“Jean-Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit: “Voici l’Agneau de Dieu” (Jn 1,35-36)
Cette heure et cette scène sont d’une grandeur extrême. C’est le passage d’un Testament à un autre, de la Loi ancienne à la nouvelle… Si grand qu’il soit le Baptiste appartient à l’ancienne Loi. La nouvelle Loi où Jésus se donne, se fait le compagnon visible de toutes les heures, est encore à venir. Jean-Baptiste ne connaître cette douceur. Il en est le témoin, le prophète… Jésus passe, se montre, mais ne s’arrête pas. Jean Baptiste le voit, le regarde, le reconnaît, le montre mais reste…
“Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.” (Jn 1,37)
Puis-je dire qu’ils abandonnent Jean-Baptiste? Ils restent avec lui dans la Lumière vraie qu’il leur a montré; ils restent dans l’esprit de sa mission, de son témoignage. Ils suivent ce témoignage; ils lui sont fidèle… et ils le prolongent. Le Précurseur qui demeure en avant, dans son rôle, rejoint Jésus en eux et par eux….
“Jésus se retourna, vit qu’ils le suivaient.”
Il se met en face d’eux; il prend l’initiative et réalise cette présence, cette mise face à face, cette relation qui est la vie et qui deviendra la vie éternelle (cf Jn 1,1b) … Jésus se retourne quand il voit qu’ils le suivent.
En le suivant, ils se donnent; en se retournant Jésus répond à ce don des deux disciples par le don de soi… Maintenant les deux disciples sont en face de la Lumière vraie dont leur âme avait soif, et ils s’offrent à elle pour qu’elle se donne à eux…
“Où demeures-tu? Il leur dit “Venez et verrez.” (Jn 1,39)
Jean découvrir ce jour-là et pour toujours – la véritable demeure de Jésus, celle qu’il révélait lui-même aux siens au moment de leur retirer sa présence corporelle, quand il disait “demeurez en moi, demeurez en mon amour“. Jean est entré dans le coeur de Jésus; et il y a pris cette place à part qu’il a ajouté à son nom pour le compléter et qui est presque devenu un nom propre: “le disciple que Jésus aimait“
Dom Guillerand – Au seuil de l’abîme de Dieu
Catégories: Méditations | 15/01/2012
Il nous faut vivre nous-mêmes le mystère de l’Incarnation qui se continue à travers nous. comme le secret le plus profond de notre vie. Et c’est bien cela le cœur même de l’Evangile, c’est ce qui fait toute la dignité de la vocation chrétienne ; c’est que l’Incarnation se continue à travers nous…
l’Incarnation se continue à travers nous.
Le chrétien est celui qui poursuit l’Incarnation dans sa vie ; c’est celui qui, sans parler de Dieu, sans avoir besoin d’en parler tout au moins, est lui-même parole de Dieu parce que vivant de la vie de Dieu.
Respirant la Présence de Dieu, il porte en lui ce témoignage qui est son existence même. Il ouvre par sa seule présence un espace de lumière et d’amour. Il peut, sans violer le secret des autres, les atteindre dans leur éternelle intimité. Il peut agir sur les profondeurs de leur âme parce qu’il vit lui-même dans les profondeurs de Dieu.
C’est cela qui doit être pour nous un stimulant constant d’une vie au monde, d’une vie plus belle, plus rayonnante, plus jeune, plus créatrice, plus enthousiaste, une vie qui porte la paix, qui éveille la fraternité, qui fait surgir la joie…
Une vie qui porte la paix… qui fait surgir la joie
M.Zundel
Ta parole comme une source p:99 - Ed A.Sigier
Il nous faut vivre nous-mêmes le mystère de l’Incarnation qui se continue à travers nous. comme le secret le plus profond de notre vie. Et c’est bien cela le cœur même de l’Evangile, c’est ce qui fait toute la dignité de la vocation chrétienne ; c’est que l’Incarnation se continue à travers nous…
l’Incarnation se continue à travers nous.
Le chrétien est celui qui poursuit l’Incarnation dans sa vie ; c’est celui qui, sans parler de Dieu, sans avoir besoin d’en parler tout au moins, est lui-même parole de Dieu parce que vivant de la vie de Dieu.
