Le pharisien et le publicain
« Déjà son attitude était un indice du contentement qu’il éprouvait de lui-même et de sa suffisance. » (St Basile)
« Il priait en se parlant à lui-même »
« Cette prière en effet n’allait pas plus loin que lui; elle n’allait pas à Dieu. En tout acte d’orgueil, l’homme revient à lui-même. » (St Basile)
« Il semblait rendre grâce à Dieu: la parole qu’il adressait à Dieu avait la forme de l’action de grâces, et en réalité il s’exaltait lui-même. » (Théophylacte)
« Je ne suis pas comme ce publicain »
Qu’a-t-il demandé à Dieu? Vous le chercheriez vainement dans ses paroles. Il allait prier, et au lieu de prier, il ne fait que se louer, et de plus insulter celui qui priait véritablement. » (Théophylacte)
« Insulter le pécheur, ce n’est pas louer Dieu »
St Jean Chrysostôme
« Le publicain, au contraire se tenait éloigné, n’osant levé les yeux vers le ciel: mais il se frappait la poitrine en disant: O Dieu, ayez pitié de moi pauvre pécheur. »
« Mais Dieu n’était pas loin de lui car Dieu est proche de ceux qui ont le coeur contrit. » (St Augustin)
« La conscience de ses fautes le repoussait loin de Dieu, mais sa piété l’amenait à Dieu.. il n’osait pas regarder mais Dieu le regardait, car Dieu regarde celui qui est humble. Il était écrasé par sa conscience, mais soulevé par son espérance. »(St Augustin)
« Combien quand ils ont commis des fautes les rejettent sur les autres, sur le monde, le démon, la fatalité. Ceux-là ne se frappent la poitrine, ils frappent la poitrine des autres. » (St Bernardin de Sienne)