“Veillez!”
tel est l’appel de Jésus
dans l’Evangile d’aujourd’hui.
Il l’adresse non seulement à Ses disciples, mais à tous : “Veillez!” (Saint Marc 13, 37). C’ est un rappel salutaire à se souvenir que la vie n’ a pas seulement une dimension terrestre, mais est projetée vers un “au-delà”, comme une petite plante qui germe de la terre et s’ouvre vers le ciel. Une petite plante pensante – l’ homme- dotée de liberté et de responsabilité, c’est pourquoi chacun de nous sera appelé à rendre compte de la manière dont Il a vécu, de la manière dont il a utilisé ses capacités : s’il les a gardées pour lui ou s’il les a faites fructifier également pour le bien de ses frères…
Isaïe, le prophète de l’Avent, nous fait réfléchir aujourd’hui avec une prière pleine d’angoisse adressée à Dieu au nom du peuple. Il reconnait les manquements de son peuple, et, à un certain moment, il dit : “Personne n’invoquait Ton Nom, nul ne se réveillait pour recourir à Toi” (Isaïe 64, 6). Comment ne pas être frappés par cette description? Elle semble refléter certaines situations du monde post-moderne : la ville où la vie devient horizontale, où Dieu semble absent et l’homme le seul maître, comme s’il était lui même l’artisan et le metteur en scène de tout : les constructions, le travail, l’économie, les transports, les sciences, la technique, tout ne semble ne dépendre que de l’homme.
Et parfois, dans ce monde qui apparaît presque parfait, des choses bouleversantes se produisent, soit dans la nature, soit dans la société, alors nous pensons que Dieu s’ est comme retiré, qu’ Il nous a, pour ainsi dire, abandonnés à nous-mêmes. En réalité, le vrai “maître” du monde, ce n’est pas l’homme, mais Dieu…
Le temps de l’Avent vient chaque année nous rappeler cela, afin que notre vie retrouve sa juste orientation, vers le Visage de Dieu. Non pas le visage d’un “maître” mais d’un Père et d’un Ami. Avec la Vierge Marie, qui nous guide sur le chemin de l’Avent, faisons nôtres les paroles du prophète.
“Seigneur, Tu es notre Père. Nous sommes l’ argile, et Tu es le Potier :
nous sommes tous l’ ouvrage de Tes Mains (Isaïe 64, 7)”.
Pape Benoit XVI.
Angelus du Dimanche 27 novembre 2011.
Catégories: Lu ailleurs | 30/11/2014
Et, sans aucun doute, d’aujourd’hui à plus loin,
Il nous conduira.
Depuis toujours il nous aime,
Cela fait longtemps qu’il nous a appelés,
Et sans aucun doute, il ne nous abandonnera pas.
Depuis le commencement, le Seigneur est là.
Et, sans aucun doute, d’aujourd’hui à plus loin,
Il sera encore là.
Il y a la douleur et la croix
Mais il y avait beaucoup de foi
S’il y en a besoin, il nous aidera.
Dès le début, Il nous a donné cette mission.
Et, sans aucun doute, d’aujourd’hui à plus loin,
Il va nous demander encore davantage.
Sa grâce nous a appelés.
Son amour nous a envoyés.
Continuons à chercher sa paix!
P.Zezinho
Texte Cité dans la revue UISG N° 254 (2014) p: 14
Catégories: Lu ailleurs | 27/11/2014
Je connais une église de montagne qui abrite, comme un écrin de pierre et de silence, un très beau Christ d’inspiration byzantine.
Il est sur la croix, revêtu d’une robe, le visage empreint d’une interrogation sereine. Depuis neuf siècles, il est là, en douce et pauvre majesté.