Respirant la Présence de Dieu, il porte en lui ce témoignage qui est son existence même. Il ouvre par sa seule présence un espace de lumière et d’amour. Il peut, sans violer le secret des autres, les atteindre dans leur éternelle intimité. Il peut agir sur les profondeurs de leur âme parce qu’il vit lui-même dans les profondeurs de Dieu.
C’est cela qui doit être pour nous un stimulant constant d’une vie au monde, d’une vie plus belle, plus rayonnante, plus jeune, plus créatrice, plus enthousiaste, une vie qui porte la paix, qui éveille la fraternité, qui fait surgir la joie…
Une vie qui porte la paix… qui fait surgir la joie
M.Zundel
Ta parole comme une source p:99 - Ed A.Sigier
Il nous faut vivre nous-mêmes le mystère de l’Incarnation qui se continue à travers nous. comme le secret le plus profond de notre vie. Et c’est bien cela le cœur même de l’Evangile, c’est ce qui fait toute la dignité de la vocation chrétienne ; c’est que l’Incarnation se continue à travers nous…
l’Incarnation se continue à travers nous.
Le chrétien est celui qui poursuit l’Incarnation dans sa vie ; c’est celui qui, sans parler de Dieu, sans avoir besoin d’en parler tout au moins, est lui-même parole de Dieu parce que vivant de la vie de Dieu.
Respirant la Présence de Dieu, il porte en lui ce témoignage qui est son existence même. Il ouvre par sa seule présence un espace de lumière et d’amour. Il peut, sans violer le secret des autres, les atteindre dans leur éternelle intimité. Il peut agir sur les profondeurs de leur âme parce qu’il vit lui-même dans les profondeurs de Dieu.
C’est cela qui doit être pour nous un stimulant constant d’une vie au monde, d’une vie plus belle, plus rayonnante, plus jeune, plus créatrice, plus enthousiaste, une vie qui porte la paix, qui éveille la fraternité, qui fait surgir la joie…
Une vie qui porte la paix… qui fait surgir la joie
M.Zundel
Ta parole comme une source p:98 - Ed A.Sigier
Il nous faut vivre nous-mêmes le mystère de l’Incarnation qui se continue à travers nous. comme le secret le plus profond de notre vie. Et c’est bien cela le cœur même de l’Evangile, c’est ce qui fait toute la dignité de la vocation chrétienne ; c’est que l’Incarnation se continue à travers nous…
l’Incarnation se continue à travers nous.
Le chrétien est celui qui poursuit l’Incarnation dans sa vie ; c’est celui qui, sans parler de Dieu, sans avoir besoin d’en parler tout au moins, est lui-même parole de Dieu parce que vivant de la vie de Dieu.
Respirant la Présence de Dieu, il porte en lui ce témoignage qui est son existence même. Il ouvre par sa seule présence un espace de lumière et d’amour. Il peut, sans violer le secret des autres, les atteindre dans leur éternelle intimité. Il peut agir sur les profondeurs de leur âme parce qu’il vit lui-même dans les profondeurs de Dieu.
C’est cela qui doit être pour nous un stimulant constant d’une vie au monde, d’une vie plus belle, plus rayonnante, plus jeune, plus créatrice, plus enthousiaste, une vie qui porte la paix, qui éveille la fraternité, qui fait surgir la joie…
Une vie qui porte la paix… qui fait surgir la joie
M.Zundel
Ta parole comme une source p:99 - Ed A.Sigier
Il nous faut vivre nous-mêmes le mystère de l’Incarnation qui se continue à travers nous. comme le secret le plus profond de notre vie. Et c’est bien cela le cœur même de l’Evangile, c’est ce qui fait toute la dignité de la vocation chrétienne ; c’est que l’Incarnation se continue à travers nous…
l’Incarnation se continue à travers nous.
Le chrétien est celui qui poursuit l’Incarnation dans sa vie ; c’est celui qui, sans parler de Dieu, sans avoir besoin d’en parler tout au moins, est lui-même parole de Dieu parce que vivant de la vie de Dieu.
Respirant la Présence de Dieu, il porte en lui ce témoignage qui est son existence même. Il ouvre par sa seule présence un espace de lumière et d’amour. Il peut, sans violer le secret des autres, les atteindre dans leur éternelle intimité. Il peut agir sur les profondeurs de leur âme parce qu’il vit lui-même dans les profondeurs de Dieu.
