“Le triste phénomène de la traite, comme l’écrit le Pape François dans son message pour la 48ème Journée mondiale de la Paix « Non plus esclaves mais frères », ne concerne pas seulement les femmes contraintes à la prostitution mais aussi le trafic d’enfants, de personnes destinées au travail forcé ou à la mendicité, le trafic d’ organes. Autant de r~alités qui génèrent souvent c~ qui a été défini comme l’esclavage du XXle siècle. De même, il ne s’agit pas seulement de quelques régions du monde, mais d’un phénomène global, qui implique les Pays d’origine des personnes qui en sont victimes, ceux de transit et ceux de la destination de ces si nombreux hommes, femmes et enfants.
L’amplitude et la complexité du phénomène sont telles que le témoignage prophétique des consacrés dans la lutte pour la dignité et les droits de ces personnes peut trouver à s’exprimer à travers différentes activités des consacrés, quels qu’ils soient, hommes ou femmes. De telles ceuvres seront certainement d’abord accomplies par ceux qui, dans leur vie de donation totale au Seigneur, ont choisi de se mettre au service de ces frères et sceurs souffrants…
Nous sommes convaincus que chacun pourra accomplir sa part et construire, là où rien n’existe encore, un réseau de sensibilisation en chaque Nation, ainsi que des actions qui implique la famille humaine, les gouvernements, la société, l’Eglise, l’école, les médias, les instituts de vie consacrée et les autres institutions ecclésiales et éducatives, afin que soit promu un véritable changement de mentalité au niveau social et culturel et que la dignité de la personne soit toujours mieux protégée…”
José Carballo, O.F.M.
Catégories: Lu ailleurs | 7/02/2015
“Vieillir en restant jeune Enseigne-moi, ô Dieu, à écouler mes jours à m’attachant à tout ce qui est signifiant dans la vie! Alors que se multiplient sans désemparer infirmités et malaises, que les souvenirs s’effacent et que la mémoire baisse, enseigne-moi à demeurer réconcilié avec mon existence corporelle, avec une connaissance toujours plus étendue de sa nature transitoire. Enseigne-moi à me rapprocher davantage de mon âme en sachant mieux qu’elle est de nature éternelle et qu’elle a toujours le pouvoir de renouveler la richesse de ses dons.”
“Vivre à plein Seigneur, à mesure que je vieillis, alors que les heures se transforment en jours, les jours en semaines, les semaines en mois et les mois en années, fais que je ne gaspille ni ne perde la moindre parcelle de mon temps! Permets que je vive ma vie à plein, que je devienne la personne que j’aspire à être.”
“Lâche prise Ô mon Dieu, aide-moi à vieillir avec dignité et sagesse! Alors que vient l’heure du crépuscule, que la nuit tombe sur moi, fais que mon esprit reste clair, que je sois en paix avec le monde et avec moi-même. Permets que j’apprenne à lâcher prise, que je rompe mes liens avec le monde : chasse mon besoin d’honneurs et de prestige. Que j’abandonne mon attirance pour les douceurs de la vie. Que s’envolent ma jalousie pour les autres et mes regrets pour tout ce à quoi j’ai dû renoncer.”
Rabbi Nahman de Breslev
Prières pour le quotidien
Catégories: Lu ailleurs | 6/02/2015
« La voix sort de la bouche du Tout-Puissant.
Elle taille des éclairs de feu »
(Ps 29,8).
Commentant ce verset, le Rabbin Marc-Alain Ouaknin écrit :
« C’est dans l’écriture que la voix inconnue se voit.
C’est là qu’elle passe du visible du monde à l’audible du langage
et de l‘audible du langage au visible du monde ».
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 28/01/2015
Le récit du don de la Loi au Sinaï contient une phrase qui est souvent traduite ainsi: “Tout le peuple percevait les voix” (Ex 20,18).
Cette traduction veut contourner la difficulté que donnerait une traduction trop littérale du texte. Mot à mot, l’hébreu dit en effet: “Tout le peuple voyait les voix.”
Mais comment une voix pourrait-elle se rendre visible? dés l’antiquité, un des grand aîtres du judaïsme, Rabbi Ishmaël, interprétait ce texte de façon peu “rationaliste” et proposait de comprendre: “Ils voyaient le visible et entendait l’audible.”
La tradition dans son ensemble a retenu pourtant l’interprétation de son confrère rabbi Aqiva, selon lequel la voix de Dieu s’était bel et bien redue visible.
