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Cieux faites venir le juste
comme une rosée;
Qu’Il descende des nuées
comme une pluie bienfaisante!
Que la terre s’entrouvre
et donne naissance au Sauveur!
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Catégories: Non classé, Prières | 24/12/2017
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La rude nuit de Carême prend fin, laissant place à la joie de Pâques.
Par des jours sans soleil, des nuits sans lune, sur des chemins parfois cahotants, nous n’avons jamais perdu confiance. Bien dissimulés au coeur de la Résurrection,
devenant ainsi l’essentiel de notre existence.
Jésus veut nous faire comprendre que les biens temporels dont nous jouissons ici-bas sont incompatibles avec le trésorqu’il nous offre auprès de Dieu, son Père.
Le Seigneur n’attend pas que nous soyons parfait pour nous aimer et son amour jamais ponctuel s’avère toujours constant.
Le Christ ressuscité n’est pas mort puisqu’il nous dit qu’il est le chemin encore faut-il s’avoir traverser le silence de la nuit pour découvrir at grand jour le chemin de l’Amour!
Au fond de notre coeur, le Seigneur façonne chacun afin de clarifier ce qui nous pousse à rencontrer son visage et la Foi nous projette vers celui qui mendie un peu de pain; un peu d’Amour.
Christ est vivant. Christ jalonne notre route de perles d’Amour. La joie de Pâques comble notre faim et notre soif de vivre lorsqu’apparait l’Amour.
Alléluia, Alléluia, le Christ est Ressuscité!
Tous nous sommes invités à fêter la Pâque du Seigneur! Jésus est vivant!
Geneviève Simonet
Icône: Litanies de Ste Marie-Madeleine – images saintes
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Catégories: Méditations, Non classé | 16/04/2017
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“Il faut, dit Jésus, que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé,
pendant qu’il est jour: la nuit vient dans laquelle personne ne peut travailler.”

“Quel est ce jour pendant lequel on peut travailler? Quelle est cette nuit dans laquelle personne ne peut travailler? « Pas même vous, Seigneur? Pourrait-il y avoir une nuit assez profonde pour que vous ne puissiez plus y agir ? N’est-ce pas vous qui avez formé la nuit?
Je crois, je crois fermement, j’affirme que quand Dieu disait : Que la lumière soit / vous étiez là. » (St Augustin)
« S’agit-il de votre départ au jour de votre Ascension? Mais peut-on appeler la nuit le moment où le Saint Esprit vint et donna à vos Apôtres d’accomplir de si grandes choses ? » (St Augustin)
« Si nous comprenons ce qu’est le jour, nous comprendrons aussi ce qu’est la nuit.” (St Jean Chrysologue)
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Catégories: Non classé | 7/04/2017
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Dieu! dit la porte en s’entrouvrant
Sur la rue pleine de passants.
Dieu! dit l’abeille en se posant
Sur le bol cerclé de lumière.
Dieu! dit le vent qui va tournant
Sans fin sa fronde familière.
Dieu! dit la grive en se penchant
Pour boire du ciel dans l’étang.
Dieu! dit la neige en recouvrant
De laine les froides ornières.
Dieu! dit l’enfant en se voyant
Jouer dans les bras de sa mère.
Et seul, ici-bas, l’homme attend
Pour dire Dieu à sa manière.
M.Carême
La saveur du pain – Poèmes choisis.
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations, Non classé | 26/02/2017
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Nazareth, espace de la Parole
« Nazareth est l’humble école où nous apprenons à regarder, écouter, méditer la signification profonde et mystérieuse de la manifestation du Fils bien-Aimé » ART 161
«Jésus, Marie et Joseph ont écouté Dieu parler à leur cœur; ils ont entendu les merveilles qu’Il a accomplies pour son peuple…» (Art 28) La demeure de la Sainte Famille s’ouvre à nous pour que nous apprenions à vivre selon le cœur de Dieu» (Point de rencontre 1997).
