Seigneur,
l’histoire ne serait-elle
qu’un perpétuel recommencement,
une mauvaise tragi-comédie sans cesse rejouée?
Ta vigne
cette terre que Tu nous as confiée,
ta vigne,
cette intelligence, ce coeur, cette liberté que tu nous as légués,
nous continuons à nous les approprier sans vergogne;
et pour mieux accaparer l’héritage,
nous décidons d’ignorer ton Fils, l’Héritier,
nous le reléguons dans les oubliettes de l’histoire.
Dieu est mort!
Vive l’homme, seul propriétaire des biens de cette terre!
Vive l’homme, seul maître de son destin et de l’histoire!
Que viennent tes envoyés pour y recueillir
les fruits de ton amour,
prophètes du partage, de la justice et de la paix,
et les voilà roués de coups, jetés en prison,
exilés ou tués.
Jérémie est lapidé, Isaïe coupé en morceaux,
Ô Christ, toujours rejeté,
méprisé, crucifié, donne-nous l’intelligence spirituelle
de ce scandale de la croix,
de ce refus obstiné des hommes
à collaborer à ta vigne;
fais-nous découvrir
que toute pierre rejetée,
devient une pierre angulaire
de notre humanité rachetée.
Ô Christ pascal
toi, l’héritier des cieux nouveaux
et de la terre nouvelle,
accorde-nous d’entrevoir,
à travers les épreuves de tes serviteurs,
et la mort des prophètes que Tu ne cesses d’envoyer,
ton Oeuvre, celle de Dieu,
cette Merveille encore cachée à nos yeux!
Michel HUBAUT (ofm)
Prier les paraboles – ed DDB p:122-123
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 5/10/2014
Aller vers l’autre et aller vers Dieu,
c’est tout un
et je ne peux m’en passer,
il y faut la même gratuité …
Voir des choses différemment ne signifie pas
que l’on ne voit pas les mêmes choses.
Dire Dieu autrement
n’est pas dire un autre Dieu.
Christian de Chergé
Catégories: Lu ailleurs | 30/09/2014
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre.
C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt
Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes
de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du Christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre. C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt – Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre. C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt – Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1
Catégories: Lu ailleurs | 22/09/2014
Lis et relis l’Evangile.
Regarde Jésus et suis-Le.
Pour moi, prier est essentiellement
« vivre ».
Nous devons bien comprendre les mots comme contemplation et contemplatif. Il ne s’agit pas de quelque chose d’extraordinaire, quelque chose par quoi nous serions autres que les autres.
Non, il s’agit simplement d’une attitude de vie, une attitude qui nous fait partir de Jésus lui-même et chercher en tout à vivre, à l’intérieur de notre relation à Lui, vivre la vie qui nous est demandée.
(Petite sœur Madeleine – fondatrice des Petites Sœurs de Jésus)Lis et relis l’Evangile. Regarde Jésus et suis-Le. Pour moi, prier est essentiellement « vivre ». Nous devons bien comprendre les mots comme contemplation et contemplatif. Il ne s’agit pas de quelque chose d’extraordinaire, quelque chose par quoi nous serions autres que les autres. Non, il s’agit simplement d’une attitude de vie, une attitude qui nous fait partir de Jésus lui-même et chercher en tout à vivre, à l’intérieur de notre relation à Lui, vivre la vie qui nous est demandée. (Petite sœur Madeleine – fondatrice des Petites Sœurs de Jésus)Lis et relis l’Evangile. Regarde Jésus et suis-Le. Pour moi, prier est essentiellement « vivre ». Nous devons bien comprendre les mots comme contemplation et contemplatif. Il ne s’agit pas de quelque chose d’extraordinaire, quelque chose par quoi nous serions autres que les autres. Non, il s’agit simplement d’une attitude de vie, une attitude qui nous fait partir de Jésus lui-même et chercher en tout à vivre, à l’intérieur de notre relation à Lui, vivre la vie qui nous est demandée. (Petite sœur Madeleine – fondatrice des Petites Sœurs de Jésus)
Catégories: Lu ailleurs | 20/09/2014
Aujourd’hui, en célébrant la mémoire de Notre-Dame des Douleurs, nous contemplons Marie qui partage la compassion de son Fils pour les pécheurs.
Comme l’affirme saint Bernard, la Mère du Christ est entrée dans la Passion de son Fils par sa compassion (cf. Homélie pour le dimanche dans l’Octave de l’Assomption).
Au pied de la Croix se réalise la prophétie de Syméon : son cœur de mère est transpercé (cf. Lc 2, 35) par le supplice infligé à l’Innocent, né de sa chair.
