De Michel Hubeau
Seigneur accorde-nous les yeux du coeur pour apprendre à discerner, au creux du quotidien, la lente croissance de ce Règne de l’amour que tu as semé et qui vient.
Donne-nous ce regard de foi qui sait « voir » dans les événements, petits et grands, dans tous les gestes humains, renommés ou cachés, les discrètes émergences de ton Royaume : l’éclat d’un sourire, la simplicité d’un accueil, la densité d’un silence, la tendresse d’un regard, la vérité d’un combat, la gratuité d’un partage.
Apprends-nous à voir et à nous émerveiller de toutes ces petites graines d’espérance. Gestations secrètes de la « civilisation de l’amour », Semences cachées d’un monde nouveau, celui du Règne de ton Père.
Catégories: Lu ailleurs, Prières | 27/07/2009
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE – Mercredi 8 juillet 2009
« L’Encyclique « Caritas in veritate » – L’amour dans la vérité -, souligne fortement que le renouveau authentique de l’homme et de la société repose uniquement sur le Christ, qui nous transforme et nous rend capables d’agir dans la vérité et l’amour.
C’est la base de tout développement humain intégral et authentique; force dynamique qui suppose, certes, la justice et, en même temps, la complète par la gratuité du don et du pardon.
S’inscrivant dans la ligne de Populorum progressio de Paul VI, l’encyclique offre des orientations pour affronter les crises que nous connaissons. S’il est vrai que la mondialisation peut être une opportunité pour corriger des dysfonctionnements de l’économie et certains déséquilibres sociaux, cela ne peut advenir qu’en réalisant un profond renouveau culturel et un discernement responsable des choix en vue du bien commun. Il faut repenser le développement de manière globale.
L’encyclique ne propose pas des solutions, mais demande que soient respectés certains principes essentiels pour construire un véritable développement humain, et d’abord s’employer de toute urgence à lutter contre la faim et l’insécurité alimentaire.
Elle invite aussi à entreprendre une réflexion approfondie sur le sens de l’économie et sur ses finalités, qui doit retrouver et faire sienne « la logique du don ». Cela demande la collaboration de tous, à tous les niveaux de responsabilité individuelle, sociale et politique. » (
Encyclique Caritas in Veritate
Encyclique Populorum Progressio
Catégories: Evénements de l'Eglise, Lu ailleurs | 12/07/2009
Les Lectures rabbiniques de la Genèse – pasteur A Nouis – 2009
28 avril 2009
Je traiterai la question des lectures rabbiniques en deux temps. Je commencerai par une présentation de ses principales caractéristiques, puis je montrerai, à l’aide d’un certain nombre d’exemples piochés dans les premiers chapitres de la Genèse comment cette approche peut enrichir notre interprétation de ces passages.
Le rabbinisme est rien de moins que l’arrière-fond théologique et culturel dans lequel a été écrit le Nouveau Testament. Cette pensée est trop peu connue, trop peu étudiée dans les facultés de théologie, alors qu’elle représente l’arrière-fond culturel des écrits des évangiles et des épîtres de Paul…Lire la suite
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 11/07/2009
EXTRAITS de la LETTRE ENCYCLIQUE CARITAS IN VERITATE de BENOÎT XVI (Rome 29 juin 2009)
« La nature est l’expression d’un dessein d’amour et de vérité. Elle nous précède et Dieu nous l’a donnée comme milieu de vie. Elle nous parle du Créateur (cf. Rm 1, 20) et de son amour pour l’humanité. Elle est destinée à être « récapitulée » dans le Christ à la fin des temps (cf. Ep 1, 9-10; Col 1, 19-20). Elle a donc elle aussi une «vocation ». La nature est à notre disposition non pas comme « un tas de choses répandues au hasard » mais au contraire comme un don du Créateur qui en a indiqué les lois intrinsèques afin que l’homme en tire les orientations nécessaires pour « la garder et la cultiver » (Gn 2, 15). »
« La nature est à notre disposition non pas comme « un tas de choses répandues au hasard » mais au contraire comme un don du Créateur »
« Toutefois, il faut souligner que considérer la nature comme plus importante que la personne humaine elle-même est contraire au véritable développement. Cette position conduit à des attitudes néo-païennes ou liées à un nouveau panthéisme: le salut de l’homme ne peut pas dériver de la nature seule, comprise au sens purement naturaliste. Par ailleurs, la position inverse, qui vise à sa technicisation complète, est également à rejeter car le milieu naturel n’est pas seulement un matériau dont nous pouvons disposer à notre guise, mais c’est l’œuvre admirable du Créateur, portant en soi une « grammaire » qui indique une finalité et des critères pour qu’il soit utilisé avec sagesse et non pas exploité de manière arbitraire…. » (N°48)
« Considérer la nature comme plus importante que la personne humaine elle-même est contraire au véritable développement. »
« L’Église a une responsabilité envers la création et doit la faire valoir publiquement aussi. Ce faisant, elle doit préserver non seulement la terre, l’eau et l’air comme dons de la création appartenant à tous, elle doit aussi surtout protéger l’homme de sa propre destruction. Une sorte d’écologie de l’homme, comprise de manière juste, est nécessaire. La dégradation de l’environnement est en effet étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine: quand l’« écologie humaine » est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage. De même que les vertus humaines sont connexes, si bien que l’affaiblissement de l’une met en danger les autres, ainsi le système écologique s’appuie sur le respect d’un projet qui concerne aussi bien la saine coexistence dans la société que le bon rapport avec la nature… »
