Texte de Rita Bonnat (1803-1882)
Si j’étais petit oiseau…
je voudrais chanter la nuit d’une voix plaintive les souffrances de mon Dieu, sa Passion, les offenses des pécheurs, l’oubli des chrétiens, l’indifférence des justes. Avec le jour ma voix deviendrait plus harmonieuse, je chanterais toujours l’amour de mon Jésus, sa bonté pour nous, sa tendresse, ses soins pour l’âme fidèle. Je voudrais comme la philomèle de Saint Bonaventure que mon gosier ne cessât de chanter, toujours l’amour de Jésus, jusqu’à ce qu’épuisée, je tombasse aux pieds du divin crucifié, et cela vers les trois heures, au moment de sa mort.
Si j’étais une fleur…
je voudrais m’épanouir vers les premiers jours du mois de mai, fleurir pour Marie, embaumer son parterre, son autel ; je voudrais que ma dernière fleur, plus belle que toutes les autres, s’ouvrit dans les premiers jours de juin ; que cueillie pour Jésus, elle vint orner son autel, embellir son triomphe et fut mourir sous ses pas, lorsqu’il se montre aux homme et sort en procession.
Si j’étais une fontaine…
je voudrais avec mes eaux toujours pures former un ruisseau qui coulerait au milieu des prairies, dans les bois, loin des regards des humains. Je répandrais partout la fraîcheur, la fécondité. De jolies plantes croîtraient sur mes bords ; là se trouveraient le saule, l’emblème de la douleur et pleurant son exil, le peuplier qui cherche le ciel, qui s’élève vers lui ; plus bas, la violette qui se cache en répandant son parfum , le souvenez-vous de moi ou aimez-moi, que je voudrais toujours dire à Jésus, et ainsi je me rendrais dans le fleuve, et de là dans la mer de l’éternité.
Si j’étais un bouquet,
je voudrais qu’il fut composé des fleurs les plus simples et les plus suaves. J’y voudrais des roses de tous les mois, de diverses couleurs, du réséda, du lilas, du violier, de la marguerite, de l’aubépine et beaucoup de ces petites fleurs sans nom telles qu’elles se voient dans les champs. Je voudrais par chacune de mes fleurs dire à Jésus mon amour, célébrer ses grandeurs, sa bonté, contribuer à sa gloire, et puis me faner et mourir sous se yeux, près de lui, sur son autel, et par mon parfum lui dire encore : Je vous aime.
Catégories: Lu ailleurs, Prières | 27/08/2010
Une communauté évangélisée est nécessairement évangélisatrice. Elle rayonne le message qui la fait vivre, qui l’engendre quotidiennement. En annonçant ce message qui la créée, elle l’approfondit pour l’annoncer avec encore plus de force dans sa façon, même silencieuse, de vivre la vie fraternelle communautairement. Elle interroge, elle pose question, elle répond, à sa façon, aux questions qui lui sont posées: «Voyez comme ils s’aiment!» «Venez et voyez!»…
La Parole de Dieu est constitutive d’une communauté évangélisée. La Parole y est vécue, partagée et célébrée.
Une communauté évangélisée remet en question périodiquement ses solidarités, redéfinit ses priorités.
Une communauté évangélisée par sa façon de vivre la vie fraternelle communautairement relance l’espérance de la communion dans notre monde cassé.
Une communauté évangélisée ne craint pas les voies nouvelles pour annoncer l’Évangile. Elle est ouverte sur le monde. Elle se laisse façonner par la justice, la compassion, la liberté, la miséricorde…
Oui, vraiment, une communauté évangélisée annonce la Bonne Nouvelle de la fraternité, de l’union, de la communion dans un monde qui craque de partout. «Celui qui aime son frère, marche dans la lumière », dit Jean.
(Extraits de « Voyez comme ils s’aiment » p. 66-69 de René Pageau csv)
Catégories: Lu ailleurs | 23/08/2010
La bonté : quel grand mot. Quel joli mot !
Si vous la possédez, vous êtes à envier.
Elle est là dans votre cœur.
Elle y fait sa demeure
Sur votre visage, elle transparaît.
Dans vos yeux, elle apparait.
Douce et éclatante, déguisée et amusante,
elle vous permet d’aimer avec toute sincérité,
de donner du bonheur au fil des heures
sans jamais faillir avec beaucoup de plaisir.
Elle vous enlève toute méchanceté
en vous donnant de la sensibilité.
J’aimerais imaginer que l’on puisse la partager.
Comme le monde serait plus joli,
ne pensez vous pas mes amies (is) ?
La bonté : quel grand mot. Quel joli mot.
(Texte anonyme)
Catégories: Lu ailleurs | 20/08/2010
Une lettre adressée à Benoît XVI par la « Conférence catholique des Baptisé-e-s de France«
« Paris, en la Solennité de saint Jean-Baptiste
Très Saint Père,
Il y a quelques jours s’est achevée l’« année sacerdotale » que vous aviez proposée à toute l’Eglise. En la plaçant sous le patronage du saint Curé d’Ars, vous nous avez enjoints principalement de méditer sur la dignité et l’importance du sacerdoce presbytéral. Ce sujet a nourri notre réflexion personnelle et, conscients que tous les membres de l’Église sont responsables de l’appel des prêtres dont nos communautés ont tant besoin, nous espérons aujourd’hui que de nouvelles vocations sacerdotales seront le fruit du cheminement spirituel et de la prière que l’Eglise a soutenus au cours de ces derniers mois…. » Lire la suite
Catégories: Evénements de l'Eglise, Lu ailleurs | 9/08/2010
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est une beauté, admire-la.
La vie est une béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, partage-le.
La vie est mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa
Catégories: Lu ailleurs | 8/08/2010
La prière est la clé du matin et le verrou du soir
Je ne suis pas un homme de lettres ou de sciences, j’essaie simplement d’être un homme de prière.
C’est la prière qui a sauvé ma vie. Sans la prière, j’aurai perdu la raison.
Si je n’ai pas perdu la paix de l’âme malgré toutes les épreuves, c’est que cette paix vient de la prière.
On peut vivre quelques jours sans manger, mais non sans prier.
la prière est la clé du matin et le verrou du soir.
La prière, c’est une alliance sacrée entre Dieu et les hommes…
Catégories: Lu ailleurs | 4/08/2010