Parcourir le jardin des 7 demeures
avec les Carmélites de Morlaix.
S’émerveiller de l’amour de Dieu pour sa création
Sainte Thérèse propose sept étapes ou « demeures » afin de cheminer à la découverte de l’amour de Dieu.
Chaque personne est comme un splendide château ou un diamant au centre duquel habite Dieu.
Pour y parvenir, sainte Thérèse nous invite à cheminer de demeure en demeure.
1.Oser passer la porte… se décider à entrer
Le besoin de spiritualité et de transcendance habite chacun mais les préoccupations et sollicitation du quotidien le chassent hors de lui-même.
Il lui est nécessaire d’entrer dans son château intérieur en faisant silence pour retrouver la source de son être.
2.Ecouter et durer dans le combat
Ecouter la voix intérieure qui invite à un choix de vérité et de vie.
Etape de combat pour s’affranchir de ce qui entrave notre liberté (addictions, dépendances diverses) et pour résister à la tentation de ressortir du château.
3. Oser l’aventure de sa vie… ou s’installer…
Parvenue à un certain équilibre de vie, la personne court cependant un danger : celui de s’arrêter et de croire que la sagesse de vie acquise lui suffit.
Accepter d’aller plus loin sur un chemin non balisé à la rencontre de Dieu.
4. A la source de tout amour : Dieu
A celui qui est en quête et en attente, Dieu se donne à l’improviste et gratuitement.
Comme l’eau d’une source, Dieu vient irriguer notre vie.
5. Devenir disciple du Christ et se laisser transformer à son image
A cette étape, la personne fait l’expérience de l’amour personnel du Christ pour elle et désire Lui ressembler en donnant sa vie pour Lui et pour les autres.
Ce travail de ressemblance passe par des étapes de transformations silencieuses comme le ver à soie qui devient papillon après avoir tissé son cocon.
6. Laisser Dieu embraser notre vie
Entré dans cette demeure, le disciple du Christ lui est si intimement lié que Celui-ci lui apprend, dans le dialogue de la prière et la méditation de la parole de Dieu, à regarder le monde comme lui le regarde.
Rencontre de l’humain et du divin; alliance de Dieu et de l’homme.
7. Aimer et servir
L’ajustement progressif de l’homme à Dieu fait naître une nouvelle liberté pour aimer et servir comme Jésus lui-même l’a fait.
Paix et joie et unification de l’être sont les fruits de ce cheminement malgré les épreuves inhérentes à toute vie.
La personne devient comme un diamant habité par la présence de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint.
Catégories: Lu ailleurs | 15/10/2015
Le recueillement,
c’est la porte qui commence à s’entrouvrir,
c’est déjà, mais de loin encore
entendre la source qui ruisselle
et qui rafraîchit au fond du cœur.
Fr Yannick (ocd)
Catégories: Lu ailleurs | 14/10/2015
Aime toute la création de Dieu, tout d’elle
et chaque grain de sable,
aime chaque feuille,
chaque rayon de la lumière de Dieu,
aime les animaux,
aime les plantes, aime toutes choses.
Si tu aimes tout,
tu percevras le mystère divin dans les choses.
Dostoïevski – Les frères Karamazov
Catégories: Lu ailleurs | 13/10/2015
La poésie est un langage silencieux
qui efface ses propres traces
pour qu’on entende
ce que les mots ne disent pas ».
Jean Mambrino (sj)
Catégories: Lu ailleurs | 12/10/2015
L’ENCYCLIQUE LAUDATO SI
Voir, juger, agir et célébrer
Le fruit d’une pensée collégiale, collective,
Un nouveau paradygme écologique
Une mise en lumière des drames humains et de la souffrance de la Terre,
Un cri
* pour une conversion écologique
* pour une transformation au niveau spirituel
Un appel à
* sauvegarder « la maison commune »… notre bien commun
* à la gratuite, à la communion, à la créativité
Une exhortation à
* poursuivre « l’Evangile de la création”
* l’Eglise à se faire « conversation »
Une espérance…tout est possible!
Catégories: Foi et vision cosmologique | 8/10/2015
En faisant silence, nous apprendrons à percevoir comment “les cieux racontent la gloire de Dieu et le firmament annonce l’ouvrage de ses mains” (Ps 19,1)…
Pour saint Grégoire, nous pouvons discerner la présence de Dieu simplement en contemplant ou en écoutant la création. La nature est de la sorte un livre grand-ouvert à tous et dans lequel tous peuvent lire et apprendre.
Chaque plante, chaque animal, chaque organisme microscopique dévoile un récit, déploie un secret, dénote une extraordinaire cohérence et élégance qui sont interdépendants et complémentaires. Tout converge vers la même rencontre et le même mystère.