Comme Jésus a pleuré (cf. Jn 11,35), Marie a certainement elle aussi pleuré devant le corps torturé de son enfant. La discrétion de Marie nous empêche de mesurer l’abîme de sa douleur ; la profondeur de cette affliction est seulement suggérée par le symbole traditionnel des sept glaives.
Comme pour son Fils Jésus, il est possible de dire que cette souffrance l’a conduite elle aussi à sa perfection (cf. Hb 2, 10), pour la rendre capable d’accueillir la nouvelle mission spirituelle que son Fils lui confie juste avant de « remettre l’esprit » (cf. Jn 19, 30): devenir la mère du Christ en ses membres. En cette heure, à travers la figure du disciple bien-aimé, Jésus présente chacun de ses disciples à sa Mère en lui disant : « Voici ton Fils » (cf. Jn 19, 26-27).
Benoît XVI
Homélie – Lourdes – 15 septembre 2008
Catégories: Lu ailleurs | 15/09/2014
Il vivait quatre mille ans auparavant en la foi des peuples,
en l’espérance des patriarches,
au cœur des justes,
en la bouche des prophètes,
dans les cérémonies de la Loi,
en la profession publique de la Synagogue,
en l’attente de l’univers,
et dans le gémissement de toute créature
qui soupirait en ses misères après son libérateur.
Mais avant ces quatre mille ans,
il a vécu et est vivant une éternité,
et vivra éternellement dans le sein de son Père. »
P. de Bérulle
Oeuvres de piété
Il vivait quatre mille ans auparavant en la foi des peuples, en l’espérance des patriarches, au cœur des justes, en la bouche des prophètes, dans les cérémonies de la Loi, en la profession publique de la Synagogue, en l’attente de l’univers, et dans le gémissement de toute créature qui soupirait en ses misères après son libérateur. Mais avant ces quatre mille ans, il a vécu et est vivant une éternité, et vivra éternellement dans le sein de son Père. » Il vivait quatre mille ans auparavant en la foi des peuples, en l’espérance des patriarches, au cœur des justes, en la bouche des prophètes, dans les cérémonies de la Loi, en la profession publique de la Synagogue, en l’attente de l’univers, et dans le gémissement de toute créature qui soupirait en ses misères après son libérateur. Mais avant ces quatre mille ans, il a vécu et est vivant une éternité, et vivra éternellement dans le sein de son Père. »
Catégories: Lu ailleurs | 8/09/2014
La joie, il est vrai,
n’est jamais une plénitude.
Elle ne comble pas un vide.
La joie est passage,
la joie est innovation, transformation.
Porte toujour ouverte
vers une nouveauté,
la joie est une pâque, une libératon.
C’est l’émerveillement de l’être
qui sème dans les larmes
et moissonne en chantant!
C.Méroz – Les émotions, un chemin vers Dieu –
Ed Ouverture p:30
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 5/09/2014
Les mots ont leur secret. Le saviez-vous ?
Je l’apprends chaque jour…
Je viens d’en découvrir un étonnant,
parce qu’il a la résonance d’un mot étranger.
Grâce à Juline, qui fête ses 18 ans,
j’ai appris le mot : CHAMILIA !
C’est un bracelet où l’on peut enfiler des bijoux comme des perles,
les unes avec des pierreries, des Murano…
d’autres encore plus originales
représentent des animaux ou de petites fleurs…
Chamilia, un cadeau pour une jeune fille
qui aborde la vie
avec ce désir d’un peu de fantaisie à son bras.
Pour moi le terme de Chamilia évoque
l’Orient, la fantaisie, la féminité.
J’ai imaginé Chamilia !
Quelle audace avec mes quatre-vingts ans !
Alors j’ai fabriqué un Chamilia biblique.
Même s’il est virtuel, j’ai accroché à ce bracelet des paroles :
Désert – Effacement – Communion – Amour – Famille
Et aussi d’autres et même des prénoms :
Abraham – Jérusalem – La Reine de Saba – Jean-Baptiste
Ne me demandez pas pourquoi, car je ne le sais pas !
Enfin j’y ai ajouté des images :
un arbre – un chemin – des ponts…
Voilà mon Chamilia biblique est bien garni !
Et je l’aime bien !
Sr Andrée Gaspard – sfb
Les mots ont leur secret. Le saviez-vous ?
Je l’apprends chaque jour… Je viens d’en découvrir un
étonnant, parce qu’il a la résonnance d’un mot étranger.
Grâce à Juline, qui fête ses 18 ans,
j’ai appris le mot : CHAMILIA !
C’est une bracelet où l’on peut enfiler des bijoux comme des perles,
les unes avec des pierreries, des Murano… d’autres encore plus originales
représentent des animaux ou de petites fleurs…
Chamilia, un cadeau pour une jeune fille
qui aborde la vie
avec ce désir d’un peu de fantaisie à son bras.
