« La Vierge était absolument certaine de la résurrection de son Fils puisqu’il l’avait si ouvertement prédite ; mais elle en ignorait l’heure qui, en effet, ne se trouve nulle part déterminée. Elle passa donc la nuit du Grand Samedi, qui lui parut bien longue, à réfléchir sur l’heure possible de la résurrection. Sachant que David a, plus que les autres Prophètes, parlé de la Passion du Christ, elle parcourut le psautier, mais n’y trouva nulle indication de l’heure.
Cependant, au psaume 56, David, parlant en la personne du Père à son Fils, dit : « Eveille-toi, ma gloire, éveille-toi ma harpe et ma cithare. » Et le Fils répondit : « Je m’éveillerai à l’aurore…«
Quand la Vierge Marie sut l’heure de la résurrection, je vous laisse penser avec quel empressement elle se leva pour voir si l’aurore venait. »
saint Vincent Ferrier.
Sur la Sainte Pâque
Catégories: Lu ailleurs | 31/03/2018
« Jésus, Marie et Joseph n’aimaient, ne voulaient, ne cherchaient que Dieu seul en toutes choses. » (Const. art 2)
La Sainte Famille a été constituée en vue du Projet du Père, inspirée, ordonnée par sa seule volonté. Le « Me voici » de Jésus, de Marie et de Joseph a constitué le « Nous voici » de la famille. Chacun a consenti, dans l’Esprit, à la volonté du Père pour sa gloire et le salut du monde, « ne cessant d’être unis à Dieu et de conformer tous leurs actes à sa sainte volonté » (6), ils sont devenus, ensemble, terre de la promesse, terre de l’Alliance:
Jésus: « Me voici, O Dieu pour faire ta volonté » (Hé 10,7)
« Ma nourriture est de faire la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jn 4,34)
Marie: « Voici la servante du Seigneur,
qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38)
Joseph: « fit ce que l’ange lui avait dit de la part du Seigneur… » (Mt 1,24)
Cette disponibilité au Père a été « le ciment d’union » de la vie de la famille sainte qu’ils ont formée ensemble. Ils ont tout donné, se sont entièrement soumis, et n’ont désiré et cherché que Dieu Seul et son Royaume de justice et de paix. Ils ont refusé tout ce qui n’était pas Dieu ou de Dieu.
Leur vie a été saisie, envahie par Dieu Seul, feu brûlant qui a donné sens à leur « vie trinitaire ». Jésus, marie et joseph nous appellent à vivre sans crainte, avec amour et liberté de coeur, sous le regard divin, cette même ouverture à Dieu Seul. Ils nous invitent à entrer avec zèle, détachement, dans une recherche active de sa volonté et dans une continuelle confrontation aux exigences de l’Evangile.
Obéissance, consentement, offrande pour le Royaume sont le chemin à suivre pour demeurer, comme Famille, à l’école de Jésus, Marie et Joseph, en communion à la volonté du Père. Ceci exige une profonde attitude d’écoute et de discernement, d’intériorisation et de contemplation.
Point rencontre N°2
Doc sfb 1997
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 19/03/2018
St Joseph.
« Je le vénère beaucoup…
Inspirons-nous de lui. Il est le saint du service…
N’oublions jamais que le vrai pouvoir c’est le service !
Le service,
c’est ce qui atteint
son sommet lumineux sur la Croix !
Le service,
c’est d‘abord la compassion et la tendresse.
Nous ne devons jamais en avoir peur ! »
Pape François
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 19/03/2018
L’image du grain de blé est souvent utilisée par le Seigneur Jésus parce qu’elle pouvait être facilement comprise de tous. Par exemple, dans la parabole du semeur qui sème sa semence (Matthieu 13). Le grain de blé est semé en terre et meurt. Mais ensuite il germe et surgit de la terre en portant du fruit, beaucoup de fruit. Christ a dû mourir et être enseveli avant de ressusciter, lui « les prémices » d’une immense moisson. Ces choses avaient déjà été annoncées prophétiquement (Ps. 126 : 5-6)…
Un grain de blé, bien que très petit, contient un germe de vie. Lorsqu’il est mis en terre, la germination s’effectue lentement : une jeune pousse prend naissance et grandit ; la nouvelle plante va croître jusqu’à ce qu’elle porte du fruit, un grand nombre de grains, tous issus du même grain et ayant la même nature que lui. Quelle belle image de la mort de Christ et de la puissance de vie qui était la sienne !
