Voici que s’ouvrent pour le Roi les portes de la ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
Je viens, monté sur un ânon, en signe de ma gloire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?
Vos rues se drapent de manteaux jetés sur mon passage :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi souillerez-vous mon corps de pourpre et de crachats,
mon corps livré ?
Vos mains me tendent les rameaux pour l’heure du triomphe :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous on front de ronces et de roseaux,
en vous moquant ?
Dieu Sauveur, oublie notre péché,
mais  souviens-toi de ton amour
quand tu viendras dans ton royaume !
Didier RIMAUD
Les arbres  dans la mer
Arcabas: l’entrée du Seigneur à JérusalemÂ
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