“Sa manière de dire oui, non seulement résume et anticipe tous les oui de l’humanité, passée et à venir, mais elle représente une consécration si profonde de soi, qu’à notre différence et à la différence des meilleurs d’entre nous, qu’on apellent des “saints” tant ils se sont donnés puissamment au Seigneur, Marie se condense tout entière et sans laisser de “reste” en cet acquiescement.” (G.Martelet – L’au-delà retrouvé)
“Que Notre-Dame de l’Avent,
nous aide à dire oui au Seigneur
qui saura combler notre vie!
Nous pourrons, ainsi,
vivre à son exemple
dans la confiance.”
(Benoît XVI)
Catégories: Méditations | 8/12/2011
La fleur la plus belle qui ait germé de la Parole de Dieu est la Vierge Marie. Elle constitue les prémices de l’Eglise, jardin de Dieu sur terre…
Dans l’Eglise, il existe une lutte perpétuelle entre le désert et le jardin, entre le péché qui rend la terre aride, et la grâce qui l’irrigue pour qu’elle produise des fruits abondants de sainteté.
Nous prions donc la Mère du Seigneur afin qu’elle nous aide, en ce temps de l’Avent, à « redresser » nos voies, en nous laissant guider par la parole de Dieu.
Benoit xvi – décembre 2009
Catégories: Méditations | 7/12/2011
De Benoît XVI
Faire preuve de bonté toute une vie durant; vivre la foi au quotidien et mettre son amour à l’épreuve des faits jusqu’à la mort. Les gens qui ont vécu au IVe siècle ont été les témoins de ce miracle, en côtoyant Nicolas.
Toutes les histoires de miracles que l’hagiographie a rapportées par la suite, n’altèrent en rien ce miracle fondamental que les gens ont accueilli avec étonnement et gratitude comme l’étoile du matin qui resplendit de la lumière du Christ.
Cet homme leur a permis de comprendre ce que signifie la foi en l’incarnation de Dieu, l’étoile du matin qui resplendit de al lumière du soleil levant.
Cette description de Saint Nicolas coïncide avec les plus anciens symboles relatifs à la signification de l’Avent.
Nous pouvons raviver la flamme de ce qui est propre à l’humain qu’en offrant à un monde obscur l’espérance et la joie à partir de la lumière reçue du Dieu incarné.
Tel est le message que nous pouvons retenir en croisant ici et là des figures de St Nicolas, le message d’une humanité appelée à irradier d’une lumière nouvelle, le message de l’attention à porter aux persécutés, aux pauvres, aux humbles.
(Magnificat - Décembre 2011 p:89)
Catégories: Lu ailleurs | 6/12/2011
“Il faut souligner l’importance du « faire » ; Jésus a été un réalisateur, il ne s’est pas contenté de parler du bien en soi, ou d’encourager les autres à le pratiquer.
Jésus fut un passant ; il « est passé » en son temps, comme nous passons dans le nôtre. Il a connu la précarité et le côté « fuyant » de l’existence. Son temps de vie publique fut même particulièrement court pour un Maître spirituel qui marque à ce point l’histoire depuis vingt siècles!
Mais quand il passait de village en village, il faisait de ces fragiles instants de rencontre des moments de vérité existentielle, où le passant devenait passeur d’humanité.
Alors, sa parole, son geste, son cri ou sa confidence ouvraient aux heureux bénéficiaires le passage vers un monde nouveau, celui de la famille de Dieu : « Celui qui fait le bien est de Dieu » (3 Jn, 11). (Mgr Gaillot).
Les paroles et les gestes de Jésus vont toujours dans le sens de la vie. Il nous révèle le Dieu de la vie qui s’engage en se liant avec chacun de nous, jusque dans les situations de détresse.
Le Connaître, Lui Jésus, est, pour nous tous les baptisés, une bénédiction et un appel à être, nous aussi, une bénédiction pour le monde, en particulier pour ceux qui souffrent.
C’est en imitant ce que Jésus, Verbe de Dieu fait chair, a fait sur la terre que nous donnons le Verbe de Dieu au monde.
Il ne s’agit pas seulement pour nous de faire des choses, de poser des gestes, de dire des parole.
Il s’agit beaucoup plus profondément d’être transformés du dedans afin que notre vie quotidienne laisse passer le courant de vie qui vient du Père comme Jésus dont “l’existence même est de venir du Père” ( T. Radcliffe).
