La prière silencieuse
des femmes et des hommes
qui se mettent en présence de Dieu
est plus forte et plus puissante
que les paroles.
C’est comme si ces personnes
se reliaient au champ d’énergie de Dieu
et devenaient des “conducteurs”
d’énergie vers les autres.
Nous devons apprendre à nous ouvrir
à cette source d’énergie divine…
chacun(e) de nous y est reliée.
Dieu travaille selon l’ordre de sa création…
Si nous nous appuyons sur ce que nous appelons
la vie divine en nous,
nous transformons le monde
non par notre propre force,
mais par la force divine que nous accueillons.
William Jager
Catégories: Lu ailleurs, Vie consacrée | 11/07/2014
Quel spectacle grandiose nous offre la mer
quand elle se pare comme d’un manteau
de couleurs diverses,
de vert aux multiples nuances,
de pourpre, d’azur.
Quel charme de la contempler,
alors même qu’elle est en courroux,
d’autant plus vif qu’elle ravit
le regard du spectateur
en lui évitant les secousses violentes
de la navigation.
St Augustin – De civitate Dei, XXII,24,5
Catégories: Lu ailleurs | 8/07/2014
Que dites-vous ? (Mc 8, 29)
Vous, que dites-vous ?
Parlez ! Usez de la parole avec moi !
Osez la parole avec moi !
Je-Suis est las d’être récité
et veut qu’on le confesse.
Je-Suis brûle d’exister autrement,
sur nos lèvres ,
et c’est pourquoi,
se mettant lui-même en question,
Il provoque Tu–es.
Je-Suis dans le mystère
de son insondable pauvreté,
a faim de recueillir le fruit des lèvres
qui confessent son nom (He 13 – 15).
Je-Suis attend ce Tu-Es
qui ne peut lui venir que de nous autres.
Je attend Tu pour exister.
Après tout, est-ce un scandale,
est-ce un blasphème que d’oser dire que Je-Suis,
ce Je-Suis dont Dieu-avec nous est l’autre nom,
a besoin de nous pour exister
et qu’il n’existe et ne vit et ne parle
que dans la mesure où nous le confessons ?
Je-suis attend d’être tutoyé.
Et voila justement qu’un homme
se propose et se dresse,
un homme singulier qui supplée pour nous,
car il faut bien que nous le tutoyions,
ce Je-Suis, comme un seul homme.
Pierre, le pêcheur,
est la proue de la confession,
brûlant de répondre,
comme Je-Suis brûle de questionner.
Frère François Cassingena –Trévedy O.S.B.
Moine bénédictin à l’abbaye de Ligugé
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 28/06/2014
Les Ecritures ne contiennent pas la vie;
on ne vit pas parce qu’on les lit et médite;
on vit seulement quand en elles on rejoint le Verbe
qui seul est la vérité et la Vie:
“En Lui était la vie et la vie était la lumière des hommes.”
Vivre, c’est voir la parole divine
que cachent et contiennent tous les mots de l’Ecriture.
(Dom Guillerand)
Catégories: Lu ailleurs | 26/06/2014
J’aime beaucoup prendre dans ma main une hostie qui n’est pas consacrée et méditer devant ce morceau de pain. Il y a d’ailleurs deux expressions synonymes : gagner sa vie et gagner son pain ; le pain, c’est la vie. Et je me dis : Comment Dieu regarde-t-il ce morceau de pain ? Il ne le voit pas comme il verrait un caillou, car ce pain est le résultat de toute une histoire.
Pour que je puisse le tenir dans mes mains, il a fallu le travail de nombreuses personnes … Ce pain est le fruit de la transformation de la nature. Notre tâche humaine est l’humanisation de la nature, la transformation du monde pour qu’il devienne humain.
Si l’on en reste à cette transformation, c’est fini. L’histoire de l’homme reste purement humaine, elle boucle sur elle-même. Ce pain, on va le manger et puis on continuera à travailler, à transformer la nature et à produire du pain ; il n’y a pas de débouché au-delà de l’histoire.
Mais si je porte ce pain sur l’autel, le Christ en fait son propre corps ; il divinise ou christifie ce que, moi, j’ai humanisé : « Ce pain, ce vin, fruits de la terre et du travail des hommes ; ils deviendront le pain de la vie et le vin du Royaume éternel »
Si le morceau de pain que je porte à l’autel n’est pas l’homme, il n’y a plus grand-chose à comprendre à l’eucharistie, sinon un Christ qui tombe du ciel dans un morceau de pain pour devenir notre nourriture au sens où cela nous consolera, nous fortifiera, nous permettra de lutter contre les tentations. Nous retombons dans un moralisme dans lequel il est impossible que puissent rentrer nos contemporains.
