C’est l’effacement de Jésus le jour de l’Ascension
qui  a rendu possible  la vie et le témoignage de l’Eglise depuis vingt siècles.
Son absence n’a pas seulement permis l’Ecriture qui nous transmet son message.  Elle engendre encore aujourd’hui cette  Ecriture vive, cette Ecriture imprévisible  que tracent jour après jour les disciples de Jésus disséminés sur tous les chemins du monde.
Ce Jésus que nous aimons sans l’avoir vu,  ce Jésus qui peuple nos solitude et qui hante nos communions, il nous échappe toujours dès que nous cherchons à mettre la main dessus. II est devant nous, au-delà des personnages dans lesquels nous voulons l’enfermer.  Et cela  est bien ainsi, car le posséder une fois pour toutes  selon son visage historique,  dogmatique, culturel, politique,  ce serait déjà ne plus rechercher son absence ardente.
Claude Geffré – Un espace pour Dieu.
Icône copte: Hani Barsoum
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