La vie commune cause de Jésus révèle ce que St Bernard appelle son « baume guérisseur », dont certains frères ou sœurs sont les dépositaires en faveur des autres.
Saint Bernard a connu de tels frères ! « Dévoués, affectueux, agréables, souples, humbles […], non seulement ils supportent patiemment les infirmités des coeurs et des âmes, mais ils aident encore leurs frères par leur service, les confortent par la parole, les instruisent par des conseils et, si la règle du silence ne le permet pas, au moins ils ne cessent de soulager le frère faible par des prières empressées…Un tel frère dans la communauté est comme un baume dans la bouche. Tout le monde le montre du doigt et dit de lui : « Voici celui qui aime ses frères et le peuple d’Israel, et qui prie beaucoup pour le peuple et pour toute la cité sainte. »
De tels moines et moniales se rencontrent dans chaque communauté monastique. Ils en sont le trésor caché. Ils sont les thérapeutes de leurs frères. Icônes vivantes du Christ serviteurs au milieu des siens, leur humble amour construit la communauté.
Dom André LOUF
« S’abandonner à l’amour »
Méditations à Sainte- Lioba
Ed Salvator
Catégories: Lu ailleurs | 13/09/2018
Le seul critère de discernement
est le coeur de l’homme
qui est traditionnellement le siège
des pensées et des désirs de l’homme.
La pureté ou l’impureté ne sont pas
dans les choses créées
mais relèvent des intentions de l’homme…
qui doit se laisser purifier
par la parole de Jésus.
(Michel Hubaut)
Catégories: Lu ailleurs | 2/09/2018
Rabi Eliezer écrit :
« Le monde tient sur trois choses :
sur la Torah, sur le service et sur la pure générosité ».
Et il ajoute :
« que signifie le service ?
Il s’agit de la prière… ».
C’est aussi cela qui tient notre vie, toute vie.
C’est aussi le canal par lequel
l’amour du Seigneur se communique
entre nous et autour de nous.
Catégories: Lu ailleurs | 1/09/2018