“La liturgie des heures est un mode de vie spirituelle, une spiritualité et un événement… Elle est l’expérience de prêter mes lèvres, mon corps, mon esprit au Christ qui chante avec moi, par moi et en moi la gloire du Père. C’est une expérience de se laisser remplir par l’Esprit Saint, l’Esprit du Christ qui, comme le dit S. Paul, intercède pour nous par des soupirs inexprimables (Rm 8,26).
Dans la liturgie des heures, je prends conscience de mon baptême, du faite que je suis chrétien et que je participe au sacerdoce du Christ. C’est un lieu de l’exercice de mon sacerdoce baptismal (qui est commun pour tous les baptisés, hommes et femmes). C’est un lieu où je m’offre à Dieu, en union avec tous les chrétiens, avec l’Église toute entière, où j’offre à Dieu toute l’humanité comme une offrande pauvre et imparfaite, en laissant Dieu la diviniser, la transfigurer.
La liturgie des heures est un lieu de communion avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint, avec l’Église dont je suis le membre. C’est la prière du peuple de Dieu, des hommes libérés par le Christ, sauvés par lui, des hommes émerveillés par la beauté de Dieu, de son ineffable mystère. Dieu, à la fois, nous échappe et reste uni au plus intime avec nous.
Cette union avec l’Église, le Corps Mystique du Christ, concerne aussi mon union avec les saints du ciel, la communion des saints. La liturgie des heures reflète une liturgie céleste, dont elle est symbole.
La liturgie des heures est une célébration de Dieu avec les « mots mêmes de Dieu », données par lui-même, les mots tissées par son dialogue, dans l’histoire, avec le peuple d’Israël. Comme le dit S. Augustin :
Pour que Dieu soit bien loué par l’homme,
Dieu lui-même s’est loué ;
Et puisqu’il a daigné se louer,
L’homme a pu trouver la façon de le louer.
La liturgie des heures est un lieu spirituel, où l’homme, avec tout ce qui fait son humanité, peut se tenir en présence de Dieu, c’est un espace de vie. C’est une prière des pauvres, des pécheurs, une prière qui ne cache rien de la dureté de la condition humaine, avec ses mauvais instincts, ses injustices, les guerres et les oppressions. On y voit bien que notre réalité humaine d’aujourd’hui n’est pas si différente de celle d’il y a deux mille ans. C’est une prière toujours actuelle.
Un moine – Abbaye bénédictine d’En-Calcat
Catégories: Lu ailleurs | 25/04/2016
“Le Seigneur Jésus affirme qu’il donne à ses disciples un commandement nouveau, celui de l’amour mutuel, lorsqu’il dit : Je vous donne un commandement nouveau, c’est de vous aimer les uns les autres.
Est-ce que ce commandement n’existait pas déjà dans la loi ancienne, puisqu’il y est écrit : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ? Pourquoi donc le Seigneur appelle-t-il nouveau un commandement qui est évidemment si ancien ?
Est-ce un commandement nouveau parce qu’en nous dépouillant de l’homme ancien il nous revêt de l’homme nouveau ? Certes, l’homme qui écoute ce commandement, ou plutôt qui y obéit, est renouvelé non par n’importe quel amour mais par celui que le Seigneur a précisé, en ajoutant, afin de le distinguer de l’amour charnel : Comme je vous ai aimés. (St Augustin)
« Ses commandements,
seront multiples par la diversité des œuvres ;
ils ne seront qu’un par la racine unique de la charité.
Et les différentes vertus n’auront de vigueur
qu’enracinées dans la charité. »
(St Grégoire)
« Plus que les miracles, la charité mutuelle distingue les vrais disciples de J.-C. : à d’autres il a fait d’autres dons, il n’a conféré celui-là qu’à ses vrais disciples. 11 est le signe certain de la sainteté : on peut contester les autres signes, on ne peut attaquer celui-là. » (St Jean Chrysostôme)
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 24/04/2016
Le silence peut-être parole et communion entre les êtres.
Le biographe du poète Rainer Maria Rilke a cette parole si belle :
” Un jour, nous étions dans les jardins du Luxembourg
et je ne sais plus de quoi
nous nous taisions ensemble…“
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 22/04/2016
En fait le monde est beau.
Quand nous sommes seuls en pleine nature
et disposés à l’attention,
quelque chose nous porte à aimer
ce qui nous entoure […].
