Père,
chaque homme a à découvrir sa propre prière.
Aucune n’a à se conformer à un modèle.
Sans doute n’avons-nous pas eu
assez confiance en ton Esprit,
sinon aurions-nous passé un si long temps
à vouloir codifier les prières des hommes,
à leur en imposer qui risquaient
de n’être plus vraiment les leurs,
comme des imitations
et non plus ce mouvement profond et libres
de l’âme qui rejoint ton ciel?
Il n’y a pas de prière malhabile
quand il s’agit de la prière de l’homme.
Il n’y en a pas qui ait une plus grande valeur,
qui soit mieux tournée, plus efficace.
Libres et égales entre elles sont toutes les prières
qui naissent du coeur des hommes,
pour peu qu’elles viennent d’un coeur de fils
et non de sujets qui ne savent pas
qu’ils s’adressent à leur Père.
Olivier Le Gendre
Catégories: Lu ailleurs | 25/06/2015
Si nous considérons l’espérance comme un don, nous la voyons comme une manifestation concrète de l’intérêt que Dieu nous porte. Mais c’est au creux extrême de notre faiblesse que cet intérêt devient perceptible.
Quand nous sommes les plus vulnérables, Dieu nous donne l’Esprit d’espérance.L’espérance est vraiment le don de Dieu à notre vulnérabilité. C’est précisément quand nous sommes exténués, muets, impuissants, autrement dit face à notre vulnérabilité, dans l’obscurité de notre vie, que Dieu vient en nous pour nous redonner des forces.
Mais… la présence de l’espérance n’est pas explosive, brutale, ni bruyante. Elle ne transforme pas soudainement l’obscurité en lumière, ni le silence en éloquence. L’espérance est légère comme le zéphyr.
Elle respect notre liberté, notre intelligence, nos émotions. L’espérance ne nous prive pas de notre esprit critique, de nos expériences de désert, de nos pers profondes. Elle pénètre en douceur, nous assurant de la présence de l’Esprit au coeur de la tourmente.
Cette douce présence est peine de force, non par l’intensité, mais par la profondeur. C’est le souffle de l’Esprit qui vient quand nous gémissons, nous assurant que lorsque nous connaîtrons les moments de plus grade faiblesse, lorsque nous serons à bout de force, Dieu ne nous abandonnera pas.
James KEENAN
Les vertus. L’espérance est don de Dieu.
Ed de l’atelier, mai 2002
Catégories: Lu ailleurs | 21/06/2015
Mon appel
Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés. L’humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune. Je souhaite saluer, encourager et remercier tous ceux qui, dans les secteurs les plus variés de l’activité humaine, travaillent pour assurer la sauvegarde de la maison que nous partageons. Ceux qui luttent avec vigueur pour affronter les conséquences dramatiques de la dégradation de l’environnement sur la vie des plus pauvres dans le monde, méritent une gratitude spéciale. Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus.
J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. Le mouvement écologique mondial a déjà parcouru un long chemin, digne d’appréciation, et il a généré de nombreuses associations citoyennes qui ont aidé à la prise de conscience. Malheureusement, beaucoup d’efforts pour chercher des solutions concrètes à la crise environnementale échouent souvent, non seulement à cause de l’opposition des puissants, mais aussi par manque d’intérêt de la part des autres. Les attitudes qui obstruent les chemins de solutions, même parmi les croyants, vont de la négation du problème jusqu’à l’indifférence, la résignation facile, ou la confiance aveugle dans les solutions techniques. Il nous faut une nouvelle solidarité universelle. Comme l’ont affirmé les Évêques d’Afrique du Sud, « les talents et l’implication de tous sont nécessaires pour réparer les dommages causés par les abus humains à l’encontre de la création de Dieu ».[22] Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités.
Lettre encyclique Laudate Si du Pape François
sur la sauvegarde de la maison commune
N° 13 et 14
“Il nous faut une nouvelle solidarité universelle.”
Catégories: Lu ailleurs | 19/06/2015
L’espérance, c’est l’Esprit
qui, rentrant dans nos êtres fatigués, épuisés, craintifs,
nous offre le moyen de continuer, de rester debout
face au Dieu vivant.
Tout ce qui nous permet de continuer à croire
devant la mort, le doute, l’incertitude ou la peur,
relève de l’espérance.
La capacité à tenir bon, l’ancre
qui nous affermit quand nous sommes battus par les vents,
témoignent de la présence de Dieu en nous.
James F. Keenan
Les vertus . L’espérance est don de Dieu
Ed. de l’atelier, mai 2002
Catégories: Lu ailleurs | 18/06/2015
Très Sainte Vierge!
Telle une aurore lumineuse
tu t’es levée devant la terre!
Tu nous as apporté le soleil de la gloire!
Par toi, l’effroyable nuit de la terre
a été mise en déroute,
tu as vaincu le pouvoir du tyran,
tu as remporté la victoire sur la mort et l’enfer.
Tu as annihilé l’inimitié qui séparait Dieu et l’homme.
Tu nous as assuré la paix.
Tu as guéri les maladies de l’âme
par la grâce de la sainteté.
Tu as illuminé la surface de la terre
par l’éclatante lumière de la vérité!
Je te salue, Vierge Marie,
toi la source intarissable de joie pour l’humanité!
Toi, la perle du Royaume de Dieu!
Toi, l’autel vivifiant du Pain
qui est nourriture de la vie éternelle!
