J’ai demandé à Dieu de l’eau
Il m’a donné des océans à protéger.
J’ai demandé à Dieu une fleur.
Il m’a donné des jardins à admirer.
J’ai demandé à Dieu un arbre.
Il m’a donné des forêts à défendre.
J’ai demandé à Dieu de m’aimer.
Il m’a donné des personnes à aimer.
J’ai demandé à Dieu de la joie.
Il m’a donné des amitiés.
J’ai demandé à Dieu de l’aide.
Il m’a donné une Église.
J’ai demandé à Dieu son projet.
Il m’a donné des enfants
pour aider à les faire grandir.
J’ai demandé à Dieu d’être sauvé.
Il m’a donné des engagements sociaux
et ecclésiaux à réaliser.
J’ai demandé à Dieu d’être pardonné.
Il m’a donné la capacité de pardonner
à ceux qui m’ont offensé.
J’ai demandé à Dieu de m’éclairer.
Il m’a donné des personnes
qui ont été des lumières dans ma vie.
J’ai demandé à Dieu de l’espérance.
Il s’est donné en moi
et aucune de mes obscurités
ne réussira à éteindre sa lumière.
Merci Seigneur!
Jean-Paul Saint-Amand, 2006
Catégories: Lu ailleurs | 27/10/2012
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Vendredi 1er janvier 2010
Celui qui sait reconnaître dans l’univers les reflets du visage invisible du Créateur, est amené à avoir un plus grand amour pour les créatures, une plus grande sensibilité pour leur valeur symbolique.
Le Livre des Psaumes est en particulier riche de témoignages de cette manière particulièrement humaine de se mettre en relation avec la nature: avec le ciel, la mer, les montagnes, les collines, les fleuves, les animaux… « Que tes œuvres sont nombreuses, Yahvé! — s’exclame le Psalmiste — / toutes avec sagesse tu les fis, la terre est emplie de ta richesse » (Ps 104/103, 24).
Il existe en effet un lien très étroit entre le respect de l’homme et la sauvegarde de la création. « Les devoirs vis-à-vis de l’environnement découlent des devoirs vis-à-vis de la personne considérée en elle-même, et en relation avec les autres » (ibid., 12).
Si l’homme se dégrade, s’il dégrade le milieu dans lequel il vit; si la culture tend vers un nihilisme, sinon théorique, du moins pratique, la nature ne pourra qu’en payer les conséquences.
En effet, on peut constater une influence réciproque entre le visage de l’homme et le « visage » de l’environnement: « Quand l’écologie humaine est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage » (ibid.; cf. Enc. Caritas in veritate, n. 51).
Je renouvelle donc mon appel à investir dans l’éducation, en se proposant pour objectif, outre une transmission nécessaire de notions techniques et scientifiques, une «responsabilité écologique » plus vaste et approfondie, fondée sur le respect de l’homme et de ses droits et devoirs fondamentaux. Ce n’est qu’ainsi que l’engagement pour l’environnement peut devenir vraiment éducation à la paix et construction de la paix.
Catégories: Foi et vision cosmologique | 25/10/2012
«Movebuntur omnia fundamenta terrae»
les fondements de la terre vacillent.
(Ps 81, 5),
Nous le voyons aujourd’hui, avec les problèmes climatiques, combien sont menacés les fondements de la terre, mais ils sont menacés par notre comportement. Les fondements extérieurs vacillent parce que vacillent les fondements intérieurs, les fondements moraux et religieux, la foi dont découle la droite manière de vivre.
Et nous savons que la foi est le fondement et, en définitive, les fondements de la terre ne peuvent vaciller si la foi, la vraie sagesse demeure ferme.
Et puis le Psaume dit: «Lève-Toi Seigneur, et juge la terre» (Ps 81, 8). Ainsi, disons, nous aussi, au Seigneur: «Lève-toi en ce moment, prends la terre entre tes mains, protège ton Eglise, protège l’humanité, protège la terre».
Et remettons-nous à nouveau à la Mère de Dieu, à Marie et prions: «Toi la grande croyante, toi qui as porté la terre au ciel, aide-nous, ouvre aujourd’hui encore les portes pour que soit victorieuse la vérité, la volonté de Dieu, qui est le vrai bien, le vrai salut du monde». Amen.
(Benoît XVI – Lundi 11 octobre 2010 )
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 24/10/2012
» Adhérer avec ténacité au Christ »
Pierre le Vénérable
Adhérer au Christ signifie «rester fidèle à sa parole» en toute circonstance (cf. Jn14,23). A ce propos, le Bienheureux Cardinal Stepinac s’exprimait ainsi:
«Un des plus grand maux de notre temps est la médiocrité dans les questions de la foi. Ne nous faisons pas d’illusions… Ou nous sommes catholiques ou nous ne le sommes pas. Si nous le sommes, il faut que cela se manifeste dans tous les domaines de notre vie» (Homélie pour la Solennité des SS. Pierre et Paul, 29 juin 1943).
(Cité par Benoît XVI – Voyage en Croatie 2011)
Catégories: Lu ailleurs | 22/10/2012
Imite la terre, homme,
porte comme elle des fruits,
ne te montre pas plus dur
qu’une matière inanimée.
La terre ne mûrit pas ses fruits pour en jouir
mais pour les mettre à ton service.
(St Basile le Grand)
Catégories: Lu ailleurs | 14/10/2012
« Omnia Christus est nobis!
