Ce Mystère de Noël
projette sur notre vie une lumière.
C’est un mystère d’abaissemenr et de patience,
un mystère d’humilité.
Le Christ accepte,
pour réconcilier les hommes avec Dieu, et entre eux,
de franchir l’infinie distance du ciel à la terre.
Pour faire régner la paix parmi les hommes,
il faut parfois sacrifier
une partie de son prestige ou de sa supériorité,
de franchir les distances,
d’engager et de poursuivre des dialogues
qui peuvent paraître, à certains égards, humiliants.
Paul VI
25 décembre 1963
Catégories: Lu ailleurs | 20/12/2014
Noël
est le mystère de l’amour de Dieu
pour nous, dans le Christ.
Si l’on ne voit pas dans la fête de Noël
cet éclatant amour de Dieu
qui précède et prépare Pâque,
on est comme un aveugle
devant le soleil.
Paul VI
18 décembre 1974
Catégories: Lu ailleurs | 18/12/2014
Noël nous oblige à penser au Christ
qui est venu et nous amène à penser
au Christ qui viendra.
L’apparition du Verbe de Dieu fait homme
est inscrite dans le ruban de l’histoire.
A Noël, nous ne regardons pas seulement en arrière,
vers la naissance de Jésus dans la crèche,
mais aussi en avant, vers la nouvelle
et future venue glorieuse du Christ.
Que notre Noël ne soit donc ni profane ni mondain,
mais qu’il soit un moment de convergence
entre le Noël que nous apporte l’Evangile
et celui que nous croyons
et que nous espérons dans l’éternité.
PauL VI
7 décembre 1997
Catégories: Lu ailleurs | 15/12/2014
“Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse“.
Il faudrait parler de Marie à travers les âges, depuis ces “lueurs” qui traversent les temps de la première Alliance jusqu’aux jours d’aujourd’hui.
Parler de Marie avec tous les témoins qui ont parlé d’elle, quelle que soit leur confession chrétienne. Tous, les luthériens comme les réformés, les catholiques comme les orthodoxes, tous des témoins de Marie, Mère de Dieu – la Théotokos – du concile d’Éphèse.
Retrouver Marie, juive au milieu de son peuple juif, en attente avec les femmes du bourg de Nazareth.
Rencontrer Marie dans les quatre évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, dans les Actes et puis chez Paul l’Apôtre.
La rejoindre dans la primitive Église, et même à travers ces textes qu’on appelle les évangiles apocryphes et qui inspirent tant d’hymnes de la liturgie orthodoxe.
Il faut la suivre, la petite fille Marie, la mère, de siècle en siècle, dans la prière du peuple croyant, les écrits des grands saints, les dogmes des Églises, les travaux des artistes, les livres des poètes et des écrivains, et jusque et y compris dans les contestations.
…Jusqu’à retrouver Marie aujourd’hui, la Femme de l’Apocalypse, certes, mais aussi la femme pour notre temps, d’Orient en Occident.
Retrouver, comme dit Thérèse de l’Enfant-Jésus, “sa vie réelle”.
“Elle vivait de foi, comme nous”, écrit encore Thérèse.
Elle vit de foi, avec nous, hier, aujourd’hui et demain. Et, bien sûr, nous tentons de vivre de foi, avec elle. En alliance.
Roger Bichelberger, écrivain français
in “Marie Mère de Dieu” éd. du Rocher
Catégories: Lu ailleurs | 12/12/2014
Que la foi chrétienne devienne
dans les temps qui sont les nôtres,
pensable et vivable au sein de l’Eglise,
crédible et attractive pour le monde environnant
J.Moingt (sj)
Croire au Dieu qui vient. De la croyance à la foi critique.
Ed Gallimard
Catégories: Lu ailleurs | 11/12/2014
IMMACULÉE CONCEPTION
Dans quel univers nous entraînes-tu
Toi, Marie, mère de ton Créateur?
Nous savons qu’en toi,
L’œuvre de l’Esprit s’est accomplie,
Œuvre d’amour et de paix,
Tout ce que nos cœurs désirent
Te regardant, nous sommes perdus en ce monde.
Où nous entraînes-tu, toi à nulle autre pareille?
Dieu en toi nous marifeste ce que dès l’origine
II avait dessein d’accomplir en nous tous.
Le mal a beau nous séduire
Dieu reste le plus fort.
Mais sa force, c’est l’amour.
Il le montre en toi, Marie.
Tu consens à te livrer à lui,
Son Esprit en toi réalise l’impossible.
Tu es loin et tu es proche.
Loin, car ton amour est unique.
C’est celui de Dieu dans ton cœur.