Cette même image est employée à propos de la résurrection (1 Cor. 15 : 35-38).
Les grains de blé portent les mêmes caractères que celui qui est tombé en terre. De même le chrétien est de la même nature que Christ et porte les mêmes caractères que Lui. Nous sommes appelés à lui ressembler (1 Jean 3 : 16).
@ bible-notes.org
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 18/03/2018
L’appel de Jésus est radical : il ose appeler à perdre sa vie à cause de lui.
A la réflexion, ce mouvement : perdre pour gagner, s’enracine dans notre condition humaine. Le plus beau déploiement humain suppose de renoncer à savoir ce que l’on devient. Il faut donc développer ses talents, tirer profit des expériences et des opportunités de la vie, mais progresser aussi dans la capacité à tout remettre, à ne rien mesurer soi-même : au bout du compte, l’appel de Dieu m’arrache à moi-même et me fait devenir ce que je ne peux avoir prévu d’être.
La beauté d’une vie ne vient pas de ce qu’elle produit mais de sa fécondité.
Mgr E. de Moulins-Beaufort
Texte de la Conférence de Carême du 30 mars 2014
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 17/03/2018
« La vieillesse
est tranquillité et prière » …
Oui nous sommes vieux…
mais la vieillesse est le siège de la sagesse.
Alors transmettons cette sagesse aux jeunes,
comme le bon vin, qui, après des années,
devient meilleur »
Pape François
Catégories: Lu ailleurs | 9/03/2018
Au centre de la conscience nationale juive et de la vie spirituelle du peuple était le Temple. Or l’épisode dit de la « purification du Temple », qui pourrait aussi s’appeler « substitution des Temples », remet profondément en cause ce pilier de la pratique religieuse où Jésus lui-même, comme ses parents, vient pour se recueillir et enseigner.
Cet épisode, le plus violent de sa prédication si l’on suit le texte de Jean, voit Jésus chasser les marchands, pour affirmer qu’il est le nouveau Temple promis pour adorer le Père…
Lire la suite : le Christ et les vendeurs du Temple
Extrait de « La Loi, le Temple et l’Esprit Saint
Jésus et les traditions juives du Ier siècle »
par Lise Barucq, Léonard Dauphant
Catégories: Lu ailleurs | 3/03/2018
À quoi sommes-nous appelés à la lumière de ce récit ?
– À oser faire une lecture chrétienne et même pascale de nos existences et de l’histoire de notre humanité. Le secret du monde, ce n’est pas la lutte à mort entre le Bien et le Mal, ce n’est évidemment pas la victoire du mal, c’est la puissance révélatrice et libératrice de Jésus à l’intérieur de notre humanité.
Que le geste du lavement des yeux soit le signe de cette conversion au Christ ! L’eau étalée sur nos paupières, c’est un signe baptismal ! C’est un geste d’illumination. Faisons ce geste avec attention, avec insistance ! Seigneur, viens m’ouvrir à ta présence ! Que je voie le monde dans ta lumière !
– Et puis, que le sacrement du pardon, de la réconciliation, soit un acte de reconnaissance, dans tous les sens du terme :
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reconnaître la proximité du Christ que rien n’empêche de venir, de passer, d’agir, et de nous faire du bien,
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reconnaître ce qui résiste en nous à cet accueil, ce qui nous ferme les yeux au réel de Dieu et des autres, ce qui nous enferme en nous-mêmes,
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accepter que ce sacrement du pardon soit ce qu’il est en profondeur : comme une petite résurrection, comme un passage, avec le Christ, des ténèbres à la lumière, et à la joie de voir les autres et le monde, et nous-mêmes, dans cette lumière pascale. Oui, qu’il soit comme une suite et une actualisation en nous du baptême, de la Pâque du Christ en nous ! Alléluia !
Mgr Dagens – Evêque émérite d’Angoulème
Catégories: Lu ailleurs | 1/03/2018