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« La vieillesse
est tranquillité et prière » …
Oui nous sommes vieux…
mais la vieillesse est le siège de la sagesse.
Alors transmettons cette sagesse aux jeunes,
comme le bon vin, qui, après des années,
devient meilleur »
Pape François
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Catégories: Lu ailleurs | 9/03/2018
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Au centre de la conscience nationale juive et de la vie spirituelle du peuple était le Temple. Or l’épisode dit de la “purification du Temple”, qui pourrait aussi s’appeler “substitution des Temples”, remet profondément en cause ce pilier de la pratique religieuse où Jésus lui-même, comme ses parents, vient pour se recueillir et enseigner.
Cet épisode, le plus violent de sa prédication si l’on suit le texte de Jean, voit Jésus chasser les marchands, pour affirmer qu’il est le nouveau Temple promis pour adorer le Père…
Lire la suite : le Christ et les vendeurs du Temple
Extrait de “La Loi, le Temple et l’Esprit Saint
Jésus et les traditions juives du Ier siècle”
par Lise Barucq, Léonard Dauphant
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Catégories: Lu ailleurs | 3/03/2018
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À quoi sommes-nous appelés à la lumière de ce récit ?
– À oser faire une lecture chrétienne et même pascale de nos existences et de l’histoire de notre humanité. Le secret du monde, ce n’est pas la lutte à mort entre le Bien et le Mal, ce n’est évidemment pas la victoire du mal, c’est la puissance révélatrice et libératrice de Jésus à l’intérieur de notre humanité.
Que le geste du lavement des yeux soit le signe de cette conversion au Christ ! L’eau étalée sur nos paupières, c’est un signe baptismal ! C’est un geste d’illumination. Faisons ce geste avec attention, avec insistance ! Seigneur, viens m’ouvrir à ta présence ! Que je voie le monde dans ta lumière !
– Et puis, que le sacrement du pardon, de la réconciliation, soit un acte de reconnaissance, dans tous les sens du terme :
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reconnaître la proximité du Christ que rien n’empêche de venir, de passer, d’agir, et de nous faire du bien,
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reconnaître ce qui résiste en nous à cet accueil, ce qui nous ferme les yeux au réel de Dieu et des autres, ce qui nous enferme en nous-mêmes,
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accepter que ce sacrement du pardon soit ce qu’il est en profondeur : comme une petite résurrection, comme un passage, avec le Christ, des ténèbres à la lumière, et à la joie de voir les autres et le monde, et nous-mêmes, dans cette lumière pascale. Oui, qu’il soit comme une suite et une actualisation en nous du baptême, de la Pâque du Christ en nous ! Alléluia !
Mgr Dagens – Evêque émérite d’Angoulème
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Catégories: Lu ailleurs | 1/03/2018
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« Dans l’Ecriture, la nuée est à la fois ombre et lumière. Elle symbolise le mélange confus du temps du ciel avec le temps de la terre. Jusqu’ici le groupe des trois de la terre (Pierre, Jacques et Jean) et le groupe des trois du ciel (Jésus, Moïse et Elie) sont séparés par ce firmament diaphane qui sépare le monde sublunaire du monde supralunaire qui divise le ciel et la terre . Mais après la vision de Jésus, le ciel et la terre sont unis, la nuée consacrant cette unité. »
Jean Guitton
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Catégories: Lu ailleurs | 25/02/2018
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Le second dimanche de Carême sont lus à la messe le récit de la ligature d’Isaac et celui de la Transfiguration de Jésus. Dans ces deux récits a lieu l’ascension d’une haute montagne. Nous sommes invités à gravir la haute montagne avec Abraham et Isaac, avec Jésus et trois de ses disciples, afin d’y rencontrer Dieu. La montagne est dans les écritures le lieu de la rencontre intime avec Dieu.
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Dans les deux récits, c’est seul que l’on gravit la montagne. Abraham et Isaac laissent au pied de la montagne les serviteurs et l’âne, et continuent ensemble ; et Jésus prend à part les disciples.
La coupure à l’égard de l’environnement social et du bruit de la vie quotidienne est importante afin que rien ne vienne troubler la rencontre avec Dieu.