Un après-midi où je me laissais fasciner par lui, trois petites filles sont entrées ? Elles aussi sont venues se mettre dans le regard du Christ. L’une d’elles a demandé : « C’est le trésor de l’Eglise ? »
Je lui ai souri et répondu : « Le trésor, c’est toi ! »
Avenir humain de Jésus ? Trésor fragile, comme disait Saint Paul, toujours porté en des vases d’argile.. Jésus ne sera Pain de Vie que si nous le laissons transformer nos existences et si nous sommes des êtres de partage.
Jésus révolu ? Non, mais il faut ajouter, en tremblant : « Nous sommes l’avenir de Jésus ! »
(Relevé dans un livre de Gérard Bessières, « Jésus insaisissable » : c’est du Christ de la LLagonne (Pyrénées orientales. ) que l’auteur parle avec tellement de justesse..°
MM
Catégories: Lu ailleurs | 25/11/2014
L’ÉBLOUISSEMENT DE MARIE
Mon cœur chante le Seigneur: il est magnifique!
L’intime de mon être frémit de joie en Dieu, lui, mon Sauveur.
Il a fait attention à moi, petite fille de rien du tout.
Désormais tout le monde me félicitera:
« Tu es bénie, Marie! »
C’est vrai, il a fait de grandes choses en moi,
ce Dieu capable de tout.
Son nom de Père est unique, sans égal.
Et sa grande bonté rayonne de toujours à toujours
sur ceux qui vivent en sa présence dans l’amour.
II est fort, mon Père, mon Abba!
Voyez: les orgueilleux, il les remet à leur place,
les grands, il les rabaisse,
et les petits, il les fait grandir.
Ceux qui ont faim, il leur donne son pain, largement,
et les riches, il les renvoie vides.
II prend grand soin d’Israël, ce peuple qui est son fils.
Fidèle à la parole donnée à nos ancêtres,
il se souvient de sa bonté,
et cette bonté, il la répand sur Abraham,
et sur nous tous les fils d’Abraham,
aujourd’hui et jusqu’à la fin des temps.
Amen.
Fr Bernard-Joseph (ocso)
Abbaye Notre dame d’Orva
CIté dans Collectanea Citerciensia T 75-2013 p:416
Catégories: Lu ailleurs | 24/11/2014
Texte explicatif de l’artiste :
Le Verbe est au coeur de l’oeuvre, entouré de 6 anges comme les 6 jours de la création.
Ils sont les couleurs de l’arc-en-ciel pour son alliance avec l’homme.
Son trône c’est la croix encadrée des 4 éléments : l’eau, la terre, le feu et l’air.Dans le ciel , il y a 24 étoiles pour les 24 patriarches qui sont dans l’apocalypse autour du trône de l’agneau et les 4 évangélistes répandant la parole de Dieu aux 4 point cardinaux de la terre jusqu’à la fin des temps. Le ciel est bleu avec des roses pour Marie, celle qui nous conduit à Jésus. Les nuages s’écartent, le ciel s’ouvre.
Contemplons et adorons notre Dieu.
Catégories: Lu ailleurs | 24/11/2014
Jésus, le goût de l’impossible
Jésus annonçait une vie « autre » dans les bourgs de Galilée, au bord du lac, par les rues de Jérusalem et jusque dans le temple, on avait senti la vibration de cette existence nouvelle. Une allégresse inconnue…
Les pauvres, les doux, les persécutés devenaient « heureux ». On allait enfin devenir humain comme si Dieu se mêlait à la foule…
Le jour où l’on jetait les rameaux et les manteaux devant Jésus de Nazareth, le peuple avait pressenti, d’un instinct sûr, que cet homme portait, concentré sur sa personne, un avenir d’humanité transfigurée. L’impossible était là, dans ce visage, dans ce regard, dans cette voix.
(Relevé dans le livre de Gérard Bessières – Jésus insaisissable – Ed du cerf)
Catégories: Lu ailleurs | 23/11/2014
Jésus Christ, notre Roi?
Quel Roi étrange es-tu ?