Catégories: Méditations | 5/12/2011
« Comme précurseur du Christ,
il a eu le privilège d’annoncer le premier
le royaume des cieux. »
(St Jérôme)
” Depuis le péché d’Adam, bien des fois Dieu avait fait choix d’hommes à qui il a fait entendre sa parole, Enoch, Noé, Abraham, Jacob, Joseph, Moïse ; et à aucun de ces hommes, il n’avait parlé d’un séjour dans le royaume des cieux.
Il révèle son nom à Moïse ; Aaron se tient devant lui, consacré par l’onction, revêtu de ses riches ornements sacerdotaux, portant en main sa verge miraculeuse ; viennent les juges puissants dans leurs œuvres, David, l’homme selon son cœur, Salomon qu’il remplit de sagesse, Elie qui la pouvoir de fermer le ciel, Elisée qui ressuscite les mots. Aucun ne nous parle de ce royaume.
Venez à Jean : entendez la voix d’allégresse, la voix de miséricorde, la voix qui promet la grâce et la gloire inconnues jusque-là : faites pénitence, car le royaume des cieux est proche.
Cette parole, seul celui-là peut la faire entendre qui ose les bases d’un testament nouveau. Depuis Adam jusqu’à Jean, les voix qui se faisaient entendre étaient des voix plaintives. Il y avait double sujet de pleurer : les fautes étaient nombreuses et on n’avait pas le remède… Jean nous montre dans la pénitence le remède au péché : La voix de la tourterelle se fait entendre en notre terre. » (St Pierre Damien – sermon sur la Nativité)
« Si l’on ne se repent pas de sa vie passée,
on ne peut commencer une vie nouvelle. »
St Augustin
Dans la vie de l’être humain dont le cœur est tout un monde, « quatre choses peuvent rendre un chemin mauvais : les montées, les bas-fonds, les tournants, les aspérités. » (Cajetan).
A la suite de Jean-Baptiste, laissons Dieu parler à notre cœur. Il nous parle de paix et de justice, de libération intérieure et de conversion véritable.
« Dans votre cœur, par de bonnes dispositions, préparez donc la voie au Seigneur : par des œuvres parfaites rendez droite la voie de votre vie afin que la parole de Dieu puisse s’avancer en vous sans rencontrer d’obstacles. » (Origène)
« Il faut que l’avènement du Christ se fasse en chacun(e) de nous. Que nous servirait que le Christ fut venu dans la chair, s’il ne venait dans notre âme ? Prions pour que son avènement se fasse chaque jour en nous et que nous puissions dire : je vis maintenant mais ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi. ” (Origène)
Catégories: Méditations | 4/12/2011
Avant la venue de l’Enfant, Marie et Joseph étaient unis par un amour fait de respect et d’attention.
Nous n’avons pas de détails, mais la scène qui nous raconte l’attitude de Joseph quand il apprend que sa fiancée attend un enfant, fruit de la puissance de Dieu, est significative de ces relations. Par la suite – comme nous l’avons déjà évoqué – toutes les scènes de l’enfance qui sont rapportées nous montrent ce couple profondément uni par le service de Dieu dans leur dévouement à l’Enfant.
Venant habiter parmi les hommes, le Verbe crée une famille, un foyer dont l’unité dépasse celle de tous les foyers : un couple servant Dieu à qui il s’est donné sans réserve ni réticence, l’accueillant avec une joie toujours croissante, le découvrant chaque jour dans cet enfant, ce jeune homme qu’ensemble ils aiment et ils servent, un enfant duquel Luc nous dit simplement après l’épisode du temple : « Et Il leur était soumis » (2, 51). Cette courte phrase nous fait pressentir toute une vie d’amour, de relations simples et délicates, celles qui se tissent dans la banalité du quotidien.
La présence de Jésus fait donc de Nazareth la première communauté chrétienne où la communion atteint sa perfection. (Sr M.Paule – sfb 1980)
Catégories: Méditations | 1/12/2011
“Luther, à qui l’on posa la question de savoir ce qu’il ferait, s’il savait que la parousie surviendrait le lendemain ou le même jour, eut cette réponse extraordinaire: « je planterai un arbre! »… une réponse qui témoigne d’une intelligence du temps de l’homme tout à fait particulière et d’une perception de sa relation dynamique avec l’éternité de Dieu.