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Le consentement d’Abraham à cette ascension montre qu’il n’a pas refusé son fils unique à Dieu lorsque celui-ci le demandait en sacrifice. C’est ainsi que Dieu le dit à Abraham : « Tu n’as pas refusé ton fils unique » (Genèse 22 :16). Dans la seconde lecture, nous apprenons que Jésus transfiguré est le Fils que Dieu, pour nous, n’a pas refusé : « Il n’a pas refusé son propre fils, il l’a livré pour nous tous » (Romains 8,32).
Sommes-nous, nous aussi, prêts à renoncer pour Dieu à ce qui nous est le plus précieux ? Abraham ne renonce pas seulement à son fils unique, mais avec lui à son avenir, qui dépend de l’accomplissement de la promesse de Dieu en Isaac. Pendant le Carême nous sommes invités au renoncement, et à consentir plus radicalement à croire contre toute espérance.
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Dans les deux récits, ceux qui gravissent la montagne voient et sont vus. Ils doivent dessiller leurs yeux pour voir les surprises que leur réserve Dieu. Cependant, ils doivent aussi vivre dans la conscience d’être visibles à Dieu, qui les regarde et sait le moindre de leurs pas.
En ce temps de Carême, demandons à Dieu de guérir nos yeux pour que nous voyons, mais aussi de renouveler notre conscience de vivre sous son regard aimant.
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Dans les deux récits, ceux qui gravissent la montagne entendent et sont entendus. Dieu dit à Abraham : « Tu as écouté ma voix » (Gen 22 :18) et la voix, désignant Jésus, dit aux disciples : « écoutez-le » (Marc 9 :7).
En ce temps de Carême demandons au Seigneur de guérir nos oreilles et de les ouvrir pour que nous entendions sa parole et vivions.
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Dans ces deux récits, ceux qui montent doivent ensuite redescendre et revenir afin d’être une bénédiction au sein du monde. Si nous montons à la montagne, ce n’est pas pour y rester et nous isoler, demeurant avec délices dans le sein du Père.
Nous sommes invités à monter pour un bref instant, puis à revenir au monde en hommes transformés par cette expérience, transfigurés, qui ont rencontré Dieu et rayonnent de sa lumière, et qui peuvent ainsi être pour le monde une bénédiction… Qu’il en soit ainsi !
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Père David – http://www.catholic.co.il
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Catégories: Lu ailleurs | 25/02/2018
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Marie-Silence de Galilée
«une petite fille de la campagne» ( M. Jacob)
Marie-Tendresse de Bethlccm,
«une petite fille plus jeune que le péché» (G. Bernanos)
Marie-Chaleur de Nazareth,
«la femme d’avant le froid,
la femme des laines neuves» (J.-Cl. Renard)
Marie- Chemin,
qui fait avancer Dieu.
Marie- Frontière,
qui fait traverser Dieu.
Marie-Maison
dont la porte se fend pour laisser passer Dieu,
pour mettre au monde un garçon
«au beau regard et de belle tournure».
G.Ringlet
Eloge de la fragilité.
L’actualité à fleur d’Evangile
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Catégories: Lu ailleurs | 24/12/2017
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Le Temps de l’Avent est la parabole du temps présent où l’on espère dan la joie et l’humilité l’heure du grand rendez-vous avec Celui qui dispense tous les bien avec une infinie générosité, et souvent d’une manière imprévisible.
C’est le temps de l’allégresse spirituelle où l’on chemine le regard tourné vers l’avant, le temps où l’on s’éveille à Dieu en lui ouvrant aujourd’hui son cœur.
Le temps enfin de la prière pour que vienne le Règne de Dieu.
“Fais-nous voit, Seigneur ton amour
et donne-nous ton salut!”
(cf Missel de l’Assemblée dominicale p: 38)
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Catégories: Lu ailleurs | 17/12/2017
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Par quel chemin le Seigneur vient-il? Cela doit être recherché soigneusement pour que nous puissions, comme il le mérite, marcher à sa rencontre.