C’est cela qui doit être pour nous un stimulant constant d’une vie au monde, d’une vie plus belle, plus rayonnante, plus jeune, plus créatrice, plus enthousiaste, une vie qui porte la paix, qui éveille la fraternité, qui fait surgir la joie…
Une vie qui porte la paix… qui fait surgir la joie
M.Zundel
Ta parole comme une source p:99 - Ed A.Sigier
Il nous faut vivre nous-mêmes le mystère de l’Incarnation qui se continue à travers nous. comme le secret le plus profond de notre vie. Et c’est bien cela le cœur même de l’Evangile, c’est ce qui fait toute la dignité de la vocation chrétienne ; c’est que l’Incarnation se continue à travers nous…
l’Incarnation se continue à travers nous.
Le chrétien est celui qui poursuit l’Incarnation dans sa vie ; c’est celui qui, sans parler de Dieu, sans avoir besoin d’en parler tout au moins, est lui-même parole de Dieu parce que vivant de la vie de Dieu.
Respirant la Présence de Dieu, il porte en lui ce témoignage qui est son existence même. Il ouvre par sa seule présence un espace de lumière et d’amour. Il peut, sans violer le secret des autres, les atteindre dans leur éternelle intimité. Il peut agir sur les profondeurs de leur âme parce qu’il vit lui-même dans les profondeurs de Dieu.
C’est cela qui doit être pour nous un stimulant constant d’une vie au monde, d’une vie plus belle, plus rayonnante, plus jeune, plus créatrice, plus enthousiaste, une vie qui porte la paix, qui éveille la fraternité, qui fait surgir la joie…
Une vie qui porte la paix… qui fait surgir la joie
M.Zundel
Ta parole comme une source p:98 - Ed A.Sigier
Il nous faut vivre nous-mêmes le mystère de l’Incarnation comme le secret le plus profond de notre vie. Et c’est bien cela le cœur même de l’Evangile, c’est ce qui fait toute la dignité de la vocation chrétienne ; c’est que l’Incarnation se continue à travers nous…
l’Incarnation se continue à travers nous.
Le chrétien est celui qui poursuit l’Incarnation dans sa vie ; c’est celui qui, sans parler de Dieu, sans avoir besoin d’en parler tout au moins, est lui-même parole de Dieu parce que vivant de la vie de Dieu.
Respirant la Présence de Dieu, il porte en lui ce témoignage qui est son existence même. Il ouvre par sa seule présence un espace de lumière et d’amour. Il peut, sans violer le secret des autres, les atteindre dans leur éternelle intimité. Il peut agir sur les profondeurs de leur âme parce qu’il vit lui-même dans les profondeurs de Dieu.
C’est cela qui doit être pour nous un stimulant constant d’une vie au monde, d’une vie plus belle, plus rayonnante, plus jeune, plus créatrice, plus enthousiaste, une vie qui porte la paix, qui éveille la fraternité, qui fait surgir la joie…
Une vie qui porte la paix… qui fait surgir la joie
M.Zundel
Ta parole comme une source p:98 - Ed A.Sigier
Catégories: Méditations | 14/01/2012
Entre nos mains
l’avenir de Dieu
Tu es, toi, le sacrement vivant dela Présence de Dieu. Par toi, il s’exprime et se communique.
Le lieu par excellence d’éveil à cette Présence, c’est l’eucharistie, source et sommet de ton adhésion au Christ crucifié et ressuscité. L’eucharistie, source de transfiguration du monde, invite le chrétien à une permanente conversion.
Cette Présence de Dieu crée en toi comme «un vide créateur» qui fait contrepoids à toutes tes possessions et qui te libère, sans contrainte, en provoquant ta générosité, en créant en toi un espace d’amour dans lequel tu trouveras la vraie liberté, en communion avec tes frères et tes sœurs.
Tu n’as pas à parler de Dieu, tu es invité à le vivre, à communiquer cette Présence au cœur de ton silence, c’est cela être saint. Dieu est totalement remis entre tes mains. Il ne peut s’exprimer dans cette création si tu n’es pas transparent de sa Présence.
Être saint,
c’est ne plus être blessé par ses propres blessures,
mais par celles de Dieu.
Être saint,
c’est être un espace où la liberté respire .