« Le Christ est tout pour nous! »
Si tu veux guérir une blessure,
il est le médecin;
si la fièvre te brûle,
il est la source;
si tu es opprimé par l’iniquité,
il est la justice;
si tu as besoin d’aide,
il est la force;
si tu crains la mort,
il est la vie;
si tu désires le ciel,
il est le chemin;
si tu es dans les ténèbres,
il est la lumière…
Goûtez et voyez
comme le Seigneur est bon:
bienheureux l’homme
qui espère en lui! »
(St Ambroise – De virginitate, 16, 99).
Plaçons nous aussi
notre espérance dans le Christ.
Nous serons ainsi bienheureux
et nous vivrons en paix.
(Benoît XVI – 2007)
Catégories: Lu ailleurs | 12/10/2012
Un modèle remarquable d’affiche invisible a été mise au point par un pêcheur gaspésien. Sur un grand carton blanc, avec un crayon de feutre noir et de sa plus belle main, il avait écrit :
POISSON FRAIS EN VENTE ICI
Reculant un peu devant son chef d’œuvre pour en apprécier l’effet, il fut tout de suite agacé par le mot frais. Non ! Pas question, se dit-il, de laisser entendre que je pourrais vendre du poisson pourri. Il recommença l’affiche en enlevant le mot frais.
POISSON EN VENTE ICI
Cette fois, le mot ici arrivait seul sur la dernière ligne. C’était plutôt agaçant. Sa logique de pêcheur lui permit de résoudre le problème. « Il est évident, dit-il à sa femme, que je n’annonce pas le poisson du voisin. Il va de soi que mon poisson se vend ici sans que je l’écrive. » Une nouvelle affiche fut mise en chantier.
POISSON EN VENTE
Redoublant de sens critique et pratique, notre brillant pêcheur rejeta l’idée qu’il pourrait donner son poisson ou que les clients le réclameraient gratuitement. Il s’empressa de biffer en vente et une nouvelle affiche apparut.
POISSON
Dans la dernière version de son affiche où figurait seul le mot poisson, il n’eut pas de mal à se convaincre que l’odeur assez forte de sa marchandise suffisait à signaler sa présence. Et c’est ainsi que son affiche se retrouva toute blanche. Il décida de ne pas l’exposer pur ne mystifier personne. C’était enfin le vrai modèle de l’affiche invisible qu’aucune loi ne peut interdire.
Quantité de chrétiens et de chrétiennes circulent avec ce style d’affiche pour témoigner de leur foi… C’est à s’y méprendre ; on dirait qu’ils ne le sont pas. Mais ils ont leur affiche invisible et si vous exprimez un doute, vous serez vertement sermonnés de ne pas l’avoir remarquée, et tant pis si vous ne savez pas lire !
Si au moins nous avions l’odeur… (je pense au poisson de mon Gaspésien) pour signaler qu’il y a chez eux de la foi ! En nous voyant, en nous entendant, en nous regardant agir, et parfois prier, les gens pourraient devoir respirer la bonne odeur du Christ…
Mais plusieurs chrétiens et chrétiennes ont fini par éliminer à peu près tout ce qui permettrait de les reconnaître comme chrétiens, comme chrétiennes. Leurs opinions, leur langage, leurs relations, leurs engagements et leurs divertissements, plus rien ne trahit leur adhésion. A force de ne pus vivre comme ils pensent, plusieurs d’entre eux ont fini par penser comme ils vivent.
Aux dernières nouvelles mon pêcheur gaspésien n’avait encore rien vendu… Et nos chrétiens et chrétiennes ne seront pas de sitôt accusés d’être disciples du Christ. Personne n’a de preuves pour les accuser.
Texte d’Eric EDELMANN « Plus on est sage, plus on rit » Ed du Relié 2005 p : 105 cité par Jean-Guy Saint-Arnaud dans « A fleur de Dieu » p : 78-80 Ed Médiaspaul
Catégories: Lu ailleurs | 9/10/2012
La contemplation d’un ciel étoilé émerveille et questionne. Quelle place accorder à l’homme dans l’univers ? Poussière humaine mêlée aux poussières d’étoiles ? Et la planète terre ? L’équivalent d’une balle de tennis par rapport aux grappes de galaxies et aux espaces encore inconnus !
Les découvertes récentes mettent en évidence le « phénomène humain » dans un cosmos dont les limites ne cessent de reculer. Vides et froids, les espaces sidéraux paraissent hostiles à l’homme en quelque sorte égaré sur la seule planète offrant – à notre connaissance – les conditions de sa survie. Mais la terre qui le porte et le nourrit subit de plein fouet les conséquences de ses désirs insatiables, attitude prédatrice mettant en péril l’équilibre planétaire et la survie de l’écosystème.
La relation de l’homme au cosmos dépend à la fois de l’image qu’il s’en fait et de l’image qu’il se fait de lui-même. Qui est-il ? Où va-t-il ? Quel sens donner à la vie et au monde matériel ambiant ?
L’icône et le cosmos – un autre regard sur la création – Michel Quenot
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 4/10/2012
Tu veux devenir missionnaire ?
C’est possible.
Commence par rentrer chez toi.
Par rentrer en toi.
Tu portes des terres immenses à évangéliser.
Tu te dis croyant ? Es-tu crédible ?
Chacun de tes actes, chacune de tes pensées,
tes désirs, tes paroles
sont-ils ceux du Christ ?
Tout t’échappe !
Pour te donner, il faut d’abord t’appartenir.
Il faut évangéliser ton âme et tu évangéliseras le monde.
Deviens ce que tu veux donner :
paix, joie, amour, attention aux autres.
Vis ce que tu crois et tu le transmettras.
Pour porter la lumière, il faut devenir feu.
Pierre Dumoulin, prêtre
Catégories: Lu ailleurs | 1/10/2012