Seigneur,donne-nous la Mémoire, celle des origines
où se jouaient déjà la séparation de nos nuits et de nos jours
lediscernement de ta lumière
Donne-nous ta Mémoire, celle du Verbe qui vient s’articuler au monde et cueillir au bord des chemins nos vies errantes qui ne se souviennent pas
Donne-nous ta Mémoire qui nous plonge heureusement en oubli pour que chque amtin se rappelle à nous comme une victoire
Oui, donne-nous Seigneur cette Mémoire du neuf,
de la recrétion
Qu’avec Sarah nos vieux corps deviennent porteurs
de nouveauté
qu’avec Siméon nos regard ternes retrouvet l’éclat de ceux
qui connaissent leur trésor
qu’avec les disciples d’Emmaüs nos deuils fassent peau neuve
d’attente et d’espérance
Donne-nous cette Mémoire d’Eternité qui ne nous rappelle pas seulement qui tu fus mais qui tu es et seras encore,
cohabitation du monde et du Royaume.
Marion Muller Clard
Eclats d’Evangile p: 127
Ed Bayard
Catégories: Lu ailleurs | 18/05/2023
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Quand je me  retourne je te vois
quand l’inconnu dit une parole où je reconnais ta voix
quand l’étranger ouvre la porte que je voulais garder fermée
quand un plus malheureux a la  force de sourire
sans maudire le jour où tu l’as mis au monde
 Je me retourne et je te vois
chaque fois que j’apprends de mes frères le courage
chaque fois que je me tais et qu’un autre dénonce
sans savoir qu’il redit après toi la colère
qu’il t’a souvent porter à proclamer tout haut
l’amour pour toute loi
 Je me retourne et je te vois
 parfois dans ton Eglise et souvent dans des lieux
où je ne t’attendais pas.
Marion Muller-Colard - Eclats d'Evange
Ed labor etfides p:422-423
Catégories: Lu ailleurs | 18/05/2023
« Si j’étais plante, je ne voudrais ps être de ces plantes qui ont trop affaire à l’homme.
Ni avoine, ni blé, ni orge parqués sans pouvoir en sortir dans un cham en règle – et on ne laisse même pas aux blés leurs bleuts pour se distraire – ni sourtout ces légumes soumis et rangés, ces carottes alignées, ces haricots qu’on dirige à la baguette, ces salades qu’on force à pâlir en leur serrant le coeur quand il fait beau alentour et qu’elles voudraienr bien être grandes ouvertes.
J’accepterais encore d’être herbe à tisane, serpolet ou mauve, ou sauge, pourvu que ce fut dans un des ces hauts battus des vents où ne vont les cueillir que les bergers.
Mais j’aierais mieux ^tre bruyère, entiane bleur, ajonc, chardon au besoin, sur une lande abandonnée, ou mêmeun champignon pas vénéneux, amis pas non plus trop comestible, qui naît dans la mousse, un matin, au creux le plus noir du bois, qui devient rose sans qu’on le voie et meurt tout seul le lendemain sans que personne s’en mêle. »
Marie Noël
Notes intimes
Catégories: Lu ailleurs | 19/04/2023
« Notre unique obligation morale,
c’est de déchiffrer en nou-mêmes
de vastes clairières de paix
et les étendre de proche en proche
jusqu’Ã ce cette paix irradie vers les autres.
Et plus il y de paix dans les êtres,
plus il y en aura dans ce monde en ébullitin. »
(Ettty ELLISUM
Catégories: Lu ailleurs | 2/12/2022
Catégories: Lu ailleurs | 14/02/2022
Deux cents ans se sont écoulés depuis l‘évènement du 3 février 1822 dans la petite chapelle de la rue Mazarin ! En dépit de bien des difficultés, l’abbé Noailles avait fondé la Sainte-Famille, en 1820.
Le 3 février 1822, comme il était retenu par son ministère, à la paroisse SainteEulalie, l’abbé Delort le remplaça pour donner la Bénédiction du Saint Sacrement, dans la chapelle des Sœurs, rue Mazarin, à Bordeaux.
Pendant vingt minutes, les participants purent contempler, se substituant à l’hostie exposée pour l’adoration, le buste d’un homme jeune, au visage lumineux, très beau, s’inclinant avec bonté vers l’assemblée recueillie et paisible. Milady Peychaud ne vit rien, mais entendit Quelqu’un lui dire: «Je suis Celui qui suis, il n’y a que Moi qui sois… »
Catégories: Eucharistie et Adoration | 5/02/2022
Dieu s’est fait Visage d’homme
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L’Incarnation, c’est Dieu qui prend Visage d’homme. « Dieu, personne ne l’a jamais vu » Normal, c’est un Esprit et un Esprit, ça ne se voit pas, on le sent ou le ressent. Mais parce que les hommes ne savaient plus vivre en hommes, voilà qu’Il envoie son Fils habiter un corps humain pour vivre et révéler comment Dieu aime dans un corps et un cœur d’homme! Lui, l’Infini, limité par rien, choisit de venir loger dans le corps et le visage de l’enfant puis de l’adulte Jésus de Nazareth.
