Quand nous regardons la lampe du saint Sacrement, et que nous sommes avertis par son silence même, du silence du Christ également présents, nous ne pouvons pas nous sentir attirés vers ces divines profondeurs, nous ne pourrons pas penser que nous sommes nous-mêmes une vivante cathédrale, et que c’est dans le tabernacle de nous-mêmes que le Christ veut aujourd’hui Se communiquer à tout l’Univers.
M.Zundel
– Ton visage ma lumière p: 462-463 – Ed MamE
Catégories: Eucharistie et Adoration | 10/06/2012
Seigneur, ce n’est pas parce que l’on m’a dit que vous étiez le Fils de Dieu que j’écoute votre parole; mais votre parole est belle, au-dessus de toute parole humaine, et c’est à cela que je reconnais que vous êtes le Fils Dieu. (…)
J’attendais toujours plus de sagesse, de lecture, de connaissance, comme si la sagesse des hommes n’était pas folie devant Dieu (1 Cor 1,18-31).
Seigneur, je viens à vous comme un enfant; comme l’enfant que vous voulez que je devienne, comme l’enfant que devient celui qui s’abandonne à vous.
Je résigne tout ce qui faisait mon orgueil et qui près de vous ferait ma honte. J’écoute et vous soumets mon coeur. (André Gide)
Catégories: Lu ailleurs | 9/06/2012
Verbe incréé! source féconde
De justice et de liberté!
Parole qui guéris le monde!
Rayon vivant de vérité!
Est-il vrai que ta voix d’âge en âge entendue,
Pareille au bruit lointain qui meurt dans l’étendue,
N’a plus pour nous guider que des sons impuissants?
Et qu’une voix plus souveraine,
La voix de la parole humaine,
Étouffe à jamais tes accents?
Mais la raison c’est toi! mais cette raison même,
Qu’était-elle avant l’heure où tu vins l’éclairer?
Nuage, obscurité, doute, combat, système,
Flambeau que notre orgueil portait pour s’égarer!
Tu parais! ton verbe vole,
Comme autrefois la parole
Qu’entendit le noir chaos
De la nuit tira l’aurore,
Des cieux sépara les flots
Et du nombre fit éclore
L’harmonie et le repos!
Ta parole créatrice
Sépare vertus et vice,
Mensonges et vérité;
Le maître apprend la justice,
L’esclave la liberté;
L’indigent le sacrifice,
Le riche la charité!
Un Dieu créateur et père,
En qui l’innocence espère,
S’abaisse jusqu’aux mortels!
La prière qu’il appelle
S’élève à lui libre et belle
Sans jamais souiller son aile
Des holocaustes cruels!
Nos iniquités, nos crimes,
Nos désirs illégitimes,
Voilà les seules victimes
Qu’on immole à ses autels!
L’immortalité se lève
Et brille au-delà des temps;
L’espérance, divin rêve,
De l’exil que l’homme achève
Abrège les courts instants;
L’amour céleste soulève
Nos fardeaux les plus pesants;
Le siècle éternel commence,
Le juste a sa conscience,
Le remords son innocence,
L’humble foi fait la science
Des sages et des enfants!
Lamartine
Harmonies poétiques et religieuses – 1859 p: 235-237
Catégories: Lu ailleurs | 8/06/2012
Notre Père
que ton Nom soit sanctifié
par notre façon d’agir.
Que ton règne vienne
par notre façon de vivre ensemble
le partage des richesses
qui nous différencient.
Que ta volonté soit faite
par notre façon de nous pardonner,
de nous accepter,
de nous faire renaître
continuellement
et quotidiennement.
Pardonne-nous nos offenses
quand nous faisons des pas de réconciliation
avec les nôtres, avec Toi, mon Dieu,
avec nous-mêmes,
et tout simplement avec la vie.
Rends-nous forts ensemble
pour témoigner de Toi
dans notre société de consommation
qui peut parfois nous endormir.
Et enfin,
délivre-nous de nos peurs,
de nos inquiétudes,
de nos lassitudes.
Fais communautairement de nous
des témoins de ta joie
dans notre milieu de vie et de travail
et apprends-nous, Seigneur,
que nous pouvons être solidaires,
même sur le douloureux chemin
de nos différences.
Amen.
Auteur inconnu
Catégories: Lu ailleurs | 5/06/2012