Tu ne possèdes ni richesses, ni décorations,
tu n’as ni l’arrogance des puissants,
ni la présomption des vainqueurs.
Ton royaume est un royaume de Paix,
de Service et de Partage.
Tu n’es venu ni pour dominer,
ni pour condamner,
mais pour nous libérer
de tout ce qui nous enferme,
de tout ce qui nous empêche d’aimer.
Dans ton royaume
pas de diplomates pour représenter ta cause,
pas de bureau d’avocats pour défendre tes intérêts,
pas d’armée, ni de gendarmes pour maintenir ton règne.
Tu n’as que nos mains
pour construire ton royaume,
tu n’as que nos pieds
pour accompagner les hommes sur ton chemin.
Pas d’agents secrets, ni de service de renseignement
pour t’informer où il faut intervenir,
tu n’as que nos oreilles pour écouter
et nos yeux pour voir
où sont les besoins de tes enfants.
Pas d’agence pour faire ta publicité, ni de service presse
on ne te trouve pas sur Internet
tu n’as que nos lèvres
pour te faire connaître aux hommes.
Vraiment ton royaume
n’est pas de ce monde !
Prière – site communauté du Christ-Roi
Luxembourg
Catégories: Lu ailleurs | 23/11/2014
L’Église apprend en Mt 25 que le Christ a d’autres frères que les disciples.
Si donc l’Église est une fraternité, anticipatrice du Royaume de Dieu dans l’histoire,
elle apprend, sans bien pouvoir le « réaliser » jusqu’au dévoilement eschatologique,
l’ouverture et l’umplitude insoupçonnées de cette : la multitude anonyme des pauvres.
Elle apprend qu’il existe dans l’histoire un autre lieu qu’elle même de la prësence de son Seigneur.
Elle ne peut donc pas boucler sur elle-même.
Elle ne s’identifie pas sans eux.
Ils sont « son autre ». qui l’appellent à rejoindre le Maître là où il descend.
Paul BONNY
Cité dans “la manne cachée” – Jean-Marc Aveline
Ed Chemins de Dialogue p:128-129
Catégories: Lu ailleurs | 22/11/2014
Une femme et sa jarre vide.
Une femme vide.
Ou plutôt, une femme vidée par la vie, par des relations qu semblaient la remplir momentanément pour la laisser ensuite plus assoiffée que jais, le coeur sec, le regard éteint, l’espérance usée jusqu’à la corde.
Cette jarre sous le soleil de midi, est toute sa vie: à la recherché constante de l’eau, elle est habituée à se la procurer à travers de multiples moyens: un seau, une corde et la force de tirer. L’accès à l’eau se paye. Le puits a son prix. On n’a rien sans rien. Voilà ce que dit la jarre vide.
Une voix.
Ce n’est pas celle de la jarre.
Elle est différente.
Elle me demande à boire.
A une jarre vide, cette voix demande à boire.
Elle met en doute mon aridité.
Elle regarde cette jarre comme une source.
On ne m’avait jamais regardée ainsi.
Cette voix est l’eau.
Cette voix m’inonde, devient grande en moi…
Il est Juif… Il est Seigneur. .. II est prophète … Il est le Messie?
Il est l’Eau!
II se répand en moi et je renais.
II me remplit.
Entre moi et la jarre vide, il n’y a plus rien en commun.
Je la laisse.
Lui me suffit.
II est devenu grand en moi, la jarre est remplie de Lui.
« Venez voir! »
Et la vie déborde.
Sr Simona Brambilla (mc)
UISG N°153 2013 p :4
Catégories: Lu ailleurs | 20/11/2014
Vous qui pleurez,
venez à ce Dieu,
car il pleure.
Vous qui souffrez,
venez à lui,
car il guérit.
Vous qui tremblez,
venez à lui,
car il sourit.
Vous qui passez,
venez à lui,
il demeure.
Victor Hugo
Catégories: Lu ailleurs | 19/11/2014