Je te salue, toi, le joyau de l’amour du Père éternel!
Je te salue, toi, la source de la miséricorde du Fils!
Je te salue, toi, la montagne sous l’ombre de l’Esprit Saint!
Saint Méthode
Catégories: Lu ailleurs | 13/06/2015
Dieu ne s’est pas contenté de nous aimer divinement,
il a voulu également nous aimer humainement.
Si le Sacré-Cœur nous rappelle l’amour divin,
il nous révèle aussi le caractère humain de cet amour
dans sa douceur et son humilité :
« car je suis doux et humble de cœur »
Frère Elie
Catégories: Lu ailleurs | 12/06/2015
Vivre la communion dans l’interculturalité est le chemin de toute une vie qui passe par des crises, des réconciliations et des joies partagées.
La délicatesse, la bienveillance, la patience et le soutien mutuel sont essentiels dans ce pèlerinage vers une fraternité universelle. Faire corps dans l’interculturalité demande de se laisser déplacer (dans ses évidences, dans sa vérité, dans ses filtres), aussi bien en tant qu’envoyée qu’en tant qu’accueillante.
Ainsi la différence de l’autre ne m‘apparaît plus comme une menace mais comme un don qui permet de s’émerveiller devant la complémentarité des cultures et des vécus différents d’un même charisme.
Sr Arlette PARIEL, FMM
Faire corps dans l’interculturalité
« Lien des contemplatives » mai 2015
Catégories: Lu ailleurs | 12/06/2015
A quoi ressemble alors un mysticisme de la pratique écologique? Je suggère qu’il pourrait comprendre des expériences de ce type:
L’expérience d’être saisi par la beauté absolue du monde naturel, quand celle-ci suscite un émerveillement et une joie qui semblent débordants.
L’expérience de faire partie d’une histoire de l’univers de 14 milliards d’années, et d’une histoire de l’évolution de la vie sur Terre de 3,8 milliards d’années, et de savoir que tout cela est orienté vers le don de soi que Dieu fait par amour.
L’expérience d’être écrasé par les forces naturelles, de par la taille et l’âge de l’univers, de connaître le monde naturel comme étant autre, de le sentir comme étranger, et être amené bien au-delà des zones de confort humaines dans le mystère.
L’expérience d’être appelé à la solidarité avec les créatures de la Terre, d’être appelé à une conversion écologique, de reconnaître d’autres créatures comme étant de la famille, et de savoir que c’est le don gracieux de l’Esprit de Dieu.
L’expérience d’être écrasé par l’ampleur du problème écologique, d’être vaincu par les forces économiques puissantes, d’assister à la destruction de la forêt pluviale, à l’extinction d’autres espèces, à l’augmentation du carbone dans l’atmosphère, de se sentir au bord du désespoir, mais espérer encore en dépit de tout, de reconnaître qu’il s’agit d’une participation sur le chemin de cette croix, d’une invitation à nous engager à aller de l’avant, à confier notre Terre endommagée et nous-mêmes dans les mains de Dieu.
L’expérience de conversion en passant d’un modèle d’individualisme et de consommation à la simplicité de ce que Sallie McFague appelle “la vie en abondance” et reconnaître dans cela la vérité de Dieu: ce qui compte, ce sont les besoins essentiels en vivres, vêtements et abri, soins médicaux, éducation, relation d’amour, un travail significatif, une vie imaginative et spirituelle enrichissante, le temps avec les amis, le temps passé avec le monde naturel qui nous entoure.
L’expérience de l’engagement en faveur des créatures de notre communauté sur la Terre, qui nous mène au-delà de nos tendances à la satisfaction de soi, qui a le caractère d’un engagement pour la vie, en fait éternel, que nous pouvons reconnaître comme étant de la grâce pure.
Denis Edwards
“L’écologie au coeur de la foi” (Maryknoll : Orbis, 2006)
Catégories: Foi et vision cosmologique | 10/06/2015
Toi le Pain de vie,
Jésus,
tu as prononcé des paroles merveilleuses
pour me montrer qui tu es pour moi.
Tu as dit que tu es le pain de vie, le pain véritable,
qui est descendu du ciel.
Tu es comme le pain
qui me donne des forces pour le chemin,
qui me fortifie, quand je me sens épuisé.
Tu assouvis ma faim de vivre, d’aimer.
Quand je te sens présent,
je n’ai pas besoin de combler ma faim
avec des aliments,
alors je peux profiter de ce qui me rassasie.
Tu t’es comparé
au pain que Dieu a donné au peuple d’Israël
dans le désert.
Quand je me sens parfois comme au désert,
abandonné, incompris de ms parents,
de mes amis,
alors tu es comme le pain qui me nourrit.
Quand tu es auprès de moi,
je ne me sens plus seul.
Je sais que tu me comprends.
Cela me nourrit.
Je puis en vivre.
Je te remercie
parce que tu es le Pain de la vie.
Anselme Grün
Prières glanées
Ed Fidélité
Catégories: Eucharistie et Adoration | 7/06/2015
Adorer l’Eucharistie exposée sur l’autel
ne signifie pas avoir une petite relation personnelle avec Jésus.
L’exposition du Saint Sacrement signifie
que l’Eucharistie ne peut pas être conçue
en dehors de la perspective ecclésiale.
Maurice Zundel
Catégories: Eucharistie et Adoration, Lu ailleurs | 4/06/2015