Et la beauté nous touche d’autant plus vivement
que la nécessité apparaît d’une manière plus manifeste
par exemple dans les plis
que la pesanteur imprime aux montagnes
ou aux flots de la mer,
dans le cours des astres.
E.Illesum
Faire la paix avec soi
Ed Points-vivre – p:29
Catégories: Lu ailleurs | 15/04/2016
Celui qui avait échoué à marcher sur l’eau plonge dans le lac. Il se jette lui-même après avoir jeté le filet, puis, selon le mot de Saint Augustin, il se livre à “une triple confession qui compense son triple reniement“.
Là encore, cependant, demeure une sorte de trouble. Jésus lui demande deux fois: “M’aimes-tu? avec le verbe agapaô qui renvoie à la charité divine. A quoi Pierre obstinément répond avec le verbe philéo, qui renvoie à l’amitié humaine. Est-ce qu’il s’égare une fois de plus? Est-il à ce point bouché que même son final de Pâques est un dernier patatras?
Je crois plutôt qu’il ne présume plus de ses forces. Désormais, il ne prétend pas aimer plus que ceux-ci. Il se fie moins à son jugement qu’à celui de son Seigneur (toi, tu sais que je t’aime). Surtout il ne revendique pas un amour surnaturel qui le dépasse et auquel néanmoins il aspire (d’où sa peine, la troisième fois, que Jésus rabatte sa question à des propositions plus modestes en lui demandant cette fois s’il l’aime avec le verbe philéo).
Cette humilité de Pierre le conduit à un dernier renversement. Le Ressuscité lui dit Suis-moi, et le voici qui aussitôt, au lieu de le suivre, se détourné de lui.
Drôle d’obéissance. Stricte obéissance, cependant. Car s’il se détourne, c’est pour se retourner vers le disciples que Jésus aimait. Celui qui se voulait le meilleur ne ne soucie plus que de ses frères: Seigneur, et lui? Il reste persuadé d’être moins important, moins digne que les autres. Et c’est précisément celui qui le rend digne d’être le vicaire du Christ.
F.Hadjadj
“Résurrection Mode d’emploi”
Ed Magnifcat p:147-148
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 10/04/2016
LE COEUR
Pour les Juifs, dans la lecture de la Bible, il n’y a pas de solution de continuité. Lorsqu’est terminée la lecture du Pentateuque (par la mort de Moïse), est reprise celle de la Genèse. Or, la dernière lettre de la Bible et la première, placées ainsi côte à côte, forment le mot lev, c’est à dire cœur en hébreu. L’intégralité du message biblique s’adresse donc au cœur de l’homme. Le cœur est le siège de la décision. Il n’est pas exclusivement le siège de l’amour.
En hébreu le mot coeur s’écrit Levv. Pourquoi deux fois la même lettre? Parce qu’il y a en nous deux tendances: une tendance vers le bien et une tendance vers le mal. Il faut faire en sorte que la tendance vers le bien l’emporte.
DEUX LOUPS
Un soir, un vieux Cherokee parlait à son petit-fils du combat qui a lieu à l’intérieur des gens. Il disait :
« Mon petit, il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de chacun de nous.
« L’un est le Mal – c’est la colère, l’envie, la jalousie, le chagrin, le regret, la cupidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, l’amertume, le sentiment d’infériorité, le mensonge, l’orgueil, la supériorité et l’égo.
« L’autre est le Bien – c’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la bonté, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »
Le petit-fils a réfléchi pendant quelques instants, puis il a demandé à son grand-père :« Quel loup va gagner? » Le vieux Cherokee a simplement répondu : « Celui que tu nourris. »
(Sagesse amérindienne)
Catégories: Lu ailleurs | 6/04/2016
Voici l’histoire de deux frères qui s’aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu’au jour où un conflit éclata entre eux.
Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu’au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines.
Un jour quelqu’un frappa à la porte du frère aîné. C’était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire…
– Oui, lui répondit-il, j’ai du travail pour toi. Tu vois, de l’autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m’a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir.
L’homme répondit :
– Je crois que je comprends la situation.
L’homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.
Quelques jours plus tard, lorsqu’il revint de la ville, l’homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d’un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s’exclamant :
– Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi !
Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l’homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
– Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.
Mais il répondit :
– Je voudrais bien rester, mais j’ai encore d’autres ponts à construire…
Anonyme
Catégories: Lu ailleurs | 4/04/2016
Celui qui a douté de bonne foi.
