Le Christ est un chemin
et une audience
où le Verbe va du murmure des lèvres
au silence de la prière.
Nathalie Nabert
Le maître intérieur.
Ed ad Solem p:49
Catégories: Lu ailleurs | 9/08/2014
Savez-vous quelle fut la plus grande découverte des mille dernières années ? Ce n’était pas l’imprimerie, ni l’Amérique, ni même la vaccination. Cette découverte, nous l’avons faite très récemment :
Ce fut la découverte de la planète Terre.
Depuis le jour où nous avons dû quitter le Jardin d’Eden, l’humanité a essayé de fuir la planète. Elle a bâti des temples pour atteindre les cieux et transcender nos limites matérielles et des cités puissantes pour se prémunir d’une nature envahissante, comme si nous n’en faisions pas partie. Nous avons signifié à la Terre qu’elle n’était qu’un sombre cloaque dont nous devions nous détacher pour accomplir notre destin. Nous l’avons ravagée, violée et enfouie sous nos pavés. Nous rêvions d’en venir à bout. De vaincre la Terre.
Un jour, finalement, dans le plus fou de tous nos rêves, nous lui avons échappé. Nous lui avons dit « Hé, la Terre ! C’est fini, nous n’avons plus besoin de toi ! Après tout, tu n’es qu’une petite planète minuscule perdue dans un incommensurable univers. C’est là-bas que nous allons conquérir d’autres planètes, plus grandes et plus belles que toi. Nous allons devenir les maîtres des étoiles et des galaxies ! »
Alors nous sommes partis sur la Lune, malheureusement elle était déserte et stérile. Nous avons envoyé des sondes sur Mars : Mars était complètement mort. Puis vers Vénus, le symbole de la beauté. Mais elle était vêtue de nuées brûlantes et toxiques. Cela jusqu’à ce que les parlementaires excédés votent l’arrêt des crédits alloués à la poursuite de ces rêves creux et vains.
C’est alors que, délaissant les profondeurs intersidérales, nous nous sommes retournés et avons découvert quelque chose que nous n’aurions jamais osé imaginer. Un joyau brillant au milieu des ténèbres dont jamais nous n’avions remarqué la beauté : la plus belle planète dont on puisse rêver.
Ce n’est qu’à ce moment que nous nous sommes rendus compte de la vérité : ce à quoi nos âmes avaient toujours aspiré se trouvait ici, sur la Terre, à notre portée. Il nous est alors apparu que nous avions besoin d’elle autant qu’elle a besoin de nous. Car nous ne faisons qu’un avec elle.
Nous avons découvert la planète Terre.
Aujourd’hui, il nous faut sauver notre planète. Ce n’est pas la première fois qu’elle est en péril, c’est arrivé déjà il y a longtemps et, à l’époque, seul un homme avait pu la sauver. Ce n’était pas qu’il fut le seul juste au monde, il y avait Mathusalem et ses disciples, mais Noa’h (Noé) était bien plus qu’un homme spirituel. Il était, comme le dit la Torah, Ich HaAdama – « un homme de la Terre ». D’après notre tradition, c’est Noa’h qui inventa la charrue.
D.ieu regarda en bas vers le monde qu’Il avait créé et vit ce que les hommes lui avaient fait, comment son âme lui avait été arrachée. Il vit aussi tous ces gens qui priaient et méditaient pour s’échapper des limites du corps et du monde terrestre et Il leur dit « Vous, les hommes, ne faites pas partie de la solution. Vous faites partie du problème. Il n’y a que Noa’h, qui sait allier le corps et l’esprit, le Ciel et la Terre, qui puisse sauver Mon monde. »
Au cours du siècle qui vient de s’écouler, alors qu’étaient perpétrés les crimes les plus horribles dont les hommes se soient rendus responsables, nous avons vu comment les hommes « spirituels » sont restés silencieux. La destruction de l’humanité et de la Terre s’est faite avec leur consentement.
Mais, maintenant, nous avons découvert la planète Terre. Nous avons trouvé l’épanouissement spirituel et la Divinité en son sein. Et nous nous sommes rendus compte que si nous ne parvenons pas à faire la paix avec elle et entre nous, nous ne pourrons plus y survivre bien longtemps.
Rav Tzvi Freeman
Extrait d’un discours prononcé
devant la 18ème Conférence Internationale
pour la Paix, tenue à Munich en automne 1999.
Catégories: Foi et vision cosmologique | 8/08/2014
“Tu es le plus beau des fils d’homme,
la grâce est répandue sur tes lèvres
C’est pourquoi Dieu t’a béni pour toujours.”
