Merveille que je suis,
Père Créateur,
merveilles toutes tes œuvres.
Elles chantent par mon corps,
créé à ton image et ressemblance.
Pourquoi chercher au loin
les sept merveilles du monde
alors qu’elles sont en moi ?
La vue
pour contempler
ta création,
l’ouïe
pour écouter
le chant des oiseaux,
l’odorat
pour sentir
le parfum des fleurs,
le goût
pour dire
comme Tu es bon,
le toucher
pour caresser,
consoler, pardonner,
le sourire
pour partager
ta paix,
le cœur
pour aimer
comme Tu aimes.
Jacques Gauthier
Catégories: Lu ailleurs | 20/09/2012
« Dieu est la source de toute vie, donc chaque petit morceau de la création – un raisin sec, une noix, une pêche – est infiniment précieux… La nature est une toile où toutes les choses sont reliées entre elles, chacune des petites actions faites par les humains se répercute sur tout l’univers. » (Ellen Bernstein et Hannah Ashley)
« Alors que Dieu est la source de nos vies spirituelles, la nature est la source de nos vies sur le plan matériel, et être conscients de la piété qui existe en toute chose constitue le premier pas d’un mode de vie écologique. » (Ellen) Bernstein, )
« C’est un grand principe que des étincelles saintes sont présentes dans tout ce qui existe dans le monde. Rien n’est dépourvu d’étincelles, même les arbres et les pierres. » (Baal Shem Tov)
« Rabbi Shimon bar Yohai dit: Trois choses sont mises en équilibre, la terre, l’humanité et la pluie. »
Rabbi Levi b. Haytah déclara, « Et ces trois choses sont seulement trois lettres [en Hébreu], pour vous enseigner que s’il n’y a pas de terre, il n’y a pas de pluie, et s’il n’y a pas de pluie, il n’y pas de terre, et sans elles, il n’y pas d’humanité. » (Midrash Breishit Rabbah 13:3. )
« On apprend plus de choses dans les bois
que dans les livres.
Les arbres et les rochers enseignent des choses
qu’on ne saurait entendre ailleurs. »
(St Bernard, Épître 101).
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 18/09/2012
Le philosophe Jean-Louis Chrétien écrit:
« La force de la douceur est de prendre goût à la justice toujours et partout, et, si les doux héritent de la terre (MT 5, 4) c’est aussi parce que partout où il fait juste, comme on dit qu’il fait beau, le juste est chez lui, ce qui ne se donne que dans le combat de l’espérance.
Ce goût, ce n’est pas une saveur qu’on pourrait garder pour soi, l’huile de la douceur veut sûrement et silencieusement se répandre, s’offrir et se partager.
La douceur est accueillante. Elle l’est parce qu’elle laisse être et venir, ôtant cloisons, portique, fortification, donnant libre accès à notre présence et à notre regard comme à notre écoute : l’homme doux tient table ouverte de son attention.
La douceur ne se laisse pénétrer que parce qu’elle est pénétrante : sa lenteur et son inapparence s’insinuent presque partout. Il appartient à la douceur d’être prévenante et de ne pas se faire prier, de deviner amoureusement ce qui pourrait être requis. Mais cet accueil de l’autre ne lui est possible que parce qu’elle-même a reçu et accueilli ce qui lui permet d’être telle, l’Esprit. »
Catégories: Lu ailleurs | 18/09/2012
Seigneur, Tu saisis mieux que moi que je vieillis
Et qu’un jour je ferai partie des « vieux ».
Garde-moi de cette fatale habitude
De croire que je dois dire quelque chose
A propos de tout et en toutes occasions.
Débarrasse-moi du désir obsédant
De mettre en ordre les affaires des autres.
Rends-moi réfléchi mais non maussade,
Serviable mais non autoritaire.
Il me paraît dommage de ne pas utiliser
Toute ma vraie réserve de sagesse,
Retiens-moi de réciter sans fin des détails,
Ou de donner des conseils qui énervent…
Scelle mes lèvres sur mes maux et douleurs
Bien qu’ils augmentent sans cesse
Et qu’ils soient de plus en plus doux
Au fil des ans, de les énumérer.
Je n’ai pas tellement envie de la sainteté :
Certains saints sont si difficiles à vivre !
Mais une vieille personne amère
Est sûrement l’une des inventions suprême du diable.
Rends-moi capable de voir ce qu’il y a de bon
Là où on ne s’y attendait pas,
Et de reconnaître des talents,
Chez des gens où on n’en voyait pas.
Et donne-moi de le leur dire avec grâce.
(Prière d’une religieuse du XVIIè siècle,
trouvée dans la cathédrale de Canterbury)
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 10/09/2012
Il n’est pas question d’imiter le Christ, car il n’y a qu’un seul Christ, Fils unique de Dieu. Marcher à la suite du Christ, c’est inventer notre vie à la lumière de l’Evangile.
Marcher à la suite du Christ,
c’est inventer notre vie
à la lumière de l’Evangile.
La vie chrétienne n’est pas une reprographie de celle du Christ. C’est une invention, c’est une création, c’est un jaillissement sous le souffle de l’Esprit de Jésus. C’est vivre, prendre des décisions, parler, agir en laissant l’Evangile nous inspirer. C’est semer la graine de l’Evangile dans les champs souterrains de notre existence, favoriser sa germination et son épanouissement.
Avec étonnement nous verrons se lever des actes et des paroles auxquels nous ne nous attendions pas et qui en surprendront plus d’un autour de nous ! Il y aura des renoncements, des apparences de vie perdue, des croix plantées dans la simplicité de la vie quotidienne, des choix difficiles, des ruptures. Alors les signes seront là : nous marchons à la suite du Christ et notre vie est sur le point d’être gagnée !
Vivre en chrétien,
c’est laisser le Christ
transformer notre vie
jusqu’à ce qu’elle devienne Evangile
pour aujourd’hui !
Catégories: Lu ailleurs | 4/09/2012