Entrer dans la dynamique spirituelle de la Lectio divina, n’est-ce pas nous approcher de la maison de Nazareth? En ce lieu, la Parole de Dieu s’est faite chair pour rétablir la rencontre définitive de l’être humain avec Dieu. C’est dans le Fils que chacune de nous peut seulement parvenir à cette rencontre. Ne sommes-nous pas appelées à faire de cette rencontre le but de toute notre vie ? … «Allez souvent par la pensée dans l’humble maison de Nazareth» (P.B.N)
Sœurs contemplatives de la Sainte Famille, à Nazareth, nous apprenons à vivre selon le cœur de Dieu et ce cœur se révèle dans la Parole. Et la Parole est Dieu même. Elle est le plus vivant, le plus intime de son être: son Fils Unique… Ainsi nous dit le Père depuis le ciel en adressant sa Parole qui demeure sur la terre: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir. Écoutez-le!» (Mt 17.5) (Art 193). Et «la Parole que le Père nous a dite est une parole de son amour, prononcée avec force, en plein jour» (H.U Von Balthazar)
Sr Maria-Dolores Sanzberro
Monastère sfb – Oteiza – Espagne
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Catégories: Non classé, Notre chemin de vie contemplative | 10/08/2016
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Naïm, se trouve à une journée de marche de Capharnaüm. Son nom signifie « la belle », car devant ce village se trouve la vaste plaine de d’Esdrelon, avec au loin les collines boisées de la Galilée et encore plus loin les sommets enneigés de l’Hermon et du Liban.
1°) Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
Bède écrit que « dans cette affluence, il y avait une permission de Dieu qui voulait donner à ce nouveau miracle des témoins nombreux. »
St Grégoire de Nysse écrit : « Jésus nous apparaît accomplissant des œuvres toujours plus parfaites. Hier c’était la guérison du serviteur du Centurion dont la maladie était incurable ; aujourd’hui c’est la résurrection d’un mort. Par ses œuvres, plus encore que par ses paroles, il nous amène à l’idée de la vie et de la résurrection. »
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Catégories: Non classé | 5/06/2016
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Ô Mère bien-aimée,
vous qui connaissez si bien
les voies de la Sainteté et de l’Amour,
apprenez-nous à élever souvent
notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous
sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère
aux faibles pèlerins
que votre charité veut bien recueillir;
tournez vers nous vos regards miséricordieux,
attirez-nous dans vos clartés,
inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la Lumière et dans l’Amour,
emportez-nous toujours plus loin et très haut
dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler
notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu,
mais que chaque minute nous emporte plus avant,
dans les profondeurs de l’auguste Mystère,
jusqu’au jour où notre âme,
pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine,
verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’Unité.
Marthe Robin
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Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 30/05/2016

Le silence peut-être parole et communion entre les êtres.
Le biographe du poète Rainer Maria Rilke a cette parole si belle :
” Un jour, nous étions dans les jardins du Luxembourg
et je ne sais plus de quoi
nous nous taisions ensemble…“
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 22/04/2016


Rien dans la nature
ne vit pour soi-même.
Les rivières
ne boivent pas leur eau.
Les arbres
ne mangent pas leurs propres fruits.
Le soleil
ne brille pas pour lui-même.
Une fragrance de fleur
n’est pas pour elle-même.
Vivre les pour les autres
est la règle de la Nature.
(Anonyme)
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 30/03/2016

LE PLUS JEUNE FILS
Les scribes et les Pharisiens qui écoutaient ont dû dresser un réquisitoire accablant à son encontre, au fil du récit. Avec chaque détail, Jésus semble vouloir rendre ce fils de plus en plus vil à leurs yeux :
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sa requête elle-même (la réclamation de son héritage) est coupable, puisque le père est encore en vie, et en bonne santé, à en juger par la vigueur dont il fera preuve au v.20,
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son départ dans un pays éloigné indique une rupture complète avec les siens : il veut couper tout contact avec sa famille,
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en menant « grande vie » dans ce pays lointain (v.13, Bible du Semeur), il pensait évidemment trouver sa joie et son plaisir sans tenir aucun compte de son père ni des valeurs familiales,
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la description de sa déchéance est provocatrice : paître des pourceaux, et être même prêt à se nourrir de ce que mangeaient ces animaux impurs ! Les auditeurs n’auraient pas pu imaginer pire.
Pourtant ce fils réfléchit : dans sa misère, il se souvient de l’abondance qui existe chez son père. Il a eu beau vouloir rompre tout contact, le lien filial est toujours là. Il sait que son comportement l’a rendu indigne du nom de « fils », mais il souhaite rentrer chez son père pour pouvoir au moins survivre et gagner sa vie.