Jésus paraît à nouveau, dit “Paix à vous, c’es à dire “Bonjour“, lui présente ses blessures bien ouvertes et lui ordonne d’y aller franco, sans prudence aucune: porte ton doigt ici et vois mes mains; et porte ta main et place-là dans mon côté; et ne sois plus incrédule mais croyant. (Jn 20,27)
Cet exaucement déconcerte l’Apôtre u oint de le retourner comme une crêpe. Lui qui s’adonne u doute le plus radical fait soudain une profession de foi telle qu’on n’en trouve ps de pus haute dans les quatre Evangiles. D’autres avaient appelé Jésus “Messie” ou “Fils de Dieu”; lui l’appelle carrément “mon Dieu“. N’est-ce ps faire preuve d’exagération après avoir fait montre de tant de réticence?
Ce qu’il confesse à l’évidence, témoigne que ce qu’il croit ne coïncide pas avec ce qu’il voit. Car ce qu’il voit, c’est un homme ressuscité, une créature, donc, si radieuse qu’elle soit; et ce qu’il croit soudain, c’est que cette créature est aussi son Créateur. Non, vraiment, il abuse… Après avoir opposé la croix à la gloire, il reconnaît le Tout-Puissant dans le Crucifié.
On sait la réponse de son Seigneur: Parce que tu m’as vu, tu as cru, heureux ceux qui ont cru sans avoir vu. Cette dernière affirmation pourrait bien se référer à l’Evangéliste qui rapporte ces mots: il est celui qui a cru sans voir ou n’ayant vu que le linge roulé et le linceul aplati. Jean cherche-t-il à se mettre en valeur? Et si c’était le contraire? Si cette parole voulait dire qu’il est plus facile de croire sans voir – sans voir ce que Thomas a vu, sans toucher ce qu’il a touché?
F.Hadjadj
“Résurrection Mode d’emploi”Ed Magnificat p: 126–127
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 3/04/2016
Rien dans la nature
ne vit pour soi-même.
Les rivières
ne boivent pas leur eau.
Les arbres
ne mangent pas leurs propres fruits.
Le soleil
ne brille pas pour lui-même.
Une fragrance de fleur
n’est pas pour elle-même.
Vivre les pour les autres
est la règle de la Nature.
(Anonyme)
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 30/03/2016
Entrée du Roi à Jérusalem
Oui, c’est bien le Roi qui entre à Jérusalem sous les acclamations : « Béni soit Celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Lc 19,38. Au cœur de la louange des disciples en masse, la « paix » et la « gloire » viennent rappeler au lecteur le chant de l’armée céleste en masse (2, 14) et celui des bergers (2, 20) à la naissance du Sauveur (2, 11) dans la ville de David. Où sont les habitants de Jérusalem? L’évangéliste n’en dit rien, peut-être pour souligner leur manque d’accueil au Messie Roi. Dans une scène qui fait écho à celle de Lc 13, 34-35, Jésus pleure sur Jérusalem qui n’a pas reconnu le temps où elle a été visité (19, 44).
Le repas de la Pâque
« J’ai désiré d’un grand désir… » C’est Jésus qui prend l’initiative du repas et de ses préparatifs. Un désir l’habite : manger la Pâque avec ses apôtres avant de souffrir. La prochaine Pâque aura lieu au-delà de la mort, dans le Royaume de Dieu. Depuis le début de l’évangile – à la synagogue de Nazareth (D4/5) Jésus s’est dit l’Envoyé de Dieu – Il proclame la libération et la réalise auprès des foules, des pauvres, des malades. En Lc 22,15.18 qui lui sont propres, Luc souligne ce thème de la venue du Règne de Dieu ; avec lui, viendra la libération définitive. Lors du repas, Jésus livre un discours d’adieu. Il appelle ses apôtres au service (22, 26). A travers ce message, Luc s’adresse sans doute aux communautés de son temps rassemblées pour la fraction du pain (Lc 24, 30 ; Ac 2, 42) autour du Christ Ressuscité.
Au mont des Oliviers
« Priez pour ne pas tomber au pouvoir de la tentation ».(22,40) Après le dernier repas, Jésus se rend au mont des Oliviers et ses disciples le suivent. Jésus se sépare d’eux, mais les oriente vers Dieu. La Passion s’annonce, elle sera pour les disciples une tentation, une épreuve pour la foi. Jésus a été tenté par le diable au désert (4, 1-13) au début de sa mission. Cette mission, les apôtres et en particulier Pierre en seront les héritiers. La prière est au cœur de la vie de Jésus. De même il les exhorte à prier : qu’ils demandent à Dieu force et fidélité pour traverser l’épreuve. Dans l’échange entre Jésus et son Père, vient d’abord la demande de Jésus puis son acceptation. La réponse silencieuse du Père se manifeste par l’assistance d’un ange (22,43). Cette mention est propre à Luc.
