[:en]Dans Gn 2, on lit que Dieu prend l’humain et le place dans le jardin pour le cultiver et le garder.6 Cultiver, on voit bien ce que cela veut dire, c’est tout le travail de mise en valeur de la création, mais garder le jardin ? Cela peut aussi vouloir dire : protéger. Depuis quelques décennies, ce commandement qui nous appelle à protéger le jardin prend un écho différent ! Un philosophe contemporain, Hans Jonas, rappelle qu’un nouvel impératif catégorique s’adresse à notre génération : « Sache te modérer pour laisser une terre habitable à tes enfants ». L’impératif écologique qui se pose aujourd’hui rappelle que Dieu place l’humain dans le jardin, non seulement pour le cultiver mais aussi pour le garder. Quand la Torah a été écrite, la question écologique n’était pas derrière ce versetlà, mais de nos jours, nous pouvons actualiser le premier commandement que Dieu donne à l’humain dans : « cultive et protège le jardin », avec toutes les significations que peut avoir ce verset lu avec cette clé d’actualisation. [:es]Dans Gn 2, on lit que Dieu prend l’humain et le place dans le jardin pour le cultiver et le garder.6 Cultiver, on voit bien ce que cela veut dire, c’est tout le travail de mise en valeur de la création, mais garder le jardin ? Cela peut aussi vouloir dire : protéger. Depuis quelques décennies, ce commandement qui nous appelle à protéger le jardin prend un écho différent ! Un philosophe contemporain, Hans Jonas, rappelle qu’un nouvel impératif catégorique s’adresse à notre génération : « Sache te modérer pour laisser une terre habitable à tes enfants ». L’impératif écologique qui se pose aujourd’hui rappelle que Dieu place l’humain dans le jardin, non seulement pour le cultiver mais aussi pour le garder. Quand la Torah a été écrite, la question écologique n’était pas derrière ce versetlà, mais de nos jours, nous pouvons actualiser le premier commandement que Dieu donne à l’humain dans : « cultive et protège le jardin », avec toutes les significations que peut avoir ce verset lu avec cette clé d’actualisation. [:fr]
“Dans Gn 2, on lit que Dieu prend l’humain et le place dans le jardin pour le cultiver et le garder. Cultiver, on voit bien ce que cela veut dire, c’est tout le travail de mise en valeur de la création, mais garder le jardin ? Cela peut aussi vouloir dire : protéger.
Depuis quelques décennies, ce commandement qui nous appelle à protéger le jardin prend un écho différent ! Un philosophe contemporain, Hans Jonas, rappelle qu’un nouvel impératif catégorique s’adresse à notre génération : « Sache te modérer pour laisser une terre habitable à tes enfants ».
L’impératif écologique qui se pose aujourd’hui rappelle que Dieu place l’humain dans le jardin, non seulement pour le cultiver mais aussi pour le garder. Quand la Torah a été écrite, la question écologique n’était pas derrière ce verset là, mais de nos jours, nous pouvons actualiser le premier commandement que Dieu donne à l’humain dans : « cultive et protège le jardin », avec toutes les significations que peut avoir ce verset lu avec cette clé d’actualisation.”