Être saint,
c’est être la joie des autres.
Être saint,
c’est être chargé du destin de Dieu.
Florilège de Maurice Zundel
Ed. Anne Sigier
Catégories: Lu ailleurs | 10/01/2012
Extraits du livre du Père Lev Gillet
Le visage de Lumière : Reflets d’Évangile,
Éditions de Chevetogne, 1966.
Croyez en l’Évangile (Mc 1, 15), ou Croyez à la Bonne Nouvelle, – les deux expressions sont synonymes. La seconde dit seulement en français ce que la première dit en grec. Mais nous sommes devenus si familiers avec le mot « évangile » que celui-ci, pour beaucoup d’entre nous, a perdu quelque chose de sa signification profonde et de sa puissance.
Cette exhortation impérative : Croyez à la Bonne Nouvelle, inaugure le prédication publique de Jésus. Au début de son ministère, le Maître veut se situer lui-même et nous situer dans un climat, une atmosphère, d’espérance et de joie.
La Bonne Nouvelle… L’Évangile de Jésus est-il pour moi une « nouvelle » ? S’il l’a été jadis, l’est-il encore ? L’a-t-il jamais été ?
Ce qui est nouveau» se présente toujours à nous sous deux aspects. D’une part, le «nouveau» met fin à l’«ancien». Toute nouveauté abolit un certain état de chose. Elle se substitue à une situation qui a cessé d’être. L’«ancien» se trouve relégué dans le passé, dans l’inactuel. D’autre part, la nouveauté, par définition, commence quelque chose. Elle nous introduit dans ce qui est « autre » que ce qui était auparavant.
Chaque parole de l’Évangile est une nouvelle. Elle devrait être neuve pour nous chaque fois que nous la lisons. Elle est chaque fois une irruption de l’entièrement autre, de l’entièrement nouveau, dans l’étroit domaine du déjà vu, du déjà lu, du déjà connu, du déjà vécu. Elle est une perte ouverte sur une infinité inouïe et merveilleuse.
Les mots de l’Évangile, pour avoir été entendue maintes fois, cessent de produire en nous l’ébranlement de l’âme, la secousse salutaire. Nous les entendons – une fois de plus ! – avec un esprit fatigué, blasé, non pas incrédule, mais devenu plus eu moins insensible. Nous sommes là, nous sommes devant ta Parole, Seigneur, avec nos fardeaux, nos péchés, nos sollicitudes de ce monde.
Attendons-nous vraiment que tout, en nous, pour nous, soit changé ? Le poids que je porte depuis des années va-t-il être ôté de mes épaules ? Chaque mot – je dirais presque : pris au hasard – de l’Évangile peut-il transformer et emplir ma journée ? Peut-il, de chaque jour, faire une journée nouvelle ?
Oui, si cette parole est écoutée et reçue de tout mon cœur. Car c’est à nous, c’est à vous, c’est à moi, que la nouvelle de Jésus est adressée en tant que nouvelle. Si j’accepte la Bonne Nouvelle de Jésus, ce n’est pas seulement la journée présente qui devient la nouvelle journée. Si j’apprends aujourd’hui du Sauveur, avec un cœur donné, quelque chose que je ne savais pas (et tout ce qui le concerne, et me concerne, est à ré-apprendre de lui, entièrement, chaque jour), c’est moi-même qui, aussitôt, suis changé. La Bonne Nouvelle apporte le guérison, le pardon, la certitude, le lumière. Car les premières choses sont passées… Voici, je rends toutes choses nouvelles (Ap 21, 4-5).
La Bonne Nouvelle de Jésus est « bonne », parce qu’elle est prononcée pour nous par celui qui est l’image humaine de le Bonté incréée, par celui en qui toute Bonté s’est faite chair.
Elle est bonne, parce que son contenu, sa substance, est annonce et promesse de grâce.
Elle est bonne, parce qu’elle fait jaillir eu nous les sources de la joie, de le vraie joie qui surpasse toutes les joies. La Bonne Nouvelle de Jésus est un joyeux message, une Annonciation radieuse.
La Bonne Nouvelle de Jésus
est un joyeux message,
une Annonciation radieuse.