Arrestation
« C’est maintenant l’heure et le pouvoir des ténèbres » (22,53). Tandis que la Pâque se prépare, le complot contre Jésus se noue peu à peu. Au moment favorable Satan entre en Judas (22,1-6). Au cours du repas, Jésus annonce la trahison de l’un des Douze (22,21-23). Au moment de l’arrestation, l’évangéliste nous montre un Jésus qui se laisse saisir, emmener. Les disciples ne sont plus nommés : Jésus est seul. Luc souligne aussi l’autorité de Jésus et sa miséricorde : il adresse la parole à Judas (v.48), il guérit l’oreille du serviteur du Grand Prêtre (v.51) ; comme il l’a depuis toujours enseigné, Jésus fait du bien à ceux qui le haïssent (Lc 6,27)
L’innocent condamné
« Je ne trouve rien qui mérite condamnation en cet homme » (23,4) Jésus comparaît trois fois devant une autorité civile : chez Pilate et Hérode. Jésus est accusé de semer le trouble dans la nation juive, incite à ne pas payer le tribut à César et se dit être Messie roi, il soulève le peuple. Chez Hérode, Jésus est accusé et moqué. Luc souligne par trois fois l’innocence de Jésus. Le peuple apparaît progressivement dans le récit. A l’occasion de ce procès, Luc mentionne la réconciliation de Pilate et Hérode. Les deux instances judiciaires semblent se mettre d’accord pour reconnaître, l’une explicitement et l’autre implicitement, l’innocence de Jésus.
Sur le chemin du Calvaire avec les femmes de Jérusalem
« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants »( 23,27) De façon anticipée, les femmes font retentir la lamentation funèbre sur le condamné à mort. Jésus recommande à ces filles de Jérusalem de se prendre elles-mêmes comme objets de lamentation : bientôt l’on dira bienheureuses les femmes qui n’auront pas eu d’enfants ! Etonnant, dans une société où la stérilité était perçue comme une malédiction. Cette béatitude est à mettre en parallèle avec le malheur exprimé en Lc 21,23 : le siège de Jérusalem. Jésus termine par une sentence (v. 31) : si un malheur tel que la crucifixion advient à l’envoyé innocent, qu’en sera-t-il de ceux qui le livrent au supplice . Jésus se compare à du bois vert (23,31) ; il est le fondement et point de départ du salut. Au Calvaire Lc 23, 33-43
Au Calvaire
« Père, pardonne-leur… » (23,34) Les trois croix sont dressées. Jésus est crucifié entre deux malfaiteurs. Les chefs ricanent, les soldats se moquent, l’un des malfaiteurs l’insulte. C’est le moment de la tentation ultime et le lecteur retrouve les accents des tentations au désert : « Si tu es… ». Il est question de l’identité de Jésus « Messie » (v.35 et 39), « Elu » (v.35), « Roi des Juifs » (v.37-38). « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (23,34) Ces mots de Jésus font écho au premier discours à Nazara où il annonçait aux captifs la libération, la remise de dette, le pardon. (4, 18-19). Sur la croix, Jésus porte à sa plénitude sa mission de libérateur. Luc fait à nouveau entendre l’aujourd’hui du salut (Lc 2,11) : le bon larron devient le premier à entrer au Paradis « aujourd’hui » La mort de Jésus Lc 23,44-56 «
La mort de Jésus
« Père, entre tes mains, je remets mon Esprit. » « L’inimitié dont Jésus est l’objet met en relief sa confiance et son abandon à la tendresse de Dieu et permet à la foule des témoins de découvrir leur propre faute (…) C’est au moment où les ténèbres s’abattent sur la terre (23,44), que le récit de Luc multiplie le vocabulaire du « voir » (…) ce voir a changé de nature, Jésus s’offre désormais à la contemplation, à la reconnaissance de tous ». (J.N Aletti) Survient Joseph d’Arimathée, et avec lui, le thème de « l’inattendu de Dieu » cher à Luc : « il attendait le Règne de Dieu ». (23,51)
D’après Cahiers Evangile 137 J.N Aletti
L’art de raconter Jésus Christ
de Luc L. Barlet et C.Guillermin
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 25/03/2016