« Quand l’« écologie humaine » est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage. »
« Pour préserver la nature, il n’est pas suffisant d’intervenir au moyen d’incitations ou de mesures économiques dissuasives, une éducation appropriée n’y suffit pas non plus. Ce sont là des outils importants, mais le point déterminant est la tenue morale de la société dans son ensemble. Exiger des nouvelles générations le respect du milieu naturel devient une contradiction, quand l’éducation et les lois ne les aident pas à se respecter elles-mêmes. Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral. Les devoirs que nous avons vis-à-vis de l’environnement sont liés aux devoirs que nous avons envers la personne considérée en elle-même et dans sa relation avec les autres. On ne peut exiger les uns et piétiner les autres. C’est là une grave antinomie de la mentalité et de la praxis actuelle qui avilit la personne, bouleverse l’environnement et détériore la société… « (N°51)
« le système écologique s’appuie sur le respect d’un projet qui concerne aussi bien la saine coexistence dans la société que le bon rapport avec la nature… »
Catégories: Lu ailleurs | 9/07/2009
PRIER LA PAROLE – CLAUDE LAGARDE
…/… La prière juive utilise les images cosmiques comme langage de l’expérience intérieure qu’est l’Alliance. « Que tous les arbres de la forêt crient de joie ! » (Ps 96,12).« Que tous les fleuves battent des mains ! » (Ps 98,8)… Alors l’esprit de la foi biblique qui saisit la poésie se tourne vers l’au-delà du texte, et prie Dieu en respirant un air qui vient d’ailleurs…
Pour la Bible, l’être humain est double : Être cosmique, il vient d’en bas ; être spirituel, il est nourri par « l’en haut ». L’homme révélé par la Bible (Adam) est corps charnel, il est aussi âme spirituelle. Toutes les images bibliques portent cette dualité. Outre le cosmos qu’elles disent d’évidence, les figures du Livre expriment l’Alliance intime de Dieu et de l’homme, elles unissent notre humanité à la divinité invisible. On les dit « symboliques »…/…
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Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs, Vie consacrée | 6/07/2009
« Répondre au cri de la terre et au cri des pauvres est au centre de la vie du disciple chrétien« . Un séminaire sur la Théologie de la Création a eu lieu à Assise du 12 au 16 mai 2009 réunissant plus de 230 religieux et religieuses.
L’histoire de l’Univers: notre histoire – Sean McDonagh, ssc
L’engagement écologique et la suite de Jésus – Denis Edwards
Eucharistie et écologie – Denis Edwards
L’accomplissement final: la déification de la Création – Denis Edwards
LETTRE AUX COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES
Documents pfd – Assise09
Catégories: Lu ailleurs | 5/07/2009
Soeurs Franciscaines des Pauvres: Conversations avec Barbara Fiand (Soeur de Notre-Dame de Namur)
Barbara, comment doit-on interpréter exactement l’expression « une communauté de vie » ?
L ‘expression « communauté de vie » est relativement nouvelle si nous considérons sa « circonférence », c’est-à-dire ce qu’elle signifie et tout ce qu’elle embrasse dans ce moment précis de notre histoire. Au début du vingtième siècle, elle aurait pu signifier faire de la famille humaine un seul ensemble et, dans une moindre mesure, y inclure le monde animal, lequel était clairement vu comme inférieur – bête – et assujetti à notre domination. Les plantes aussi étaient considérées comme des êtres vivants, mais le fait d’en faire une communion avec nous aurait été considéré comme une façon de penser primitive, si non carrément absurde. Le monde non humain était là pour nous, pour notre usage et notre plaisir et naturellement pour notre domination…. Lire la suite
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 4/07/2009
Tout existe parce que Dieu a dit « que la lumière soit, et elle resplendit. Il y a un très beau passage chez le Prophète Baruch :
« les étoiles se sont mises à briller, joyeuses ; chacune à son poste veille sur la nuit. Il les appelle ; elles lui répondent : Nous voici ! » (Ba 3,34)
Les étoiles disent à Dieu un oui joyeux. L’existence d’une étoile n’est pas seulement une donnée scientifique abstraite. L’existence de tout ce qui existe est un oui à Dieu. (Timothy Radcliffe, op)
Catégories: Lu ailleurs | 4/07/2009
TEILHARD ET L’EUCHARISTIE
CONFÉRENCE DE MGR BERTRAND BLANCHET
Centre Teilhard de Chardin – Montréal, le 8 avril 2008
Institut de pastorale – Rimouski, le 24 avril 2008
Introduction
Lorsque le Centre Teilhard de Chardin de Montréal m’a invité à donner un entretien, très spontanément, j’ai proposé d’aborder le thème de l’Eucharistie. D’une part, parce que le Congrès eucharistique international de Québec est tout proche. Mais surtout parce que, à mon sens, Le Milieu divin et La Messe sur le Monde représentent le sommet de la pensée et de la spiritualité de Teilhard. Dans l’édition en format de poche du Milieu divin, l’éditeur rappelle qu’en mars 1955, c’est-à-dire quelques mois avant sa mort, Teilhard a écrit :
« Il y a longtemps déjà que, dans La Messe sur le Monde et Le Milieu divin, j’ai essayé, en face de ces perspectives encore à peine formées en moi, de fixer mon admiration et mon étonnement. »
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Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 2/07/2009