Le vrai est que toute l’histoire de l’homme devient le corps du Christ. Elle ne cesse pas pour autant d’être une histoire humaine, mais elle débouche sur un au-delà de l’homme qui est sa véritable vocation. Et c’est quand l’homme devient véritablement Corps du Christ qu’il devient pleinement homme …
Le Christ est donc présent non pas comme quelqu’un qui tombe du ciel, mais comme étant le fruit de la transformation divinisante qu’il opère dans ce mystère le plus central de notre foi qui est l’Eucharistie. L’hostie consacrée n’est pas seulement le Christ, c’est aussi l’homme christifié.
François Varillon. † 1978
Joie de croire, Joie de vivre
Catégories: Lu ailleurs | 23/06/2014
“L’amour n’est pas seulement condition de vie:
il se confond vraiment avec la vie même.”
Dom Guillerand
Catégories: Lu ailleurs | 21/06/2014
“Le Verbe de Dieu est Silence
et agit par le silence
A.M Besnard (op)
Catégories: Lu ailleurs | 20/06/2014
Il faudrait que tu te vides de ce qui te comble
pour que tu puisses te combler de ce dont tu es vide.
St Augustin
Catégories: Lu ailleurs | 18/06/2014
Vous vous rappelez la dernière question posée par les apôtres au jour de l’Ascension. Tandis que Jésus les invite à se recueillir et à attendre l’Esprit saint qu’il doit leur envoyer, la dernière question qu’ils lui posent, c’est : « Est-ce en ces temps-là que tu rétabliras le règne en faveur d’Israël ?»
Et voilà la réponse en ce jour de Pentecôte, la réponse inattendue et merveilleuse : le règne de Dieu, le royaume dans lequel Jésus veut nous introduire, il ne peut se construire, il ne peut advenir qu’au-dedans de nous. Le ciel, auquel nous sommes appelés, est justement un ciel intérieur à nous-mêmes, comme nous le dit le pape saint Grégoire : «Le ciel, c’est l’âme du juste.»
Et cette lumière de la Pentecôte est inépuisable, cette lumière est à suivre qui nous conduit du dehors au-dedans. Nous sommes tous esclaves du dehors. Nous voulons jouer un rôle, nous portons un masque, nous désirons exercer une influence, jouir d’une primauté, être loués et admirés et, tandis que nous poursuivons toutes ces exhibitions de nous-mêmes, nous perdons notre substance, nous devenons toujours plus extérieurs à nous-mêmes et nous finissons par n’être plus qu’une apparence d’existence.
Et voilà justement que la lumière de la Pentecôte nous ramène à l’essentiel, nous révèle notre dignité, notre vocation, notre grandeur, notre immortalité, nous révèle notre égalité, notre égalité dans les hauteurs, notre égalité dans l’amour, notre égalité dans le dépouillement, notre égalité dans la pauvreté, notre égalité, notre égalité dans le don de nous-mêmes.
Extrait de l’homélie de Maurice Zundel
Pentecôte – 1972 – Carmel de Matarieh – Le Caire
Catégories: Lu ailleurs | 8/06/2014
Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant,
tu entres dans notre âme de pauvre,
tu entres dans notre faiblesse,
et tu lis dans nos cœurs,
nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous.
Il veut exprimer l’inexprimable
à travers d’humbles paroles,
et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis :
« Ne te préoccupe de rien,
Ne t’inquiète pas
de ton peu de capacité à prier.
sache-le, dans une attente priante,
j’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé
Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant, Tu entres dans notre âme de pauvre, Tu entres dans notre faiblesse, Et tu lis dans nos cœurs, nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous. Il veut exprimer l’inexprimable à travers d’humbles paroles, et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis : « Ne te préoccupe de rien, Ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier. Sache-le, dans une attente priante, J’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé
Hymne à l’Esprit Saint
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit, si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut !
Mais voilà que les balbutiements de notre prière Passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors toi, le Dieu vivant, Tu entres dans notre âme de pauvre, Tu entres dans notre faiblesse, Et tu lis dans nos cœurs, nos intentions authentiques.
Et ton esprit vient au-dedans de nous. Il veut exprimer l’inexprimable à travers d’humbles paroles, et des soupirs, et des silences.
Et tu nous dis : « Ne te préoccupe de rien, Ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier. Sache-le, dans une attente priante, J’ai déjà ouvert le chemin ».
Frère Roger de Taizé
Catégories: Lu ailleurs | 4/06/2014