Ô Mère bien-aimée,
vous qui connaissez si bien
les voies de la Sainteté et de l’Amour,
apprenez-nous à élever souvent
notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous
sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère
aux faibles pèlerins
que votre charité veut bien recueillir;
tournez vers nous vos regards miséricordieux,
attirez-nous dans vos clartés,
inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la Lumière et dans l’Amour,
emportez-nous toujours plus loin et très haut
dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler
notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu,
mais que chaque minute nous emporte plus avant,
dans les profondeurs de l’auguste Mystère,
jusqu’au jour où notre âme,
pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine,
verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.
Marthe Robin
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 30/05/2016
« Notre coeur n’était-il pas tout brûlant…? »
Partage et témoignage
« En communiant ce jour-là dans ce petit village près de la Havane, j’ai compris ce que j’avais vécu, la veille, la plus grande et véritable « procession du Saint Sacrement ».
En nous promenant dans ses rues, en entrant dans les maisons, en partageant les douleurs, la joie, le miracle de la vie avec la femme diabétique qui venait d’accoucher, le gâteau partagé pour six là où il n’y a ni farine ni sucre… nous avions été Eucharistie les uns pour les autres, nous nous étions livrés mutuellement dans ce que nous avons de plus profond et de meilleur en nous.
J’ai alors ressenti le besoin d’adorer Jésus-Eucharistie en nous et chez nos frères cubains. Nous étions une seule et même chose, un seul et même coeur livré et partagé. »
Réflexion d'une provinciale du Sacré Coeur lors d'une visite à Cuba
Cité par Dolores Alexandre dans "Baptisés dans le feu" -Ed Lessuis p:81
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 26/05/2016
Pascal Baylon,
né en Espagne dans une famille de paysans,
devint berger dés l’âge de 7 ans.
A 20 ans, il frappa à la porte d’un monastère franciscain.
Et devint portier.
A ce poste, non seulement il ouvrait la porte à tout le monde,
mais il donnait tout ce qu’il pouvait à tous les pauvres qui se présentaient.
A ses supérieurs,
qui trouvaient que ça commençait tout de même à bien faire,
il répondait :
« S’il se présente douze pauvres et que donne à dix,
il est à craindre que l’un de ceux que je renvoie sot Jésus-Christ. »
C’est comme tous les migrants à qui on ferme la porte.
(Cf. Alain Rémond)
Petit billet – journal Journal La Croix – 17 mai 2017
Catégories: Lu ailleurs | 24/05/2016
Saint Grégoire de Nazianze, disait de la Trinité :
Le Père est la Source,
son Verbe est le fleuve,
l’Esprit Saint est le courant du fleuve.
Catherine de Sienne, elle, prenait l’analogie
du Buisson ardent,
le Père étant le feu,
le Fils étant la lumière qui se dégage du feu,
et l’Esprit Saint la chaleur du feu.
@moineruminant.wordpress.com
Catégories: Lu ailleurs | 22/05/2016
« Le Dieu Unique est Amour. Dans la différence Trinitaire. L’essence de Dieu est un éternel mouvement de sorti de soi comme l’amour aimant, d’échange de soi comme l’Amour aimé, de retour à soi et une ouverture infini à l’autre , dans la liberté comme l’esprit d’amour Trinitaire. L’unicité de Dieu est Amour, paternité , filiation et ouverture » (d’après Bruno Forte . La Trinité comme histoire.)
« Le Dieu de la révélation et de notre foi est famille trinitaire, communauté d’amour qui vit dans une intense révélation réciproque de donner et recevoir , d’échange dans l’amour. Cette communauté d’amour est transmise à l’être humain crée à son image et ressemblance pour vivre une relation originale de dialogue de avec Dieu et en communion avec les frères ». (Mgr Julio Lopez Hurtado Colombie)
« Dieu est Amour, L’être même de Dieu est amour. En envoyant dans la plénitude des temps son Fils unique et l’Esprit d’amour, Dieu révèle son secret le plus intime. Il est lui-même éternellement échange d’amour : Père Fils Esprit saint et il nous destine à y avoir part. » (Catéchisme de l’Eglise Catholique N° 221)
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 22/05/2016
Teilhard de Chardin – le Milieu divin
Le Créateur et le Rédempteur, se sont immergés et dilatés dans les choses au point que, suivant l’expression de saint Angèle de Foligno, ‘’le monde est plein de Dieu’’. Mais cet agrandissement n’a de valeur… qu’autant que la lumière, dont tout lui parait baigné, rayonne à partir d’un foyer historique, et est transmis le long d’un axe traditionnel solidement précis. L’immense enchantement du Milieu Divin doit en définitive toute sa valeur concrète au contact humano-divin qui s’est révélé dans l’Epiphanie de Jésus.