Le même flux de communication et prodige de communion se découvre dans les galaxies où les myriades d’étoiles laissent également voir la même beauté mystique et le même ordre mathématique de l’interrelation…. la coexistence et la corrélation dans notre monde entre l’infini sans limite et la pus insignifiante des choses finies tissent une concélébration de joie et d’amour…
Patriarche Bartholomée
“Et Dieu vit que cela était bon”
Ed du Cerf – p:11,12-13
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 7/10/2015
Silence et contemplation – une caractéristique de saint Bruno – servent à pouvoir trouver dans la dispersion de chaque jour cette union profonde, continuelle, avec Dieu… Dans les paroles, rendre présente la Parole, la Parole qui vient de Dieu, la Parole qui est Dieu.
Mais comment pourrions-nous, en faisant partie de ce monde avec toutes ses paroles, rendre présente la Parole dans les paroles, sinon à travers un processus de purification de notre pensée, qui doit surtout être également un processus de purification de nos paroles?
Comment pourrions-nous ouvrir le monde, et tout d’abord nous-mêmes, à la Parole sans entrer dans le silence de Dieu, duquel procède sa Parole? Pour la purification de nos paroles, et donc pour la purification des paroles du monde, nous avons besoin de ce silence qui devient contemplation, qui nous fait entrer dans le silence de Dieu et arriver ainsi au point où naît la Parole, la Parole rédemptrice.
Pape Benoît XI – homélie Vendredi 6 octobre 2006
Catégories: Lu ailleurs | 6/10/2015
Mardi 6 octobre 2015,
Célébration de la fête juive de Simhat Torah
La fête de Simhat Torah n’est ni d’origine biblique ni d’origine talmudique. Elle est liée au cycle des lectures de la Torah, et serait donc apparue au IXe siècle. Elle clôt le cycle annuel de lecture de la Torah. Au cours de cette fête on remercie Dieu pour le don de la Torah.
La veille au soir du jour de la Simhat Torah, on sort tous les rouleaux de l’Arche (l’armoire sainte) et on tourne sept fois autour de l’estrade de la lecture. Et tous les fidèles défilent autour de la table de lecture en chantant et en dansant. On fait une procession dans la synagogue avec les rouleaux de la Torah. Des hommes et des enfants dansent en portant les rouleaux de la Torah. C’est la joie de la Torah.
Le matin, à l’aube à la synagogue, on enchaîne la lecture de la fin du Deutéronome (cinquième livre de la Torah) avec celle du début de la Genèse (premier livre de la Torah).
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique | 6/10/2015
Le chant de tous les vivants au service de l’écologie
La louange, dans la Bible embrasse toute la création , les psaumes font chanter les oiseaux et les prairies , les sources des montagnes et les reptiles, la pluie et le soleil. C’est du reste, étrange que la prière traditionnelle de l’ Église soit constituée de ces psaumes qui sans cesse, font appel à l’innombrable variété de vivants que l’ordre de la création accueille et que, si facilement, la prière des croyants les oublie et devienne une intimité du seul à seul de l’âme avec Dieu .
C’est comme si tous ces êtres évoqués représentaient un surplus plus ou moins superflu, un décor extérieur non indispensable pour aller à Dieu. L’écologie nous rappelle que la vie est l’ensemble harmonieux de tous les vivants et que la mauvaise santé de certains de ces éléments influe sur la totalité et en compromet la vitalité et la survie.
Ce rappel salutaire doit pousser les chrétiens à mettre en valeur sa dimension cosmologique, ou du moins, à ne plus faire comme si elle était accessoire. Elle ne l’est pas, puisque la création toute entière gémit en travail d’enfantement (Rom.8) et en gémissements ineffables, qui, comme la houle de la mer, la tempête de neige, ou la brise légère, orchestrent le chant du souffle qui anime toute la biosphère.
La théologie nomme ce souffle Esprit Saint et rappelle qu’Il remplit tout l’univers et que Sa Sagesse donne voix à la louange (‘introït du Dimanche de Pentecôte) toute l’énergie vivifiante pour la restituer en multiples formes d’expiration qu’expriment son aspiration à rejoindre la Source Créatrice. La parole humaine, dans la musique et dans le chant, a le savoir de cette respiration et des sons qui évoquent cette universelle montée.
Et bien ! Ce que dit le chant que tout les hommes le fassent, en veillant sur la sauvegarde de tout ce qui vit et respire.
Frère Ephrem YON
Philosophe et théologien.
Communauté de la Sainte Trinité,
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 5/10/2015
« Laudato si’, mi’ Signore », – « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d’Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe ».[1]
Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter.
La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Bm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure.
“Laudato Si” – encyclique du Pape François
(1) François d'Assise - cantique des créatures
Catégories: Foi et vision cosmologique | 4/10/2015