Ps 44,3
Il était beau dans le sein de la Vierge,
où… il a pris notre humanité.
Beau, le Verbe né enfant
quand il prenait le sein,
Beau dans le ciel, beau sur la terre ,
beau dans le sein de sa mère,
beau dans les bras de ses parents,
beau dans ses iracles, beau sous les fouets.
Beau quand il invitait à la vie,
beau il déposait son âme, beau quand il la reprenait,
beau sur la croix, beau dans le sépulcre,
beau dans les cieux.
La beauté, c’est la justice.
Si donc il est toujours juste, il est toujours beau.
St Augustin – Ps 44,3
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 4/08/2014
Le Christ est notre vie!
A la place centrale du Christ
correspond aussi la place centrale de l’Eglise:
ce sont deux feux que l’on ne peut séparer;
je ne peux suivre le Christ
sinon dans l’Eglise et avec l’Eglise.
Pape François
homélie en la fête de St Ignace – 2013
Catégories: Lu ailleurs | 31/07/2014
C’est à L’intérieur de vous
Qu’est le Fils de l’homme.
Allez à lui:
ceux qui le cherchent le trouvent.
En marche!
Annoncez l’Evangile du Royaume.
“L’Evangile de Marie, Myriam de Magdalena”
cité par Nathalie Nabert – “Le maître intérieur”
Ed Ad Solem p: 88
Catégories: Lu ailleurs | 20/07/2014
« Celui qui a sa maison dans l’amour
a sa maison en Dieu
et il est maison de Dieu.
I Jean 4,16
Traduction de Dom Guillerand
Catégories: Lu ailleurs | 19/07/2014
Quand les chants de notre bouche
seraient inépuisables comme la mer,
Les actions de grâce de notre langue
aussi nombreuses que les vagues,
Quand nos lèvres raconteraient ta gloire
sur toute l’étendue des cieux,
Que nos yeux brilleraient
comme le soleil et la lune,
Nos mains fussent-elles étendues
comme les ailes de l‘aigle dans les airs,
Et nos pieds agiles
comme les pieds du cerf,
Nous ne suffirions pas pour bénir
ton nom glorieux,
ô Eternel notre Dieu.
Rituel juif,
cité par P.Halat dans Dieu et ses poètes – Ed DDB
Paris 1987 p : 47
Catégories: Lu ailleurs | 18/07/2014
Dieu qui veilles sur notre monde,
regarde le pays
où tu nous as donné de vivre;
accorde à tous ses habitants
de rechercher le bien commun,
à ceux qui nous gouvernent
de le faire avec sagesse,
afin qu’il y ait parmi nous
plus de justice
et dans le monde entier
plus de bonheur et de paix.
Nous te le demandons par Jésus,
le Christ, notre Seigneur
qui vit et règne avec toi et l’Esprit Saint
pour les siècles des siècles.
Magnificat
juillet 2014 – p:188
Catégories: Lu ailleurs | 14/07/2014
Le Seigneur a confié à ses disciples sa parole
le trésor de toutes les richesses.
Par sa parole il a atteint les hauteurs,
Par sa parole il est descendu aux profondeurs,
Par sa parole il a formé un corps,
Par sa parole il s’est revêtu d’un corps,
Par sa parole il a formé Adam,
Par sa parole il a sauvé Adam,
Par sa parole les hommes ont été faits,
Par sa parole les hommes sont sauvés.
Recevez ma parole, ô mes amis,
Enfouissez-la dans votre cœur.
Parce que partout ma parole
sera pour vous un guide.
Poème syriaque de Cyrillonas – fin IVe siècle
cité dans « Le Maître intérieur – Nathalie Nabert – p : 46-47
Ed Ad Solem
Catégories: Lu ailleurs | 13/07/2014
« Grande est la beauté des terres ;
mais cette terre a un auteur…
Je vois la grandeur de la mer
répandue autour de la terre,
j’en suis stupéfait ;
j’admire, j’en cherche l’auteur,
je lève les yeux vers le ciel
et la beauté des astres,
j’admire la splendeur du soleil
dont la vertu suffit à produire le jour,
et la lune qui console
les ténèbres de la nuit.
Ce sont là des choses
qui ne sont déjà plus terrestres
mais célestes.
Cependant ma soif ne s’arrête pas encore,
c’est celui qui a créé les choses,
c’est lui dont j’ai soif. »
St Augustin – En Ps 41,7
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 12/07/2014