Pasteur A Nouis –
Les Lectures rabbiniques de la Genèse – 2009
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Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique | 21/07/2017
[:en]Un des très grands maîtres de la Torah au 2ème siècle s’appelait Rabbi Aquiba. La légende raconte que Moïse, avant de mourir, est allé trouver Dieu et lui a dit : « J’ai donné la Torah à mon peuple, maintenant j’aimerais savoir ce qu’il va faire de cette
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Les Lectures rabbiniques de la Genèse – pasteur A Nouis – 2009 28 avril 2009
Torah. J’ai appris que dans le futur, il y aurait un très grand commentateur de ma Torah, le rabbi Aquiba ; est-ce que j’aurai le privilège d’assister à un de ses cours ? » Dieu lui accorde ce privilège et Moïse se retrouve petit étudiant, assis au fond d’une salle d’études, pour écouter le cours de rabbi Aquiba. Celui-ci enseigne : « Moïse a dit que … Moïse a dit que … » Il explique la Torah de Moïse. Au fond de la salle, Moïse ne comprend rien à ce que dit ce rabbi ! Troublé, il sort du cours, il va voir Dieu et lui dit : « Enfin, qu’est-ce qu’il raconte ? Tu as vu ce qu’il a fait de ma Torah ?». Dieu lui répond : « Oui, mais il interprète la Torah pour son temps. Comme tu n’es pas de son temps, tu n’es pas capable de comprendre. Toi, tu dis la Torah pour ton temps, lui dit la Torah pour son temps ». A la limite, ce qui est important, ce n’est pas ce que Moïse a voulu dire au 12ème siècle avant J-C, mais ce que dit la parole pour nous, aujourd’hui. [:es]Un des très grands maîtres de la Torah au 2ème siècle s’appelait Rabbi Aquiba. La légende raconte que Moïse, avant de mourir, est allé trouver Dieu et lui a dit : « J’ai donné la Torah à mon peuple, maintenant j’aimerais savoir ce qu’il va faire de cette
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Les Lectures rabbiniques de la Genèse – pasteur A Nouis – 2009 28 avril 2009
Torah. J’ai appris que dans le futur, il y aurait un très grand commentateur de ma Torah, le rabbi Aquiba ; est-ce que j’aurai le privilège d’assister à un de ses cours ? » Dieu lui accorde ce privilège et Moïse se retrouve petit étudiant, assis au fond d’une salle d’études, pour écouter le cours de rabbi Aquiba. Celui-ci enseigne : « Moïse a dit que … Moïse a dit que … » Il explique la Torah de Moïse. Au fond de la salle, Moïse ne comprend rien à ce que dit ce rabbi ! Troublé, il sort du cours, il va voir Dieu et lui dit : « Enfin, qu’est-ce qu’il raconte ? Tu as vu ce qu’il a fait de ma Torah ?». Dieu lui répond : « Oui, mais il interprète la Torah pour son temps. Comme tu n’es pas de son temps, tu n’es pas capable de comprendre. Toi, tu dis la Torah pour ton temps, lui dit la Torah pour son temps ». A la limite, ce qui est important, ce n’est pas ce que Moïse a voulu dire au 12ème siècle avant J-C, mais ce que dit la parole pour nous, aujourd’hui. [:fr]
“Un des très grands maîtres de la Torah au 2ème siècle s’appelait Rabbi Aquiba. La légende raconte que Moïse, avant de mourir, est allé trouver Dieu et lui a dit : « J’ai donné la Torah à mon peuple, maintenant j’aimerais savoir ce qu’il va faire de cette Torah. J’ai appris que dans le futur, il y aurait un très grand commentateur de ma Torah, le rabbi Aquiba ; est-ce que j’aurai le privilège d’assister à un de ses cours ? »
Dieu lui accorde ce privilège et Moïse se retrouve petit étudiant, assis au fond d’une salle d’études, pour écouter le cours de rabbi Aquiba. Celui-ci enseigne : « Moïse a dit que … Moïse a dit que … » Il explique la Torah de Moïse. Au fond de la salle, Moïse ne comprend rien à ce que dit ce rabbi ! Troublé, il sort du cours, il va voir Dieu et lui dit : « Enfin, qu’est-ce qu’il raconte ? Tu as vu ce qu’il a fait de ma Torah ?». Dieu lui répond : « Oui, mais il interprète la Torah pour son temps. Comme tu n’es pas de son temps, tu n’es pas capable de comprendre. Toi, tu dis la Torah pour ton temps, lui dit la Torah pour son temps ».
A la limite, ce qui est important, ce n’est pas ce que Moïse a voulu dire au 12ème siècle avant Jésus-Christ, mais ce que dit la parole pour nous, aujourd’hui.”