Catégories: Evénements de l'Eglise | 10/01/2012
Le Baptiste n’accepte pas de le baptiser. Jésus insiste. C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi. Voilà comment la lampe s’adresse au soleil, la voix à la Parole, l’ami de l’Epoux à l’Epoux, le plus grand des enfants des femmes au premier-né de toute la création; celui qui avait bondi dans le sein de sa mère à celui qui avait été adoré dans le sein de la sienne, le précurseur présent et futur à celui qui vient d’apparaître et qui réapparaîtra. C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi.
Que Jean ajoute donc : et en me sacrifiant pour toi. Il savait en effet qu’il recevrait le baptême du martyre ; ou, comme Pierre, que ses pieds ne seraient pas seuls purifiés. […]
Mais voici Jésus qui remonte hors de l’eau. En effet, il porte le monde. Avec lui, il le fait monter ; il voit les cIeux se déchirer et s’ouvrir , alors qu’Adam les avait fermés pour lui et sa descendance, quand il fut expulsé du paradis que défendait l’épée de feu.
Alors l’Esprit atteste sa divinité, car il accourt vers celui qui est de même nature. Une voix descend du ciel, pour rendre témoignage à celui qui en venait ; et, sous l’apparence d’une colombe, elle honore le corps, puisque Dieu, en se montrant sous une apparence corporelle, divinise aussi le corps. C’est ainsi que, bien des siècles auparavant, une colombe est venue annoncer la bonne nouvelle de la fin du déluge. […]
Pour nous,
honorons aujourd’hui
le baptême du Christ.
Grégoire de Naziance
Catégories: Méditations | 9/01/2012
L’or, l’encens et la myrrhe
Guidés par l’étoile, les mages venant d’Orient jusqu’à Bethléem sont entrés dans la maison où la bienheureuse Vierge Marie demeurait avec l’enfant ; ouvrant leurs trésors, ils ont offert trois dons au Seigneur : l’or, l’encens et la myrrhe, par lesquels ils l’ont confessé vrai Dieu, vrai homme et vrai roi. Ce sont bien les dons que la sainte Eglise ne cesse d’offrir à Dieu son Sauveur.
Elle offre l’encens
lorsqu’elle le confesse et croit en lui
comme étant le véritable Seigneur, créateur de l’univers ;
Elle offre la myrrhe
lorsqu’elle affirme qu’il a pris la substance de notre chair,
dans laquelle il a voulu souffrir et mourir pour notre salut ;
Elle offre l’or
quand elle n’hésite pas à proclamer
qu’il règne éternellement avec le Père et l’Esprit Saint…
Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123),
1er sermon sur l’Épiphanie
Catégories: Méditations | 8/01/2012
Une nouvelle année
dans la main du Seigneur
– sans savoir si nous vivrons
la fin de cette année.
Mais si nous buvons chaque jour
à la source du Sauveur,
alors chaque jour
nous entraînera
plus profondément
dans la vie éternelle »
Edith Stein 6-1-1941
Catégories: Lu ailleurs | 1/01/2012
“Le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous.” (Jn 1,14) Selon les Ecritures, c’est maintenant la faveur gracieuse de Dieu, une bonté et un amour pour l’être humain qui sont apparus. Un Dieu humain que la liturgie russe orthodoxe présente par de fortes expressions:
“Il est emmailloté de langes,
Lui qui par essence est invisible;
Il est étendu dans une crèche,
Lui qui a affermi les cieux;
Il nous est né petit enfant le Dieu d’avant les siècles;
le Créateur enfante sa propre créature.
Est mis au monde le suressentiel
et la terre offre une grotte à l’Inaccessible.
L’Eternité et le temps s’embrassent”
(Kondakion fête de la Nativité)
En Jésus de Nazareth, les chrétiens découvrent le visage humain de Dieu, un Verbe dit Logos, Christ Kurios ou Theos, un regard poétique de Dieu fait chair, soit une attestation, une révélation de l’amour de Dieu pour cette terre.
Aussi pour les Evangiles, parler du regard du Christ, c’est découvrir en Lui ce regard créateur de Dieu, un regard devenu tangible, perceptible aux yeux de tous…
“Dieu se fait voir,
Dieu parle du Dieu qu’Il a vu.
Dieu ne peut être compris que par Dieu”
(Saint Hilaire)
André Fortier - Ce Dieu au regard poétique
Catégories: Lu ailleurs | 31/12/2011
C’est par sa Parole que Dieu a créé l’univers. Par le souffle de sa bouche, la Parole, émise et proférée par Dieu, devient événement.