Cette interprétation est attestée dans les targums, qui amplifient ainsi le texte biblique: ” Le premier commandement, lorsqu’il sortait de la bouche du Saint – Que son nom soit béni! – était comme des étincelles et des éclairs et des flammes de feu;une lampe de feu à sa droite et une lampe de feu à sa gauche, volant et s’élevant dans l’air des cieux; puis il revenait et état visible au-dessus des campements d’Israël. Il revenait et allait se graver sur les tables de l’alliance qui étaient placées dans la paume des mains de Moïse, en allant et venant sur elles, d’un bord à l’autre.”
Selon une autre source,« lorsqu’un homme parle à un autre, il est visible, mais sa voix ne l’est pas. mais Israël entendit la voix du Saint, béni soit-il! et vit la voix qui sortait de la bouche de la Puissance, et les éclairs et les tonnerres, comme il est dit: “et tout le peuple voyait les voix. »
MicheL REMAUD
Paroles d’Evangile, paroles d’Israël
Ed Parole et Silence
Catégories: Lu ailleurs | 27/01/2015
L’Evangile est une source jaillissante d’urgences.
Quand on parle d’urgence,
cela veut dire qu’il n’y a pas un instant à perdre,
cela veut dire qu’il faut faire face,
cela veut dire qu’on est provoqué à décider,
cela veut dire que quelque chose va changer.
Du moment qu’il y a eu l’évènement fondateur de Jésus-Christ,
il y a urgence à espérer et donc à relativiser tous les désespors,
à commencer par le désespoir qui s’attache à la mort,
laquelle n’a plus le derier mot.
Il y a urgence à prendre Dieu au sérieux…
il y a urgence à mener sa vie avec gravité…
Il y a urgence à s’aimer, urgence à se pardonner, urgence à se réconcilier…
Il y a urgence à témoigner de tout le déjà-là du monde nouveau
parce que c’est l’avenir de la joie et de la vie de tous les hommes.
P.A LIEGE
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 25/01/2015
Jésus non plus
ne suivait plus la route
D’un passé mort,
il déchirait la croûte.
Le Dieu d’hier le prenait par la main
pour le mener sur un nouveau chein.
Le temps du Christ est le temps où nous sommes.
Il dit: “Suis-moi. Tu es Pierre, et toi Jean”.
Et nous suivons. Nous sommes Jean et Pierre.
Le ciel d’un coup entre sous nos paupières.
R.Bodart
Catégories: Lu ailleurs | 18/01/2015
Sans cesse je me reçois de tes mains.
C’est là ma vérité et ma joie,
Sans cesse tes yeux sont posés sur moi
Et je vis de ton regard,
Toi, mon créateur et mon salut.
Apprends-moi, dans le silence de ta présence
A sasir le mystère que je suis,
Et que j’existe par toi, devant toi et pour toi.
Romano Guardini
Prières glanées par C.Dehez (sj)
Ed Fidélité
Catégories: Lu ailleurs | 7/01/2015
Le Fils de Dieu, quand il devient Fils de la terre, non seulement se laisse contenir par l’univers en un point de l’espace et du temps, mais contient en réalité l’Univers. Il ne veut pas s’approprier à travers son corps le monde comme une proie mais, par son attitude constamment eucharistique, il le fait corps d’unité, chair à la fois cosmique et eucharistique.
En lui le monde devient corporéité spirituelle, non pas dématérialisée mais vivifiée par l’Esprit. Il enfouit volontairement sa corporéité lumineuse dans notre corporéité souffrante et laborieuse, afin que sur la croix, et dans l’aube soudaine radieuse de Pâques, tout s’illumine, non seulement l’univers, mais tout l’effort humain pour le transformer.
En lui, autour de lui, la matière déchue n’impose plus ses déterminismes et ses limitations, elle redevient moyen de communion, temple et fête de la rencontre.
En lui, autour de lui, le monde retrouve son dynamisme originel. En lui, autour de lui, le temps et l’espace ne se séparent plus, une dimension de résurrection les métamorphose.
Toutefois, cette transfiguration est à la fois secrète et offerte, « sacramentelle ». Illuminée en Christ, le monde reste figé dans son opacité par l’opacité des hommes. La libération définitive du cosmos exige non seulement que Dieu se fasse homme, mais que l’homme se fasse Dieu. Le Christ a rendu les hommes capables de recevoir l’Esprit, c’est-à-dire de coopérer à l’avènement du Royaume.
Olivier CLEMENT – Questions sur l’homme
L’UNIVERS EST TRANSFIGURE EN CHRIST
Le Fils de Dieu, quand il devient Fils de la terre, non seulement se laisse contenir par l’univers en un point de l’espace et du temps, mais contient en réalité l’Univers. Il ne veut pas s’approprier à travers son corps le monde comme une proie mais, par son attitude constamment eucharistique, il le fait corps d’unité, chair à la fois cosmique et eucharistique.