Supprimée la réalité historique du Christ, l’omniprésence divine …devient incertaine, vague…. Si éblouissants soient les accroissements…leur charme et leur étoffe de réalité demeureront toujours suspendus à la vérité palpable et contrôlable de l’événement évangélique.
Le Christ universel, de saint Paul ne peut avoir de sens, ni de prix à nos yeux que comme une expansion du Christ né de Marie et mort en croix. De Celui-ci, celui-là tire essentiellement sa qualité fondamentale d’être incontestable et concret. Aussi loin qu’on se laisse entraîner dans les espaces divins ouverts à la mystique chrétienne, on ne sort pas du Jésus de l’Evangile. On éprouve au contraire un besoin grandissant de s’envelopper, toujours plus solidement, de sa vérité humaine.
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 20/05/2016
Teilhard de Chardin – le Milieu divin
« Impossible d’aimer le Christ sans aimer les autres…et impossible d’aimer les autres…sans se rapprocher du Christ dans le même mouvement…les Milieux Divins individuels, dans la mesure où ils se constituent, tendent à se souder les uns aux autres ; et dans leur association, ils trouvent une augmentation illimitée de leurs ardeurs. Cette conjonction inévitable s’est toujours traduite, dans la vie intérieure des Saints, par un débordement d’amour pour tout ce qui, dans les créatures, porte en soi un germe de vie éternelle…
Le passionné du Milieu Divin ne peut supporter autour de soi l’obscurité, la tiédeur, le vide, dans ce qui devrait être tout plein et vibrant de Dieu… Il avait pu croire quelque temps que, pour toucher Dieu à la mesure de ses désirs, il lui suffisait d’étendre sa seule main, sa main à lui. Il s’aperçoit maintenant que la seule étreinte humaine capable d’embrasser dignement le Divin est celle de tous les bras humains ouverts ensemble pour appeler et accueillir le Feu. Le seul sujet définitivement capable de la Transfiguration mystique est le groupe entier des hommes ne formant plus qu’un corps et qu’une âme dans la charité. »
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 19/05/2016
Seigneur, plus que partout ailleurs peut-être,
ta présence est manifeste en pleine nature.
Elle est dans la lumière du soleil,
elle est dans le souffle de ce vent venant d’on ne sait où.
Elle est dans cette vie qui explose partout,
mais elle est aussi dans ce ciel pur, dans ce silence.
Seigneur, dans la nature tout indique ta grandeur,
puissance séculière de cet énorme chêne.
Puissance de ces petits signes de vie
de l’arbrisseau au nouveau-né !
Seigneur, dans la nature tout indique ta grandeur,
puissance séculière de cet énorme chêne.
Puissance de ces petits signes de vie de l’arbrisseau au nouveau-né !
Mais aussi amalgame illisible et grand mystère de l’ordre de la vie.
Ordre qui oriente la poussée de la fleur,
l’ouverture du bourgeon et le vol de l’oiseau.
Seigneur, comment fais-tu pour guider ces pulsions ?
Comment te suivre dans ce grand théâtre de la vie ?
Comme le blé qui pousse faut-il partir du sol ?
Faut-il comme l’oiseau s’élancer dans le ciel ?
Faut-il pleurer ou prier ?
Donne-moi une certitude qui soutienne mes pas.
Montre-moi ma place dans ce grand théâtre de la vie.
Alors je me suis tu et je t’ai écouté.
« Mon fils, contente-toi de vivre là où je t’ai placé.
Vis le jour tel qu’il est et laisse-toi guider.
Reste humble et discret comme ma création.
Alors, mais seulement alors tu connaîtras
le repos de ton âme et la joie d’être aimé. »
Amen.
Pol Miat
Catégories: Lu ailleurs | 10/05/2016
« Seigneur, bénis-moi et bénis ce jour qui commence « , et si nous nous rendions compte que nous entrons dans un jour nouveau de la création, un jour qui n’a jamais été avant nous, un jour qui se lève comme une possibilité inexplorée et infiniment profonde !