Toutefois, de même que pour accomplir le salut au centre de la terre (Ps 73,12) il est venu une seule fois dans la chair, de manière visible, de la même manière, pour sauver chaque âme personnellement, il vient chaque jour, et cela dans l’Esprit et de manière invisible. II est écrit en effet: Le Christ Seigneur est Esprit devant notre face (Lm 4, 20). Et pour que tu saches bien que cet avènement spirituel est caché, le texte continue: C’est à son ombre que nous vivrons ou milieu des nations. Voilà pourquoi, si le malade n’est pas capable de marcher bien droit à la rencontre d’un tel médecin, cela vaut la peine qu’il fasse au moins l’effort de lever la tête et de se redresser tant soit peu à son approche.
Tu n’as pas besoin, ô homme, de traverser les mers, ni de pénétrer dans les nuages, ni de franchir les Alpes. II n’est pas long, je te le dis, le chemin qui t’est indiqué: marche jusqu’en toi-même à la rencontre de ton Dieu. Car proche est la Parole dons ta bouche et dons ton cœur (Rm 10, 8).
St Bernard de Clervaux
dans “Magnificat” 12/2017
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Catégories: Lu ailleurs | 9/12/2017
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Marie comme modèle de foi.
De quelle manière Marie représente-t-elle un modèle pour la foi de l’Église ? Pensons à qui était la Vierge Marie : une jeune fille juive, qui attendait de tout son cœur la rédemption de son peuple. Mais dans ce cœur de jeune fille d’Israël, il y avait un secret qu’elle-même ne connaissait pas encore : dans le dessein d’amour de Dieu, elle était destinée à devenir la Mère du Rédempteur.
Dans l’Annonciation, le Messager de Dieu l’appelle « pleine de grâce » et lui révèle ce projet. Marie répond « oui » et à partir de ce moment-là, la foi de Marie reçoit une lumière nouvelle : elle se concentre sur Jésus, le Fils de Dieu né de sa chair et dans lequel s’accomplissent les promesses de toute l’histoire du salut. La foi de Marie est l’accomplissement de la foi d’Israël, en elle est vraiment concentré tout le chemin, toute la route de ce peuple qui attendait la rédemption, et en ce sens elle est le modèle de la foi de l’Église, qui a comme centre le Christ, incarnation de l’amour infini de Dieu.
Comment Marie a-t-elle vécu cette foi ?
Elle l’a vécue dans la simplicité des mille occupations et préoccupations quotidiennes de toute maman, comment s’occuper de la nourriture, des vêtements, du soin de la maison… C’est précisément cette existence normale de la Vierge qui fut le terrain où se développa une relation singulière et un dialogue profond entre elle et Dieu, entre elle et son Fils.
Le « oui » de Marie, déjà parfait au commencement, a grandi jusqu’à l’heure de la Croix. Là, sa maternité s’est élargie pour embrasser chacun de nous, notre vie, pour nous conduire à son Fils. Marie a vécu toujours plongée dans le mystère du Dieu fait homme, comme sa première et parfaite disciple, en méditant toute chose dans son cœur à la lumière du Saint-Esprit, pour comprendre et mettre en pratique toute la volonté de Dieu.
Pape François
31 mai 2013
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Catégories: Lu ailleurs | 8/12/2017
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Venant du Père, Jésus se rend dans la maison de l’humanité, sur notre terre, et il trouve une humanité malade, en proie à la fièvre, à cette fièvre que sont les idéologies, les idolâtries, l’oubli de Dieu.
Le Seigneur nous donne sa main, il nous relève et nous guérit. Et il le fait à toutes les époques; il nous prend par la main avec sa parole, et il dissipe ainsi les brumes des idéologies, des idolâtries.
Il prend notre main dans les sacrements, il nous guérit de la fièvre de nos passions et de nos péchés à travers l’absolution dans le sacrement de la réconciliation.
Il nous donne la capacité de nous lever, de nous tenir debout devant Dieu et devant les hommes. C’est précisément avec ce contenu de la liturgie dominicale que le Seigneur vient à notre rencontre, nous prend par la main, nous relève et nous guérit toujours à nouveau par le don de sa parole, le don de lui-même.
Benoît XVI – homélie du /02/2006
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 4/12/2017