Le Christ en sa Passion
Notre frère
« Pour nous montrer qu’il était vraiment notre frère, le Christ a voulu naître, être enfant, grandir, passer par tous les âges, et comme si cela ne suffisait pas, il a voulu souffrir tout ce que souffre la nature humaine, la faim, la soif,  la fatigue : puis enfin, dans sa Passion, connaître la tristesse, la sueur de sang, un abattement qui excita la compassion des Anges. Ah ! Quand on le voit ainsi angoissé et tremblant en face de la mort, il n’est plus possible de douter qu’il ne soit vraiment un homme notre frère. »  (St Jean Chrysostôme)
« Le Christ venant sur terre a voulu nous enseigner toute vertu : or le vrai maître est celui qui enseigne non seulement par la parole, mais aussi par l’exemple : le pilote montre à son élève comment se manie le gouvernail. C’est de cette façon que le Christ nous a enseigné toute vertu ; et avec quelle perfection il l’a fait dans sa Passion ! »
« Il avait été doux dans toute sa vie, doux pour les égarés, pour les âmes déchues, doux envers les contradicteurs : il le fut dans sa Passion d’une façon inouïe.
Il fut doux à l’égard de Judas qui le trahissait, et qu’en une parole infiniment touchante il invite au repentir.
Il fut doux envers les soldats qui viennent pour le saisir ; doux envers ce valet que Pierre, dans son ardeur, a frappé, et pour lequel il n’hésite pas à faire un miracle.
Il fut doux à l’égard de ce valet qui l’a souffleté, et à qui il se contente de dire : Si j’ai mal parlé, montrez-le moi.
Il nous a enseigné à prier pour nos ennemis ; avec quelle perfection il l’a fait lui-même sur sa croix ! » (St Jean Chrysostôme)