L’Eucharistie
nous rend présents à Jésus Christ
« Dieu était dans le monde,
mais le monde ne l’a pas connu »
(Jn 1,10)
L’Incarnation de Jésus ne signifie pas que Dieu est descendu du ciel pour venir sur la terre où il n’était pas encore : « Il était dans le monde, mais le monde ne l’a pas reconnu ».
L’Incarnation signifie la venue parmi nous d’une humanité devenue infiniment présente à Dieu.
De même, l’Eucharistie ne veut pas dire que Jésus-Christ Notre Seigneur devient présent alors qu’il ne l’était pas, puisque Jésus est toujours présent dans l’humanité non seulement par sa divinité mais bien encore par son humanité.
Et il faut dire plus : l’humanité de Notre Seigneur est toujours présente en chacun de nous, il est la lumière qui éclaire tout homme, et toute grâce vient de par son humanité.
L’humanité de Notre Seigneur ne cesse jamais de nous être présente, c’est nous qui ne sommes pas présents à l’humanité de Notre Seigneur.
Notre Seigneur est présent, c’est nous qui sommes absents, et le mystère de l’Eucharistie est de nous ouvrir à cette présence et de la faire circuler en nous.
Maurice Zundel : « Un autre regard sur l’homme »
Catégories: Eucharistie et Adoration, Lu ailleurs | 4/06/2015
Seigneur,
dans le silence de l’aube,
dans la rumeur du soir
ou au coeur de la nuit,
j’aime venir te prier
devant la petite lampe
du sanctuaire.
Là, je prends mieux conscience
que je ne suis qu’un sarment
de cette vigne
dot Tu es le Cep vivant.
(M.Hubaut)
SeigneurSeigneur
Catégories: Lu ailleurs | 2/06/2015
Nous savons que nous ne pouvons
ressembler à Dieu,
donc entrer dans sa vie,
qu’en sortant de nous-mêmes
et de nos problèmes
pour entrer en communion
avec les autres.
Marcel Doumergue (sj)
Catégories: Lu ailleurs | 1/06/2015
Dans un de ses contes, Benson imagine qu “voyant” arrive dans une chapelle isolée où prie une religieuse. Il entre. Or, voici qu’autour de ce lieu ignoré, il voit soudain le monde entier se nouer, se mouvoir, s’organiser, au gré de l’intensité et de l’inflexion des désirs de la chétive orante.La chapelle du couvent était devenue comme le pôle autour duquel tournait la terre autour d’elle même, la contemplative sensibilisait et animait toutes choses parce qu’elle croyait; et sa foi était opérante parce que son âme, très pure, la plaçait tout près de Dieu.
Cette fiction est une excellente parabole.
Si nous étions aussi capables de percevoir la “lumière invisible” que les nuées, la foudre ou les rayons solaires, les âmes pures nous paraîtraient, en ce monde, aussi actives, par leur seule pureté, que les sommets neigeux dont les cimes impossibles aspirent continuellement pour nous les puissances errantes de la haute atmosphère.
Teilhard de Chardin
Catégories: Lu ailleurs | 27/05/2015
“Dieu est là
où on le laisse entrer.”
Sagesse hassidique
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 26/05/2015
On pense aimer le Christ.
On aime plus souvent l’idée
qu’on s’en fait.
Mgr A.Rouet
Catégories: Lu ailleurs | 22/04/2015
Les apparitions
ne sont pas une fin en soi.
Elles débouchent sur une mission.
Les disciples sont envoyés
pour prolonger l’action de Jésus.
A.Marchadour
Catégories: Lu ailleurs | 21/04/2015
Dans son Epître aux Romains, saint Paul écrit à propos d’Abraham: “Il est notre père devant celui en qui il a cru, le Dieu qui fait vivre les morts et appelle à l’existence ce qui n’existe pas.“
Dans le contexte, naissance et résurrection sont étroitement associés. Abraham écrit-il, “ne faiblit pas dans la foi en considérant son corps – il était presque centenaire – et le sein maternel de Sara, l’un et l’autre atteints par la mort” (Rom 4,17-
Croire en la possibilité de la naissance d’une descendance quand on est vieux, c’est la même chose que de croire à la résurrection: croire que Dieu peut tirer la vie des corps déjà marqués par la mort.
L’Epître aux Hébreux dira de son côté qu’Abraham, par la foi, n’a pas hésité à offrir son fils unique, porteur à lui seul de son espérance de postérité, persuadé que Dieu érait capabe de ressusciter les morts (He 11,19).
Quelques versets plus haut, l’Epître aux Romains pour dire que “d’un seul homme (Abraham), déjà marqué par la mort, naquit une multitude comparable à celle des astres du ciel…” (He 11,12)….
Dieu donne la vie tous les jours à des êtres
qui n’avaient jamais encore existé.
A plus forte raison,
peut-il la rendre à ceux qui l’ont déjà eue.
Michel Remaud
Paroles d’Evagule, paroles d’Israël – Ed Parole et Silence – p:53 et 54
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs, Non classé | 20/04/2015
Ô Créateur!
Toi qui demeures inégalé aux confins de la terre,
Toi qui as donné vie et puissance aux hommes
en disant “Homme, sois!”,
et aux femmes en disant:
“Femme, sois!”
Disant ainsi, Tu les as faits,
Tu les a modelés:
donne-leur d’être.
Ceux que Tu as créés, veille sur eux!
Garde-les en bonne santé et en paix,
évite-leur les périls;
Où es-Tu?
Là-haut dans les cieux?
Ici-bas sur la terre?
Dans les nuages? Dans les orages?
Entends-moi; réponds-moi,
fais ma connaissance.
Donne-nous la vie éternelle,
Garde-nous pour toujours dans ta main et,
où que Tu sois,
reçois notre offrande,
ô Créateur!
Prière inca
Catégories: Lu ailleurs | 16/04/2015
Dieu,
je Te remercie tout simplement de ce que Tu existes
d’être plus grand que notre tête – trop logique,
d’être plus subtil que notre coeur – trop nerveux,
d’être si proche et si lointain, et en tout – autre,
d’être déjà conçu et encore inconnu,
qu’en fuyant loin de Toi – nous nous enfuyons vers Toi,
que nous ne faisons rien pour Toi, mais tout grâce à Toi,
que ce que je ne peux pas saisir n’est jamais illusion.
Je te remercie que Tu sois silencieux.
Seulement nous – les érudits analphabètes –
nous bavardons sans cesse.
Jan Twardowski
Catégories: Lu ailleurs | 15/04/2015