Proche, car l’amour qui est en toi
Ne se ferme sur lui
Mais de Dieu à toi s’écoule sur tous les bommes.
Qu’en toi nos cœurs laissent passer l’amour.
Tu ne sais si tu seras suivie.
Tu ne désires que Dieu
Tu le désires lui seul
Tu le laisses rayonner en toi
Et tu deviens la Mère de tous.
Jean Laplace (sj)
Marie et l’Esprit
Ed du Carmel p 28-29
Catégories: Lu ailleurs | 9/12/2014
« La Sainte Vierge n’a eu ni triomphe ni miracles. Son fils n’a pas permis que la gloire humaine l’affleurât, même du plus fin bout de sa grande aile sauvage. Personne n’a vécu, n’a souffert, n’est mort aussi simplement et dans une ignorance aussi profonde de sa propre dignité, d’une dignité qui la met pourtant au-dessus des anges …
Une source si pure, si limpide qu’elle ne pouvait même pas y voir réfléchir sa propre image, faite pour la seule joie du Père. Elle est de toute la race humaine celle qui, de tout son être et de toute sa liberté, a laissé Dieu exister en elle ».
Georges Bernanos – Journal d’un curé de campagne
Catégories: Lu ailleurs | 7/12/2014
Jean nous montre dans la pénitence le remède au péché :
La voix de la tourterelle se fait entendre en notre terre. ”
St Pierre Damien
Ct 2,12
La Torah, voix de la tourterelle.
Dans le nom Torah, nous pouvons lire le mot “tor” qui veut dire tourterelle.
La voix de la tourterelle se fait entendre en notre terre. ”
La voix de la tourterelle (Kol hator), dit le Zohar, c’est la Torah orale. Comparer la Torah à la voix de la tourterelle, c’est lui reconnaître une vitalité certaine, une tonalité vibrante, une existence audible.
“Hator”, tourterelle, anagramme de Torah, c’est la parole divine qui se manifeste de manière concrète et lance son appel, avec une légèreté dégagée de toute entrave.
Emblème de la promulgation continue de la Torah, la tourterelle, par ses attributs de paix, de fidélité, de liberté et de mouvement, fournit une image significative de la vocation des textes saints.
” Les Ecrits du Judaïsme ” par Eva Brecht
Catégories: Lu ailleurs | 7/12/2014
« Voilà la vie de Jésus en la Vierge…
à son entrée en l’univers.
Il vivait quatre mille ans auparavant en la foi des peuples,
en l’espérance des patriarches,
au cœur des justes,
en la bouche des prophètes,
dans les cérémonies de la Loi,
en la profession publique de la Synagogue,
en l’attente de l’univers,
et dans le gémissement de toute créature
qui soupirait en ses misères après son libérateur.
Mais avant ces quatre mille ans,
il a vécu et est vivant une éternité,
et vivra éternellement dans le sein de son Père.”
“Et il est vivant en celle qui a été choisie,
pour lui donner sa vie nouvelle,
en celle qui a été préparée par Dieu pour cela,
à qui Dieu a envoyé son Ange en ambassade,
qui a accepté les volontés divines.
Il est vivant en elle et il pense à nous,
il s’offre pour nous,
parlant de nous à son Père
avant de pouvoir parler au monde.”
Cardinal Pierre de Bérulle
(1575-1629)
Catégories: Lu ailleurs | 6/12/2014
Aimer l’autre en vérité comme Jésus l’aime signifie que nouS suivons Jésus sur son chemin et cela déclenche ainsi comme une révolution copernicienne dans notre vie.
En un sens, nous vivons tous encore avant Copernic. Je veux dire non seulement que dans notre perception quotidienne, nous voyons encore le soleil se lever et se coucher avec l’impression qu’il tourne autour de la terre. Mais aussi quelque chose de beaucoup plus profond.
Nous naissons tous avec l’illusion congénitale que notre moi et le point central du monde et de la société. Chaque fois nous devons constater de nouveau que nous ne pouvons voir les choses et les personnes qu’en relation avec nous-mêmes ; qu’en fin de compte nous les considérons comme nos satellites.
Devenir chrétien, ce doit être maintenant bien clair, est un événement de la plus grande simplicité qui, en même temps met notre vie sens dessus dessous.
Cela signifie que nous effectuons une révolution copernicienne et que nous ne nous voyons plus comme le centre du monde, que nous ne faisons plus tourner les autres autour de notre petite personne, mais au contraire que nous admettons de tout notre être que nous sommes un entre beaucoup et qu’ensemble avec tous les autres, nous tournons autour de Dieu, le point central de notre vie.
Cardinal J.RATZINGER
Prédication d’Avent à la cathédrale de Münster – 1964
Catégories: Lu ailleurs | 1/12/2014