L’espérance d’une parousie imminente est, ici, génératrice d’engagement culturel et politique. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle est le motif d’un investissement dans le temps. Elle porte à des actes de foi (et d’investissement) promis, du fait de la parousie, à des fruits éternels.” (Michel JOHNER – La Revue réformée)
Catégories: Lu ailleurs | 28/11/2011
“Veillez… Veillez!” (Mt 13,33-37)
L’Evangile de ce premier dimanche du Temps de l’Avent est un appel incessant à la vigilance dans l’attente de la venue ultime du Christ ; une invitation pressante à être prêts à l’accueillir lorsqu’Il arrivera à l’improviste car nous ignorons quand viendra le moment.
Cette attente active doit être habitée par la confiance et l’assurance. Le Seigneur nous a dit : Je serai avec vous tous les jours de votre vie !. Nous ne sommes pas seuls. La Sagesse divine demeure avec nous:
« Celui qui veille dès le matin pour la chercher n’aura pas de peine, car il la trouvera assise à sa porte. Ainsi, penser à elle, c’est la parfaite prudence, et celui qui veillera pour l’acquérir sera bientôt en repos. Car elle se tourne de tous côtés, cherchant ceux qui sont dignes d’elle; elle se montre joyeusement à eux sur les chemins, et elle va au-devant d’eux avec une admirable providence. » (Sg 6, 15-17)
Nous devons « hâter » la venue du Seigneur parmi nous.
Le temps de l’Avent, temps de l’attente de Celui qui doit venir, de Celui qui ne cesse de venir, de Celui qui vient en nous pour ouvrir des chemins d’humanité, de respect de la Terre, d’accueil de l’univers tout entier et de son histoire.Le temps de l’Avent ne se limite pas à ses quatre semaines. Il embrasse toute l’histoire de la Création pour devenir le temps du zèle pour le Jour unique (Za 14,6-9), le Jour de l’Unique ” (Gn 1,5).
« Nous pourrions dire que l’Avent est le temps
où les chrétiens doivent réveiller dans leur coeur l’espérance
de pouvoir, avec l’aide de Dieu, renouveler le monde. »
(Benoît XVI).
Catégories: Méditations | 27/11/2011
Saint Bernard, dans le 5e sermon pour le temps de l’Avent, nous enseigne qu’il y a trois venues du Seigneur :
La première venue, c’est la naissance de Jésus à Bethléem, Verbe fait chair pour ramener, avec Lui, dans le sein du Père, toute l’humanité, tout le créé.
La troisième venue est celle de l’attente du retour du Christ dans la gloire que nous chantons à chaque célébration eucharistique, après la consécration : « … nous attendons ta venue dans la gloire ».
Entre la première et la troisième venue, il y en a une deuxième. Et ce temps intermédiaire, c’est aujourd’hui car le Seigneur vient à nous chaque jour.
« Le souffle de l’être humain
est une lampe d’éternité »
Prov 20, 27
Veillons à ce que cette lampe soit constamment allumée. Elle est le signe de notre attente de la venue du Seigneur, de notre fidélité à sa Parole.
Par Son Fils Lui-même, le Verbe éternel fait chair, Dieu parle en notre coeur. Il parle au cœur de l’Eglise dans Sa Parole annoncée, écoutée, méditée, célébrée et vécue en communauté.
Benoît XVI nous invite à être des familiers de la Parole de Dieu car l’Eglise, fondée sur la Parole de Dieu, en “naît et en vit ” . (Verbum Domini) . Elle est “ le cœur même de la vie chrétienne ” .
« Vous attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C’est lui qui vous fera tenir solidement jusqu’au bout. Et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Dieu est fidèle, lui qui vous appelés à vivre en communion avec son Fils. » (I Cor 1,7-9)
Catégories: Evénements de l'Eglise | 26/11/2011
Plus je pense aux souffrances humaines de ce monde et à mon désir de les soulager, plus je prends conscience à quel point il est important de ne pas me laisser paralyser par des sentiments d’impuissance et de culpabilité.
Il me faut plus que jamais être fidèle à ma vocation : je suis appelé à bien faire les petites choses qui me sont confiées et à goûter la joie et la paix qu’elles m’apportent.
Je dois résister à la tentation de laisser les forces des ténèbres m’entraîner vers le désespoir et faire de moi une autre de leurs nombreuses victimes. Je dois garder mon regard fixé sur Jésus et sur ceux qui l’ont suivi, confiant que je saurai suivre pleinement ma mission : être dans le monde un signe d’espérance.
Henri Nouwen, Vivre sa foi au quotidien.
Catégories: Lu ailleurs | 25/11/2011