Pour moi le terme de Chamilia évoque l’Orient, la fantaisie, la féminité.
J’ai imaginé Chamilia !
Quelle audace avec mes quatre-vingts ans !
Alors j’ai fabriqué un Chamilia biblique.
Même s’il est virtuel, j’ai accroché à ce bracelet des paroles :
Désert – Effacement – Communion – Amour – Famille
Et aussi d’autres et même des prénoms :
Abraham – Jérusalem – La Reine de Saba – Jean-Baptiste
Ne me demandez pas pourquoi, car je ne le sais pas !
Enfin j’y ai ajouté des images :
un arbre – un chemin – des ponts…
Voilà mon Chamilia biblique est bien garni !
Et je l’aime bien !
Les mots ont leur secret. Le saviez-vous ?
Je l’apprends chaque jour… Je viens d’en découvrir un
étonnant, parce qu’il a la résonnance d’un mot étranger.
Grâce à Juline, qui fête ses 18 ans,
j’ai appris le mot : CHAMILIA !
C’est une bracelet où l’on peut enfiler des bijoux comme des perles,
les unes avec des pierreries, des Murano… d’autres encore plus originales
représentent des animaux ou de petites fleurs…
Chamilia, un cadeau pour une jeune fille
qui aborde la vie
avec ce désir d’un peu de fantaisie à son bras.
Pour moi le terme de Chamilia évoque l’Orient, la fantaisie, la féminité.
J’ai imaginé Chamilia !
Quelle audace avec mes quatre-vingts ans !
Alors j’ai fabriqué un Chamilia biblique.
Même s’il est virtuel, j’ai accroché à ce bracelet des paroles :
Désert – Effacement – Communion – Amour – Famille
Et aussi d’autres et même des prénoms :
Abraham – Jérusalem – La Reine de Saba – Jean-Baptiste
Ne me demandez pas pourquoi, car je ne le sais pas !
Enfin j’y ai ajouté des images :
un arbre – un chemin – des ponts…
Voilà mon Chamilia biblique est bien garni !
Et je l’aime bien !
Catégories: Lu ailleurs | 2/09/2014
Notre vie spirituelle et particulièrement sa dimension de prière doit être nourrie par les Saintes-Écritures.
La Parole de Dieu contenue dans la Bible nous communique : l’expérience du salut en Jésus-Christ, la foi, la vraie sagesse, le sens chrétien d’une vie droite. Elle est surtout une nourriture spirituelle qui nous communique la vie éternelle…
La Parole de Dieu est plus qu’un simple discours, elle est une Bonne Nouvelle, un Évangile de salut qui a la divine puissance de libérer, transformer, convertir, consoler et de guérir…
Pour tous ceux qui font l’expérience de la fréquenter, la Parole de Dieu est vraiment douce comme le miel.
Fr Silouane
Mémoriser la Parole, Petits Traités Spirituels,
Éditions des Béatitudes, 2000.
Catégories: Lu ailleurs | 30/08/2014
La vie est un don et, par conséquent,
elle nous est donnée pour que nous la donnions à d’autres.
On vit en vérité dans la mesure où on se donne; vivre en plénitude, c’est se donner jusqu’à se perdre : tel est le paradoxe de l’Evangile dont Jésus nous a donné l’enseignement et l’exemple.
Dans la mesure où nous vivons recroquevillé sur notre petit moi cherchant à tout ramener à soi, à posséder le monde à nous seuls- à dominer les autres, dans cette mesure-là nous vivons dans le péché et dans la mort.
J.Moingt
Croire quand même – p: 225
)
La vie est un don et, par conséquent, elle nous est donnée pour que nous la donnions à d’autres. On vit en vérité dans la mesure où on se donne; vivre en plénitude, c’est se donner jusqu’à se perdre : tel est le paradoxe de l’Evangile dont Jésus nous a donné l’enseignement et l’exemple. Dans la mesure où nous vivons recroquevillé sur notre petit moi cherchant à tout ramener à soi, à posséder le monde à nous seuls- à dominer les autres, dans cette mesure-là nous vivons dans le péché et dans la mort. (225)La vie est un don et, par conséquent, elle nous est donnée pour que nous la donnions à d’autres. On vit en vérité dans la mesure où on se donne; vivre en plénitude, c’est se donner jusqu’à se perdre : tel est le paradoxe de l’Evangile dont Jésus nous a donné l’enseignement et l’exemple. Dans la mesure où nous vivons recroquevillé sur notre petit moi cherchant à tout ramener à soi, à posséder le monde à nous seuls- à dominer les autres, dans cette mesure-là nous vivons dans le péché et dans la mort. (225)
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 28/08/2014