Du Pasteur Jean-Blaise KENMOGNE:
LA DIMENSION ECOLOGIQUE DE L’EVANGILE
Après avoir longtemps annoncé l’Evangile en mettant l’accent essentiellement sur sa dimension spirituelle, l’Eglise a compris qu’il fallait s’occuper, comme Christ, le Premier Evangéliste, du corps de toutes celles et de tous ceux à qui l’Evangile est annoncé. C’est ce qui a justifié l’essor des oeuvres sociales chrétiennes appelées aussi oeuvres de témoignage chrétien. Une certaine vision trop « spiritualiste » du salut cédait ainsi place à l’idée selon laquelle le corps, temple de Dieu (I Cor 3,16-17 ; II Cor 6 : 16 ; Actes 7,48) sera aussi, au même titre que l’esprit, ressuscité et revêtira l’incorruptibilité (I Cor 15,53-54) pour avoir également part à la vie glorieuse dans le Royaume de Dieu. La résurrection du Christ Jésus est un gage que le salut concerne effectivement tout l’homme, esprit et corps (I Cor 15). L’Evangile ne saurait donc être considéré uniquement sous l’angle spirituel, mais également dans sa dimension sociale. Mais face aux assauts répétés et de plus en plus dévastateurs de l’homme contre l’environnement, il s’avère pertinent de s’interroger sur la dimension écologique de l’Evangile…
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Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 26/04/2009
De Fr. François Cassingena – Abbaye de Ligugé
…/…Ce matin, avant de partir, j’ai voulu faire un peu de lectio divina, parce qu’avec ma vie un peu gyrovague, c’est important de se demander où est le port. D’où vient-on et où va-t-on ? Quel est le véritable ancrage de notre vie ? Et je me disais finalement que l’ancrage, c’était la Parole de Dieu. Etre colporteur de la Parole de Dieu, c’est le rôle de chacun de nous. En ce moment, dans la Liturgie, nous lisons les récits des Actes des Apôtres et on nous les montre comme étant Porteurs de la Parole de Dieu, serviteurs de la Parole de Dieu. C’est comme cela que les Apôtres sont désignés au début de l’Evangile de St Luc : « Serviteurs de la Parole »…
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Catégories: Lectio Divina, Lu ailleurs | 24/04/2009
POUR LIRE LE NOUVEAU TESTAMENT, FAUT-IL ÊTRE JUIF?
Conférence donnée le 12 février 2009 à Paris, au Collège des Bernardins, sous le patronage de l’Association pour l’Institut Decoutray et de la section d’études juives de l’École Cathédrale.
Le titre un peu provocant que nous avons choisi pour cette conférence nous permet d’entrer d’emblée dans le vif du sujet. Je dirai d’abord pourquoi la question se pose. Nous essayerons ensuite d’en tirer des conclusions théologiques.
I. Pourquoi la question se pose-t-elle ?
À cause de la parenté évidente qui existe entre le Nouveau Testament et la tradition juive ancienne. Peut-être faut-il dire d’abord ce que l’on entend par tradition juive ancienne. Le judaïsme a développé depuis l’antiquité toute une tradition exégétique, juridique, spirituelle, liturgique, mystique, qui emplit aujourd’hui des rayons de bibliothèques. Je me référerai ce soir à la littérature juive de l’antiquité (en gros, les cinq premiers siècles de notre ère) : le talmud (les débats des maîtres juifs sur l’interprétation de la Tora) et les midrashim (commentaires bibliques)…
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Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 20/04/2009
Rencontrer Jésus dans le jardin des Écritures par dom Victor, abbé – abbaye Notre-Dame de Tamié
La foi de Pâques est une rencontre de Jésus vivant. Lorsque Jésus dit à Thomas : Bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru, (Jn 20, 29) il affirme que croire c’est le rencontrer aussi réellement que Thomas en cet instant. Cette rencontre de foi se nourrit de l’Écriture revisitée. Dans le tombeau vide, Jean vit et il crut. Et il précise : ils n’avaient pas encore compris l’Écriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts. (Jn 20, 8-9) La foi en la résurrection lui fait comprendre l’Écriture et c’est le souvenir de l’Écriture qui nous fait accéder à la foi. Luc rappelle avec insistance dans son chapitre 24 les trois lieux privilégiés de rencontre du Ressuscité que sont l’Écriture, la communauté et l’Eucharistie…
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Catégories: Lectio Divina, Lu ailleurs | 20/04/2009
Vivre l’Eucharistie… c’est marcher à la suite de Jésus qui monte de Césarée à Jérusalem; c’est marcher dans la confiance dans le Royaume de Dieu qui se réalise; c’est entrer dans la dynamique du Salut.
Vivre l’Eucharistie… c’est assumer tout passé, toute mort, toute oblation dans la confrontation d’une vie donnée pour tous afin que tous deviennent partenaires du projet du Père. Avec le Christ, en sa mort et sa résurrection, nous savons ce que deviennent nos souffrances.
Vivre l’Eucharistie… c’est devenir serviteur dans la communion et dans l’amour donné pour la croissance de tous dans une vie de dignité. Avec le Christ, nous savons ce que nous devenons.
Vivre l’Eucharistie, c’est savoir où nous allons avec le Christ, ce que nous devenons nous-mêmes avec le Christ.
L’Eucharistie, c’est la folie de Dieu pour l’humanité!
Catégories: Eucharistie et Adoration | 16/04/2009