Donne-moi ton regard, Seigneur.
Et les montagnes de mes désespérances
ne seront plus que taupinières
misérables et sans importance.
Donne-moi tes oreilles, Seigneur.
Et fort de ta patience,
j’écouterai enfin les pleurs
de ceux qui crient vers Toi.
Donne-moi tes mains, Père.
Animées par ta puissance,
elles sortiront de leur fossé
les sans-courages et les fauchés.
Donne-moi ton cœur de Père.
Je verserai sur leur visage
l’eau fraîche de ton amour.
Je leur partagerai le pain de ta tendresse
et le vin fou de ton domaine.
Alors, ils se relèveront tous.
Et quand ils auront reconnu, dans mes yeux, ton sourire,
ils seront bien surpris de croire encore en Toi.
Et du secret de leurs entrailles jailliront
d’immenses réserves, bouillonnantes de confiance.
Et je serai, petitement, pour ton bonheur de Père,
un autre Jésus devant Toi.
Et je serai, timidement, pour la joie de mes frères,
un peu le Bon Dieu devant eux.
Humbles demandes
par Willy Gettemans
Prières glanées par C.Delhez, sj
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 8/02/2015
« La voix sort de la bouche du Tout-Puissant.
Elle taille des éclairs de feu »
(Ps 29,8).
Commentant ce verset, le Rabbin Marc-Alain Ouaknin écrit :
« C’est dans l’écriture que la voix inconnue se voit.
C’est là qu’elle passe du visible du monde à l’audible du langage
et de l‘audible du langage au visible du monde ».
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 28/01/2015
L’Evangile est une source jaillissante d’urgences.
Quand on parle d’urgence,
cela veut dire qu’il n’y a pas un instant à perdre,
cela veut dire qu’il faut faire face,
cela veut dire qu’on est provoqué à décider,
cela veut dire que quelque chose va changer.
Du moment qu’il y a eu l’évènement fondateur de Jésus-Christ,
il y a urgence à espérer et donc à relativiser tous les désespors,
à commencer par le désespoir qui s’attache à la mort,
laquelle n’a plus le derier mot.
Il y a urgence à prendre Dieu au sérieux…
il y a urgence à mener sa vie avec gravité…
Il y a urgence à s’aimer, urgence à se pardonner, urgence à se réconcilier…
Il y a urgence à témoigner de tout le déjà-là du monde nouveau
parce que c’est l’avenir de la joie et de la vie de tous les hommes.
P.A LIEGE
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 25/01/2015
La joie, il est vrai,
n’est jamais une plénitude.
Elle ne comble pas un vide.
La joie est passage,
la joie est innovation, transformation.
Porte toujour ouverte
vers une nouveauté,
la joie est une pâque, une libératon.
C’est l’émerveillement de l’être
qui sème dans les larmes
et moissonne en chantant!
C.Méroz – Les émotions, un chemin vers Dieu –
Ed Ouverture p:30
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 5/09/2014
La vie est un don et, par conséquent,
elle nous est donnée pour que nous la donnions à d’autres.
On vit en vérité dans la mesure où on se donne; vivre en plénitude, c’est se donner jusqu’à se perdre : tel est le paradoxe de l’Evangile dont Jésus nous a donné l’enseignement et l’exemple.
Dans la mesure où nous vivons recroquevillé sur notre petit moi cherchant à tout ramener à soi, à posséder le monde à nous seuls- à dominer les autres, dans cette mesure-là nous vivons dans le péché et dans la mort.
J.Moingt
Croire quand même – p: 225
)
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 28/08/2014
A Dieu on ne peut demander que Dieu.
Il est tout,
en se donnant il donne tout,
en le demandant, on demande tout;
quand on l’a,
on ne peut plus rien demander ni désirer;
Maître Eckhart
Conseil spirituels
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 11/08/2014
Tout est joie!
Mais nous les chrétiens
ne sommes pas tellement habitués
à parler de joie, d’allégresse.
Je crois que très souvent
nous aimons davantage les plaintes!
Sans joie, nous ne pouvons pas devenir libres,
nous devenons esclaves de nos tristesses.
La clef pour comprendre cette joie est
ce que nous dit l’Evangile:
« Elisabeth fut comblée du Saint-Esprit.«
Celui qui nous donne la joie
est le saint Esprit
et cette joie nous rend libres.
Pape François
31 mai 2013
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 4/02/2014
Ne serait-ce pas, Seigneur,
la réconciliation de Dieu et de notre siècle,
si les hommes discernaient
en chacun d’eux,
un élément du Plérôme!
S’ils comprenaient
que l’Univers ne s’achève
que dans le Christ;
et que le Christ,
de son côté,
ne s’atteint
qu’à travers l’Univers
poussé jusqu’aux limites
de ses facultés!…
(T de Chardin)
Catégories: Foi et vision cosmologique, Non classé | 9/11/2013
Dans l’azur de l’été finissant,
les oiseaux s’élancent vers l’infini,
frêles et folâtres
ambassadeurs de la joie céleste
moineaux, merles et rossignols,
voilà les passereaux, petits oiseaux qui,
ayant échappé au filet du chasseur (Ps 1233,7) volent, intimidés,
derrière le Seigneur qui les sauve et les conduit.
Sois loué, Seigneur, pour les passereaux qui chantent la joie
d’être connus et aimés de notre Père.
Belle entre toutes,
la blanche colombe
est toute douceur.
Offrande réservée aux pauvres (Lv 12,8),
elle devient signe de la pauvreté, de la gratuité
et, finalement de la remise de soi entre les mains du Créateur.
Job, le croyant fidèle,
ayant recouvré sa richesse,
appela sa première fille Colombe (Jb 42,14),
du nom de celle qui chante
le retour de la vie comme après le déluge.
Sois loué, Seigneur, pour la colombe, notre soeur,
qui nous apprend le chant de la terre nouvelle!
Elle pépie, s’élance et virevolte, la joyeuse hirondelle.
Il est temps de partir, au loin,
pour retrouver, malgré l’incertitude du voyage,
le nid laissé au-delà des mers.
Jérémie désespère d’Israël:
l’hirondelle et la grue connaissent le temps de leur migration,
mais mon peuple ne connaît pas le droit du Seigneur. (Jr 8,7)
Fidèle hirondelle qui a placé son nid
sur tes autels, Seigneur de l’univers (Ps 83,4)!
Béni sois-tu, Seigneur, pour l’hirondelle notre soeur,
qui nous montre, à tire-d’aile, qu’il faut choisir
d’habiter la maison du Seigneur,
tous les jours de [notre] vie (Ps 26,4).
Bénédicte Ducatel
Magnificat août 2013
Catégories: Agenda, Lu ailleurs, Non classé | 26/08/2013
Les vrais amis sont comme les arbres
Les vrais amis sont comme les arbres
Ils tendent leurs bras, ne plient pas
Ils grimpent vers la lumière
C’est ce qui les met en joie.
Les vrais amis sont comme les arbres
L’univers est dans leur peau
qu’il fasse pluie, glace ou bourrasque
Ils parfument et tiennent chaud.
Les vrais amis quand ils trépassent
N’en finissent plus de fleurir
Dans nos mémoires opiniâtres
Même coupés les arbres prient.
Julos Beaucarne
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 10/07/2013