Cité par le pasteur A Nouis
“Les Lectures rabbiniques de la Genèse” – – 2009
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Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 18/07/2017
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« La lectio divina est certainement un des plus puissants éléments de formation [spirituelle]:
non pas tellement parce qu’elle apprend quelque chose au moine,
mais parce qu’elle lui fait découvrir le chemin de son cœur et le conduit à la conversion,
non seulement du cœur, mais de toute la vie. »
(P. Veilleux – ocso)
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Catégories: Lu ailleurs | 30/06/2017
[:fr]
Saint Jean Baptiste est le seul Saint, avec la Vierge Marie, dont on célèbre à la fois la naissance et la mort, la naissance le 24 juin, aujourd’hui, et la mort, le martyr, le 29 août. Pour la Vierge Marie, comme pour Saint Jean Baptiste, leur importance, leur grandeur, vient de ce qu’ils précèdent, de ce qu’ils annoncent Quelqu’un d’autre, de ce qu’ils montrent quelqu’un d’autre, Jésus, Dieu avec nous, l’Emmanuel.
La naissance de Jean Baptiste se situe juste six mois avant Noël, effectivement, avant l’Emmanuel, avant ‘Dieu avec nous’, et l’on appelle ce 24 juin, parfois, ‘ la Noël d’été’ : c’est déjà Noël, mais tous les jours c’est Noël, Dieu est avec nous ! La grandeur de Jean Baptiste est toute renfermée, contenue dans le nom qui lui est donné, comme l’Evangile vient de nous le rappeler.
C’est un nom nouveau qui tranche sur la coutume familiale : « Personne dans ta famille ne porte ce nom là ! », ‘Qu’est-ce qu’il te prend de l’appeler comme ça ?’. C’est que Jean annonce du nouveau, mais la seule nouveauté qui ne passe pas, qui ne vieillit pas. ‘Jean’, dans la langue de Jésus, signifie : Dieu fait, a fait Grâce, c’est à dire Dieu donne gratuitement.
Voilà qui est intéressant, quelque chose d’absolument gratuit ! Jean annonce, précède la venue de Jésus qui est le visage humain de ce don gratuit, de cette gratuité absolue de l’Amour de Dieu. Voilà la nouveauté : Jésus, le Fils unique de Dieu, né sur la terre, Dieu avec nous est le don gratuit fait par Dieu à l’humanité ! Et, au deuxième siècle, quand on demande à Saint Irénée de Lyon : « Mais, qu’est-ce que ton Christ a apporté de nouveau ? », Irénée répond : « En s’apportant Lui-même, Il apporte toute nouveauté ! ». La Nouveauté de Dieu ! Eh bien c’est la grandeur de Jean Baptiste que Jésus reconnaît Lui-même puisque Jésus dit : « Parmi les enfants des femmes, il n’y en a pas de plus grand que Jean Baptiste. C’est Lui le plus grand de tous les prophètes ! ».
Et pourtant la vie de Jean Baptiste va se dérouler d’une manière tout à fait paradoxale, à l’opposé de tout ce que recherchent, normalement, les hommes : il préfère les endroits déserts, il alla vivre au désert, nous a dit l’Evangile, jusqu’au jour où il devait être manifesté, les foules viennent à lui mais il ne cherche pas la célébrité des foules, il a un langage direct, souvent dur, qui appelle à la conversion, il se tient à l’écart du pouvoir politique et religieux, même au risque de sa vie, il parlera vrai jusqu’au bout, démasquera l’hypocrisie et le goût de pouvoir des grands ! Il a eu beaucoup de disciples et il n’hésitera pas à s’en détacher en les envoyant à un Autre, en les envoyant à Jésus…
Fr. André Jean (osb)
Abbaye d’En-Calcat
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 24/06/2017
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Pour comprendre le sens profond de la dévotion au cœur immaculé de Marie
il est nécessaire de recourir aux Écritures.
Le cœur dans la Bible n’a rien à voir avec les sentiments ou pire le sentimentalisme comme la culture contemporaine le distille un peu partout dans les médias ou la littérature. Hélas, la dévotion au cœur immaculée de Marie peut parfois souffrir de ces représentations mielleuses. C’est méconnaître la portée profonde de cette dévotion qui relève plutôt de l’acte de foi !
Le cœur dans la Bible est le lieu de la «mémoire», il contient les souvenirs, les idées, les projets et les décisions. Le Siracide 17,6 affirme que le cœur est donné à l’homme pour penser.