Si nous nous rendions compte sous la bénédiction de Dieu que nous y entrons pour faire office de chrétiens dans la force et dans la gloire que ce mot de chrétien implique, avec quel respect, avec quel sérieux, avec quelle joie contenue et quelle espérance et quelle tendresse ne rencontrerions-nous pas le déploiement progressif de cette journée ! D’heure en heure nous la recevrions comme un don de Dieu ; toute circonstance qui se présente à nous, nous la recevrions comme de la main du Seigneur ; aucune rencontre ne serait fortuite, chaque personne qui croiserait notre route, chaque interpellation qui nous frapperait serait un appel à répondre, non pas à la façon dont quelquefois nous le faisons sur un plan purement humain, mais avec toute la profondeur de notre foi, avec toute la profondeur de ce cœur profond de l’homme au plus profond duquel se trouve le Royaume de Dieu et Dieu lui-même.
Et au cours de cette journée nous cheminerions avec le sens du sacré, avec le sens de faire route avec le Seigneur, à chaque instant nous nous trouverions face à face avec des situations qui demandent la sagesse et nous aurions à la demander ; qui demandent la force et nous prierions le Seigneur de nous l’accorder ; qui demandent le pardon de Dieu parce que nous aurons agi à faux et qui appellent en nous un élan de reconnaissance parce que, malgré notre indignité, notre aveuglement, notre froideur, il nous aura été donné de faire ce que d’aucune façon nous ne pouvons faire de nos propres forces.
On pourrait multiplier ainsi les exemples et le sens du problème est clair. Et alors nous nous rendrons compte que la vie ne nous empêchera jamais de prier, jamais, parce que c’est la vie elle-même qui est la substance vivante dans laquelle nous jetons cette poignée vivifiante de levain qu’est notre prière, qu’est notre présence, dans la mesure où nous-mêmes nous sommes en Dieu et Dieu en nous, ou tout au moins tendus vers lui alors qu’il s’incline vers nous.
Souvent nous pourrions le faire, mais deux choses nous retiennent : la première c’est que nous ne sommes pas habitués à un effort de prière. Si nous ne faisons pas cet effort de façon continue sans nous être peu à peu préparés à faire des efforts de plus en plus soutenus, de plus en plus constants, de plus en plus prolongés, au bout de quelques jours notre énergie spirituelle, notre énergie mentale, notre capacité d’attention, la capacité aussi que nous avons de répondre de cœur aux événements qui surgissent et aux personnes qui se présentent meurt en nous. Il faut savoir faire usage, dans cet apprentissage de la prière constante et sous-tendue par la vie, de la sobriété que nous recommandent les Pères : aller pas à pas, se souvenir qu’il y a une ascèse du repos autant qu’il y a une ascèse de l’effort, qu’il y a une sagesse qui s’applique au corps, à l’intellect et à la volonté et que l’on ne peut tendre sans cesse de toutes ses forces vers un but.
Mgr Antoine BLOOM – Métroplolite de Sourage –
Extrait de Lumen Vitae (Bruxelles), 24, 3 (1969).
Catégories: Lu ailleurs | 9/05/2016
La paix consiste à rassembler et à unir deux oppositions. En effet, il n’y a de paix que si auparavant il y a discorde et séparation et par le biais de la paix, on parvient à réunir ce qui était opposé.
D’autre part, pour qu’il y ait une paix, il faut qu’il y ait auparavant une implication de la part des deux parties de sorte que chaque partie fasse des efforts pour se rapprocher de l’autre. Cela implique des concessions car pour unir ce qui s’oppose et que cela se passe dans la tranquillité, cela ne peut se faire si chacun reste figé dans ses propres façons de penser.
En hébreu le terme Chalom (paix) est de la même racine que Chalem (entier). Il n’y a en effet de paix que lorsque l’on est entier avec soi-même ou avec les autres c’est à dire lorsque l’on ne forme qu’une seule unité. Etre entier s’oppose au fait d’être divisé. Ainsi, lorsque tout un groupe est entier, lorsqu’il est intact, sans brisure, on peut alors considérer qu’il est en paix. Il ne peut en effet y avoir une intégrité et une « entièreté » d’un goupe si celui-ci se trouve divisé et désuni.
Il en est de même pour la paix et la pleinitude intérieur. On ne peut l’atteindre que lorsque l’on est entier avec soi-même, lorsque l’on n’est pas divisé à l’intérieur de nous, c’est à dire au niveau de nos traits de caractères, lorsque l’on est égal à soi-même aussi bien dans le comportement extérieur que dans la façon de penser et d’être à l’intérieur.
On ne peut parvenir à la paix que par le biais de la vérité car le mensonge en lui-même ne tient jamais et est très fragile. De même comment arriver à s’unir entre nous si la base elle même est fausse et mensongère et que la confiance mutuelle a disparu (du fait de mensonge)?
Catégories: Lu ailleurs | 8/05/2016