L’émergence du monde est le commencement du temps et de l’espace. Elle est le début du chemin que le Fils de Dieu va parcourir avec les êtres humains et parmi eux. Sa Parole façonne notre vie et nous sommes appelées à l’accomplir chaque jour.
Jésus, Marie et Joseph sont nos modèles, eux qui n’aimaient, ne cherchaient, ne voulaient que Dieu Seul en toutes choses. Leur regard était pur de toute volonté de possession et de domination.
Il reflétait l’amour du Créateur. « Un regard qui nous fait voir le monde dans sa gratuité. Un regard de pauvre qui fait de l’être humain un témoin et un relais de l’Amour créateur. » (Eloi Leclerc)
Catégories: Méditations | 30/12/2011
Luc établit une comparaison et même une certaine opposition entre le couple Zacharie/Élizabeth, qui se situe à la fin de l’Ancien Testament, dont la foi hésitante et questionnante de Zacharie est un symbole et le coupleMarie/Joseph, humblement fidèles à la Loi et surtout ouverts à l’Esprit.
Entre les deux se trouvent les deux vieillards Syméon et Anne, en qui s’incarne toute l’attente confiante de l’Ancien Testament. Ils se situent au point de rupture.
Jérusalem, le Temple, deux espaces par excellence de la présence du Dieu d’Israël au milieu de son Peuple, aujourd’hui lieux de l’aboutissement des antiques promesses transmises au peuple de Dieu par le message de plusieurs prophètes.
Ce geste public des parents amenant l’enfant Jésus exprime la continuité et la rupture entre l’autrefois du peuple de Dieu et la réalisation définitive des promesses. Dieu vient à la rencontre de son peuple dans son temple. Mais le lieu de la théophanie n’est plus le Temple mais la personne de Jésus.
Le lieu de la théophanie n’est plus le Temple
mais la personne de Jésus.
Luc établit une comparaison et même une certaine opposition entre le couple Zacharie/Élizabeth, qui se situe à la fin de l’Ancien Testament, dont la foi hésitante et questionnante de Zacharie est un symbole et le coupleMarie/Joseph, humblement fidèles à la Loi et surtout ouverts à l’Esprit.
Entre les deux se trouvent les deux vieillards Syméon et Anne, en qui s’incarne toute l’attente confiante de l’Ancien Testament. Ils se situent au point de rupture.
Jérusalem, le Temple, deux espaces par excellence de la présence du Dieu d’Israël au milieu de son Peuple, aujourd’hui lieux de l’aboutissement des antiques promesses transmises au peuple de Dieu par le message de plusieurs prophètes.
Ce geste public des parents amenant l’enfant Jésus exprime la continuité et la rupture entre l’autrefois du peuple de Dieu et la réalisation définitive des promesses. Dieu vient à la rencontre de son peuple dans son temple. Mais le lieu de la théophanie n’est plus le Temple mais la personne de Jésus.
Le lieu de la théophanie n’est plus le Temple
mais la personne de Jésus.
Luc établit une comparaison et même une certaine opposition entre le couple Zacharie/Élizabeth, qui se situe à la fin de l’Ancien Testament, dont la foi hésitante et questionnante de Zacharie est un symbole et le couple Marie/Joseph, humblement fidèles à la Loi et surtout ouverts à l’Esprit.
Entre les deux se trouvent les deux vieillards Syméon et Anne, en qui s’incarne toute l’attente confiante de l’Ancien Testament. Ils se situent au point de rupture.
Jérusalem, le Temple, deux espaces par excellence de la présence du Dieu d’Israël au milieu de son Peuple, aujourd’hui lieux de l’aboutissement des antiques promesses transmises au peuple de Dieu par le message de plusieurs prophètes.
Ce geste public des parents amenant l’enfant Jésus exprime la continuité et la rupture entre l’autrefois du peuple de Dieu et la réalisation définitive des promesses. Dieu vient à la rencontre de son peuple dans son temple. Mais le lieu de la théophanie n’est plus le Temple mais la personne de Jésus.
Le lieu de la théophanie n’est plus le Temple
mais la personne de Jésus.
Catégories: Méditations | 30/12/2011