UNE FOI ABSOLUE
Le cœur est la source de la personnalité des humains, là l’histoire personnelle rencontre le Seigneur. Ainsi et avant tout le cœur est-il le lieu de la foi (Éphésiens 3,17) ! Vivre selon l’Évangile exige de recevoir la parole dans son cœur (Luc 8, 15), aimer Dieu de tout son cœur (Matthieu 22, 37), pardonner de tout son cœur (Mt 18,35). Ainsi approché et reçu le Seigneur «doux et humble de cœur» (Mt 11, 29) rend le cœur tout brulant à ceux qui le rencontrent (Luc 24, 32).
Lorsque l’évangéliste saint Luc affirme que Marie «gardait et méditait tous ces événements dans son cœur», parlant du mystère de l’identité de Jésus, il présente Marie comme modèle de la foi, modèle des croyants. Le cœur immaculé de la Vierge est une expression qui nous renseigne sur l’absolu de sa foi, de sa confiance et de l’accueil du Seigneur au plus intime de sa personne en termes de souvenir, projets, et décisions.
Le Pape François, dans le cadre de l’année de la foi, en consacrant le monde au cœur Immaculé de Marie le 13 octobre 2013 invite toute l’Église et le monde à oser la foi totale dont Marie est le modèle et le guide. Cette consécration est un appel et un espoir affirmant que la foi est à la portée de l’Homme, qu’elle est possible !
Sébastien Antoni, Croire
14 avril 2015.
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Catégories: Lu ailleurs | 23/06/2017
[:fr]
La prière d’adoration qui attire les chrétiens à participer plus profondément au mystère pascal et à répondre au don de Celui qui ne cesse de donner sa vie est en quelque sorte, une Veillée pascale. Une prière totalement et uniquement centrée sur la Pâque pour l’intérioriser. Se laisser habiter par toute la dynamique de don qui anime le Christ lorsqu’Il livre son Corps et verse son Sang pur le Salut et la joie de tous.
Adorer, c’est se laisser rejoindre par l‘annonce de la mort et de la résurrection du Christ, vivre au plus intime de soi, mais dans un esprit de communion avec toute l’humanité, le mouvement pascal du Christ. Entrer dans un rythme de passage de la mort à la vie. Contempler et goûter l’amour et la libération qui l’animent. Accueillir le Christ Sauveur, compagnon de tous nos combats…
Au cœur et au centre de la vie chrétienne, l’Eucharistie, célébration du mémorial du Seigneur, donne sens à tout. A la vie, à la création, à l’histoire. Elle est avant tout une présence incarnée dans l’humanité, dans l’humain. Le présence d’un Dieu proche de tous pour les rejoindre, les sauver, ouvrir un espace infini de tendresse, de compassion, de résurrection. L’histoire de Dieu trouve son somme dans l’aventure d’un don, d’un amour de folie, qui va jusqu’à donner la vie en mourant pour que tous vivent du bonheur d’être aimé et d’aimer.
Daniel Mischler ( osb Maredsous)
“L’adration eucharistique” – Ed Saint-Augustin
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Catégories: Eucharistie et Adoration, Lu ailleurs | 18/06/2017
[:fr]
La révélation de la très Sainte Trinité,
qui est le noyau et le joyau de l’Evangile…
ne peut que modifier nos conceptions sur Dieu, bien sûr,
sur l’homme, sur la création, sur l’origine de l’univers.
M.Zundel
Lire l’article: Mystere-de-la-trinite-et-probleme-du-mal
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Catégories: Lu ailleurs | 11/06/2017
[:fr]
Vivre de la Trinité sainte,
c’est descendre dans la « crypte de notre cœur »,
à la recherche de cette Présence plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes :
– « Ô toi, sublime créature, participante de la nature divine,
pourquoi chercher hors de toi Celui qui est en toi, plus toi-même que toi ? »
(Saint Augustin).
« Croire qu’un être qui s’appelle l’Amour,
habite en nous à tout instant du jour et de la nuit,
cela élève l’âme au-dessus de ce qui se passe,
et la fait reposer dans la paix »
( Elisabeth de la Trinité).