Qu’est-ce qui se passe alors entre sa résolution du v.19 et ce qu’il dit au v.21 ? Pourquoi n’achève-t-il pas le discours qu’il a préparé ? Est-ce que son père l’interrompt tout simplement, ou est-ce que le fils a fait un pas de plus dans sa démarche…
Est-ce que c’est le geste tout à fait inattendu de son père, courant à sa rencontre pour l’embrasser, qui le convainc que son idée de vivre dans la maison en gagnant sa vie ne marchera pas ? Il n’avait certes pas imaginé un tel accueil : au lieu de lui reprocher son comportement abominable, son père le reçoit comme son fils bien-aimé, organise immédiatement une fête, le réinstalle complètement dans sa position de fils, lui donnant la meilleure robe, une bague et des chaussures. Ces trois choses indiquent que le jeune homme n’est ni serviteur, ni étranger, mais bel et bien fils !
LE FILS AINE
Nous avons tellement l’habitude d’appeler ce récit « la parabole du fils prodigue » que nous oublions presque qu’ils étaient deux, et que le récit serait incomplet s’il s’arrêtait au v.24. Certains préfèrent comme titre « Le père et ses deux fils », car le fils aîné a aussi des leçons très importantes a nous apprendre.
Il n’avait jamais quitté la maison, et pourtant quelle distance entre lui et son père ; il y a plusieurs indices significatifs de cela :
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il n’utilise pas le mot « père », mais considère son service comme un esclavage (v.29),
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il ne fait pas valoir un lien filial, mais son dévouement, son travail, cherchant en fait « le salut par les œuvres »; il n’a jamais compris la générosité de son père, ni apprécié le fait qu’en tant que fils, tout ce que possédait le père était à lui (v.31),
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il refuse de reconnaître son frère : c’est « ton fils que voilà » (v.30). L’apôtre Jean dira : « celui qui n’aime pas son frère… ne peut aimer Dieu », (1 Jn. 4.20),
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bien qu’il soit resté à la maison, il est évident que dans son cœur il est aussi loin de son père que l’a été son frère (voir le reproche adressé par Dieu au peuple d’Israël – Es 29. 1 3),
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sa véritable attitude envers son père se voit dans le refus de partager sa joie, et d’entrer dans la maison. Ce refus est en fait une insulte jetée en public à la figure du père.
Est-ce que le fils aîné en est resté là ? L’histoire ne nous le dit pas, nous mettant ainsi devant un choix. Une partie du génie de l’enseignement parabolique réside dans les questions qu’il laisse à ses auditeurs et lecteurs.
Nous nous reconnaissons peut-être dans le fils prodigue qui se repent et revient à la maison, mais ne ressemblons-nous pas parfois au fils aîné, avec son esprit de jugement envers son frère, et sa prétention à penser pouvoir se recommander auprès du père à cause de ses efforts ? Mais pour le fils aîné, la porte est encore ouverte comme nous allons le voir en conclusion.
LE PERE
L’image de ce père qui court à la rencontre de son fils qui lui a fait tant de mal a frappé l’imagination de quantité de personnes. Voici quelques pistes de réflexion pour conclure cet article :
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l’accueil réservé à son plus jeune fils « dépasse les bornes » : sans se soucier de ce que diront les voisins, et tout à sa joie de retrouver son fils, il se livre en spectacle en courant se jeter à son cou;
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il pardonne sans arrière-pensées et sans conditions. A sa place, est-ce que nous aurions proposé une période d’essai pour que le fils fasse ses preuves ?
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sa joie doit se manifester et se partager, voilà pourquoi il organise une fête tout de suite, sans même attendre que son fils aîné rentre des champs. Ce n’est pas que celui-ci ne compte plus, loin de là, mais le père veut que tout le monde sache combien il est heureux du retour de son fils qui était mort et qui est revenu à la vie.
Il aime également ses deux fils.
L’aîné, en constatant que son père fête si bruyamment le retour de son frère indigne, se sent peut-être moins aimé, mais il se trompe. C’est lui qui fait des comparaisons entre lui-même et son frère (v.29-30) ; le père n’en fait aucune. Il veut que ses deux fils soient avec lui à l’intérieur, partageant la même joie, le même amour.
Quelle image merveilleuse de notre Père céleste et de l’accueil qu’il réserve, sans exception, à tous ceux qui se repentent et reviennent à lui ! Nous connaissons déjà si bien cette parabole, pourtant laissons-la nous interpeller, et soyons de nouveau émerveillés par la grâce de notre Dieu !
Alain KITT
“Les paraboles aujourd’hui”
www.servir.caef.ne
Catégories: Lu ailleurs, Méditations, Non classé | 6/03/2016