Et sur ce visage, on va lire des émotions comme sur n’importe quel visage humain : des tristesses et des joies, des colères et des élans… Mais l’on va découvrir avec émerveillement que si ce visage « parle », c’est Dieu en Personne qui « parle » dans ce visage. Ce Visage est  » la Parole » même de Dieu pour l’homme
Sur visage, on va peu à peu deviner « les entrailles de miséricorde » du Cœur de Dieu. Dieu s’y lit à cœur ouvert. A cœur d’homme ouvert… jusqu’à être transpercé. Que ce visage soit « transfiguré » au Thabor ou « défiguré » comme sur la croix ! Depuis ce jour, Dieu n’est plus à chercher dans les nuages. Il est à rechercher sur les traits de tout visage d’enfant, de jeune, de femme et d’homme pour tenter d’y « toucher » Dieu qui, en eux, pleure, aime, crie, appelle…
Mais il y a plus encore. En la personne de Jésus de Nazareth, Dieu vient non seulement prendre la défense de tous les visages que nos sociétés ne veulent pas voir. Mais il leur donne de porter, sans même le savoir, le Visage même de son Fils:  « A chaque fois que tu fais quelque chose à celui qui a faim ou soif, qui est nu malade ou en prison, c’est à MOI que tu le fais » dit Jésus !
Croire en l’incarnation, c’est croire qu’en Jésus « Dieu seul est humain » pour aimer jusque-là ! Qu’en lui, « l’homme n’est pas un loup pour l’homme ». Mais « un dieu pour l’homme. »
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 12/12/2021
Désir : Le mot grec « monachos » a été utilisé pour traduire le syriaque ibidnyn, qui était le nom donné aux moines au début du monachisme syriaque. L’ibidaya n’est pas celui qui vit seul, mais plutôt celui qui n’a qu’un seul but, un seul amour dans sa Vic ct qui organise toute son existence autour de cc seul but. Par conséquent, la première caractéristique ou vertu du vrai moine est la « simplicité »
La marque de celui qui a un cÅ“ur unifÎé – dont le cÅ“ur n’est pas divisé – et un seul amour. Dans la langue des mystiques, c’est un homme de désir. Ce désir a également été appelé une « utopie ». Avec François. on peut appeler ça un rêve. Un rêve que seul
L’Esprit de Dieu peut réaliser. Cela ne peut se produire qu’avec notre collaboration dans tous les aspects de notre conversation monastique et de notre ascèse.
Le rêve monastique
Réflexion de l’équipe internationale de l’alliance inter-monastères – Une réponse -p: 10
dix
Catégories: Lu ailleurs | 2/12/2021
Le temps de l’Avent,
fenêtre sur le mystère de l’Incarnation
1er dimanche : Très peu à voir mais beaucoup à entendre
L’Incarnation du Christ à Noël, au fond, c’est très peu à voir. Un couple déplacé par l’administration, une femme qui donne naissance dans la précarité. Rien de plus tragiquement commun en notre monde où tant de familles sont ballottées! Noël, c’est très peu à voir mais beaucoup à entendre, quand, loin des rues illuminées et de la frénésie consommatrice, notre esprit fait silence et adore le Dieu qui a fait ça.
Quoi de plus extraordinaire à entendre que Dieu ait accepté de s’inscrire incognito dans la file d’un recensement voulu par l’empereur Auguste qui se présentait lui-même comme « dieu » et sauveur » Dieu l’a fait.
Quoi de plus extraordinaire à entendre que Dieu, Lui le Créateur et le Seigneur de l’Histoire, ait voulu s’approcher de l’humanité jusqu’à vouloir se glisser dans la peau toute ordinaire d’un petit d’homme ! Dieu l’a fait…
Quoi de plus extraordinaire à entendre que Dieu se soit livré « nu » entre les mains d’une mère qui l’a porté et nourri… comme pour nous dire que Dieu est « un Père aux entrailles de Mère » ! Que Dieu l’a livré « fragile » pour être emmailloté et bercé dans ses bras de femme, comme pour nous dire que nos mains et nos bras à nous sont faits pour mettre Dieu au monde aujourd’hui Eh bien, Dieu l’a fait…
Quoi de plus extraordinaire que les premiers informés de la naissance aient été des bergers, les exclus de la société d’alors car la priorité de son Amour allait d’abord aux pauvres et aux petits ! Dieu l’a fait…
Faisons silence et regardons… Noël, c’est une vie ordinaire appelée à l’extra-ordinaire. C’est la terre qui se laisse toucher par le ciel. Depuis des millénaires qu’Il en rêvait, c’est Dieu lui-même qui embrasse l’homme et toute l’humanité. Il fallait être Dieu pour oser faire cela ! Comment ne pas vibrer à cette joie profonde qui naît du cœur de Dieu et de l’humanité !
Michel Retailleau fc
filsdelacharite.org
Catégories: Lu ailleurs | 29/11/2021
La venue du Fils de l’Homme dit l’Evangile sera précédée d’une série de catastrophes : ruine du temple, guerres, révolutions, épidémies, famines, tremblements de terre…
Le chrétien sait, ou croit savoir, quels sont les dangers qui le menacent.  D’abord la tentation, qui est banale et quotidienne et qui exige une vigilance constante ; et la persécution, qui n’est plus exceptionnelle aujourd’hui qu’elle ne l’était aux origines de l’Eglise, même si elle a pris d’autres formes que celle des lions du cirque : opposition à l’exercice de la liberté religieuse, menaces, chantage, ironie et, de plus en plus fréquemment dans certains pays, contrainte violente.
Jésus nous alerte aujourd’hui sur une autre menace, qui se manifeste surtout dans les périodes troublées : le risque de ne plus savoir discerner. Beaucoup viendront sous mon nom en disant « c’est moi », ou encore « Le moment est tout proche ».Ne marchez pas derrière eux. Le danger qui guette le croyant dans les époques de confusion : ne plus savoir distinguer entre le bien et le mal.
Face à cette tentation, le croyant, dans la communion de l’Eglise, doit tenir dans la prière, pour obtenir de l’Esprit saint le don de la lucidité et la fréquentation assidue de la Parole de Dieu, qui est la lumière pour ses pas.
Michel Remaud
Du neuf et de l’ancien p 70-72
Ed Parole et Silence
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 28/11/2021