En lui le monde devient corporéité spirituelle, non pas dématérialisée mais vivifiée par l’Esprit. Il enfouit volontairement sa corporéité lumineuse dans notre corporéité souffrante et laborieuse, afin que sur la croix, et dans l’aube soudaine radieuse de Pâques, tout s’illumine, non seulement l’univers, mais tout l’effort humain pour le transformer.
En lui, autour de lui, la matière déchue n’impose plus ses déterminismes et ses limitations, elle redevient moyen de communion, temple et fête de la rencontre.
En lui, autour de lui, le monde retrouve son dynamisme originel. En lui, autour de lui, le temps et l’espace ne se séparent plus, une dimension de résurrection les métamorphose.
Toutefois, cette transfiguration est à la fois secrète et offerte, « sacramentelle ». Illuminée en Christ, le monde reste figé dans son opacité par l’opacité des hommes. La libération définitive du cosmos exige non seulement que Dieu se fasse homme, mais que l’homme se fasse Dieu. Le Christ a rendu les hommes capables de recevoir l’Esprit, c’est-à-dire de coopérer à l’avènement du Royaume.
Olivier CLEMENT – Questions sur l’homme
L’UNIVERS EST TRANSFIGURE EN CHRIST
Le Fils de Dieu, quand il devient Fils de la terre, non seulement se laisse contenir par l’univers en un point de l’espace et du temps, mais contient en réalité l’Univers. Il ne veut pas s’approprier à travers son corps le monde comme une proie mais, par son attitude constamment eucharistique, il le fait corps d’unité, chair à la fois cosmique et eucharistique.
En lui le monde devient corporéité spirituelle, non pas dématérialisée mais vivifiée par l’Esprit. Il enfouit volontairement sa corporéité lumineuse dans notre corporéité souffrante et laborieuse, afin que sur la croix, et dans l’aube soudaine radieuse de Pâques, tout s’illumine, non seulement l’univers, mais tout l’effort humain pour le transformer.
En lui, autour de lui, la matière déchue n’impose plus ses déterminismes et ses limitations, elle redevient moyen de communion, temple et fête de la rencontre.
En lui, autour de lui, le monde retrouve son dynamisme originel. En lui, autour de lui, le temps et l’espace ne se séparent plus, une dimension de résurrection les métamorphose.
Toutefois, cette transfiguration est à la fois secrète et offerte, « sacramentelle ». Illuminée en Christ, le monde reste figé dans son opacité par l’opacité des hommes. La libération définitive du cosmos exige non seulement que Dieu se fasse homme, mais que l’homme se fasse Dieu. Le Christ a rendu les hommes capables de recevoir l’Esprit, c’est-à-dire de coopérer à l’avènement du Royaume.
Olivier CLEMENT – Questions sur l’homme
Catégories: Lu ailleurs | 28/12/2014
“Allons donc en ce lieu doux et fleuri de Nazareth, et fleurit maintenant s’il le fut jamais… Et ce saint lieu de Nazareth, nous y trouverons Jésus nouvellement formé, la Trinité sainte uniquement occupée à former Jésus, et la Vierge sainte faite Mère de Dieu par l’opération de la Trinité sainte… c’est la nouvelle trinité de Nazareth.
Les Anges et celui même de ce divin message en sont séparés : et en cette heureuse et occupée solitude de Nazareth, nous n’y trouvons que Jésus, la Trinité sainte et la Vierge. Prenons repos en Jésus qui repose et opère en la Vierge : louons, bénissons et adorons la Trinité Sainte qui l’a formé en elle, et offrons nos vœux à cette sainte Vierge qui conçoit et porte Jésus si saintement, si divinement et si salutairement au monde.”
P.de Bérulle
Catégories: Lu ailleurs | 28/12/2014
Noël
Dans cette nuit, nous changeons de Dieu.
Je veux dire: nous apprenons à connaître
un autre visage de Dieu
et un autre visage de l’Homme,
car si Dieu n’est pas un Pharaon,
si Dieu n’est pas un Dominateur,
si Dieu n’est plus un maître,
Il apprendra à l’homme
le chemin d’une autre grandeur,
non pas la grandeur de celui qui domine,
de celui qui veut faire des esclaves…
Il nous apprendra
la vraie Grandeur, la Sienne,
une grandeur d’Amour
où il s’agit simplement
de tout donner.
Maurice Zundel
“Ta Parole comme une source”
Catégories: Lu ailleurs | 22/12/2014