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Catégories: Lu ailleurs | 11/06/2017
[:fr]
“La Trinité nous ouvre le Coeur de Dieu. Elle nous apprend que Dieu n’est pas quelqu’un qui s’admire, se célèbre, s’encense et s’aime. Parce qu’en Lui toute la vie jaillit, jaillit, jaillit, comme une communication qui va du Père au Fils, du Fils au Père, dans l’unité du Saint Esprit.
La Trinité nous apprend qu’en Dieu il y a l’autre, qu’en Dieu “Je est un autre”, qu’en Dieu la Vie, c’est “tu es Moi”, le Père le disant au Fils, le Fils au Père, et le Père et le Fils au Saint esprit, et le Saint Esprit au Fils et au Père. En Dieu il y a trois foyers de lumière, trois foyers d’amour, trois foyers de communication où toute la vie divine constamment se renouvelle dans un don inépuisable”(“Un autre regard sur l’homme”, textes choisis par Paul Debains, aux éditions du Sarment).
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 10/06/2017
[:en]Evêque Jean de Saint-Denis – les charismes dans l’Eglise (orthodoxie.free.fr)
“À la Pentecôte, l’Esprit-Saint n’a pas seulement commencé à œuvrer dans l’Église, mais Il a commencé la rénovation de tout le cosmos.
C’est pourquoi il existe potentiellement depuis la Pentecôte une terre nouvelle et un ciel nouveau : c’est l’œuvre de l’Esprit-Saint, avec ses charismes et sa puissance, pas seulement en nous chrétiens, pas seulement non plus dans l’Église, mais dans le monde entier. On doit comprendre par là que le ciel nouveau et la terre nouvelle n’appartiennent pas seulement au futur, mais qu’ils ont déjà commencé à exister avec la Pentecôte.
Et dans ce sens, tous les dons charismatiques sont déjà une anticipation du monde véritable. Les miracles ne sont pas quelque chose d’exceptionnel, mais quelque chose qui existe bel et bien et qui existera encore. Dans ce sens les dons charismatiques – les grâces spirituelles – sont déjà les signes du monde nouveau.”
[:es]Evêque Jean de Saint-Denis – les charismes dans l’Eglise (orthodoxie.free.fr)
“À la Pentecôte, l’Esprit-Saint n’a pas seulement commencé à œuvrer dans l’Église, mais Il a commencé la rénovation de tout le cosmos.
C’est pourquoi il existe potentiellement depuis la Pentecôte une terre nouvelle et un ciel nouveau : c’est l’œuvre de l’Esprit-Saint, avec ses charismes et sa puissance, pas seulement en nous chrétiens, pas seulement non plus dans l’Église, mais dans le monde entier. On doit comprendre par là que le ciel nouveau et la terre nouvelle n’appartiennent pas seulement au futur, mais qu’ils ont déjà commencé à exister avec la Pentecôte.
Et dans ce sens, tous les dons charismatiques sont déjà une anticipation du monde véritable. Les miracles ne sont pas quelque chose d’exceptionnel, mais quelque chose qui existe bel et bien et qui existera encore. Dans ce sens les dons charismatiques – les grâces spirituelles – sont déjà les signes du monde nouveau.”
[:fr]Evêque Jean de Saint-Denis – les charismes dans l’Eglise (orthodoxie.free.fr)
“À la Pentecôte, l’Esprit-Saint n’a pas seulement commencé à œuvrer dans l’Église, mais Il a commencé la rénovation de tout le cosmos.
C’est pourquoi il existe potentiellement depuis la Pentecôte une terre nouvelle et un ciel nouveau : c’est l’œuvre de l’Esprit-Saint, avec ses charismes et sa puissance, pas seulement en nous chrétiens, pas seulement non plus dans l’Église, mais dans le monde entier. On doit comprendre par là que le ciel nouveau et la terre nouvelle n’appartiennent pas seulement au futur, mais qu’ils ont déjà commencé à exister avec la Pentecôte.
Et dans ce sens, tous les dons charismatiques sont déjà une anticipation du monde véritable. Les miracles ne sont pas quelque chose d’exceptionnel, mais quelque chose qui existe bel et bien et qui existera encore. Dans ce sens les dons charismatiques – les grâces spirituelles – sont déjà les signes du monde nouveau.”
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Catégories: Foi et vision cosmologique | 5/06/2017