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j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. (Mt 25,42-43)
« Voyez, comme ils ont tout fait pour aggraver leur faute : ils ont manqué non pas à une, mais à toutes les œuvres de miséricorde, à celles qui étaient les plus faciles, comme de visiter les malades.
“Je ne vous demande pas de me délivrer de ma pauvreté, ni de me donner vos richesses, bien que je me sois fait pauvre pour vous : je vous demande du pain, un vêtement et une parole de consolation. Si je suis en prison, je ne vous demande pas que vous vous employiez à me délivrer, mais seulement que vous vouliez, bien me visiter : celui qui vous donne le ciel sera content de cette faveur. Je pourrais vous donner la récompense sans aucun mérite de votre part : afin que vous alliez à la récompense avec plus de confiance, je veux vous la faire mériter. Je pourrais me suffire à moi-même; et cependant vous me voyez vous tendre la main : c’est parce que je vous aime.
J’aime à recevoir de vous ma nourriture, et je m’en glorifie, comme le font des amis véritables, et devant le monde entier, je vous proclame mon bienfaiteur et mon père nourricier. Les hommes ne font pas volontiers cela: s’ils reçoivent leur nourriture d’un bienfaiteur, ils en ont honte et ils s’en cachent; mais le Christ, parce qu’il nous aime, publie avec grandes louanges ce que nous avons fait pour lui : il veut être nu, pour pouvoir proclamer qu’il a été vêtu par nous ; il veut avoir faim, pour pouvoir, dire qu’il a été nourri par nous.”
St Jean Chrysostôme
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Catégories: Méditations | 26/11/2017
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Saint Augustin
« Ah ! si nous aimions Dieu comme nous le devons, nous n’aimerions pas du tout l’argent. La fortune serait pour toi un moyen de vivre ici-bas avec moins de difficulté, mais elle ne servirait pas à aiguiser tes convoitises : tu l’utiliserais à adoucir les besoins, et non à te procurer du plaisir. … Use des richesses, comme le voyageur, arrêté dans une hôtellerie, use de la table, du verre, de l’amphore, du lit dont il ne se sert qu’en passant, puisqu’il doit bientôt partir.» (Epître 130 Traités sur Saint Jean)
«Cherche donc ce qui suffit pour cela, et tu verras qu’il faut peu de chose … Voyez non seulement qu’il faut peu pour vous suffire, mais aussi combien peu vous demande le Seigneur. Cherche avec soin ce qu’il t’a donné, prends-en ce qui te suffit; quant au reste, qui est superflu pour toi, c’est le nécessaire des autres; le superflu du riche est le nécessaire du pauvre. C’est posséder le bien d’autrui que posséder du superflu.». (Discours sur les Psaumes, Psaume 147)
Saint Jean Chrysostome
«Le bien que vous avez n’est pas à vous. C’est le bien des pauvres qui vous a été confié, quoique vous l’ayez reçu de la succession de vos pères, ou que vous l’ayez acquis par de très-justes travaux. Dieu pouvait vous ôter cet argent avec justice. Cependant il ne le fait pas pour vous rendre comme le maître de la charité que vous voulez exercer envers les pauvres … Ne croyez pas que ces biens vous appartiennent en propre, quoique Dieu soit si bon qu’il vous exhorte à les donner, comme s’ils étaient effectivement à vous. Il vous les a prêtés pour vous donner un moyen de mieux pratiquer la vertu et de devenir plus justes. Ne regardez donc plus comme étant à vous ces biens que vous possédez». (Homélie LXXVII, sur Saint Matthieu)
«Décorons nos âmes plutôt que nos maisons. Eh ! n’est-il pas honteux de couvrir nos murs de marbres inutiles, et de laisser Jésus-Christ même marcher nu? À quoi vous servent, dites-moi, vos demeures magnifiques? vous ne les emportez pas avec vous ; votre âme seule fera le voyage … Bâtissons-nous des maisons pour nous procurer des asiles, et non pour satisfaire notre vanité. Ce qui excède le nécessaire est superflu, et par conséquent incommode. Vous prenez une chaussure trop large; elle vous embarrasse et vous empêche de marcher; ainsi une maison trop vaste vous empêche d’avancer vers le ciel». (Au peuple d’Antioche, Homélie II )
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Catégories: Lu ailleurs | 26/11/2017
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La parabole des talents est un hommage à la liberté humaine. Ces talents symbolisent les qualités personnelles que nous avons reçues et les responsabilités qui nous ont été confiées : notre famille, nos voisins, les gens avec qui nous vivons, notre monde et son environnement.
Dieu nous fait confiance et s’en remet à nous. Il nous demande d’utiliser les dons reçus pour le bien de notre petit univers. Il nous veut créatifs et nous invite à mettre de côté la paresse, l’inertie et la passivité afin de faire quelque chose de beau et de bon pour les gens autour de nous. Il nous dit ce matin : «voilà mes dons, mes talents et voilà les personnes que je vous ai confiées. Allez et portez beaucoup de fruits».
Raoul Follereau, l’apôtre des lépreux écrivait dans l’une de ses réflexions : «J’ai rêvé qu’un homme se présentait au jugement de Dieu : «Tu vois, Seigneur, j’ai obéi à ta loi, je n’ai rien fait de malhonnête, de mauvais, d’impie. Mes mains sont propres…» – «Sans doute, répondit le Seigneur, sans doute, mais tes mains, elles sont vides! En fait, tu n’as rien fait, tu n’as rien risqué, rien produit». Dans la parabole des talents, Jésus nous rappelle qu’il n’existe pas de vrai christianisme sans engagement et sans risque.
Le troisième serviteur a été incapable d’apprécier la confiance et l’estime que le maître avait à son égard. Il s’est enfermé en lui-même et il a fini par prendre peur. Il est sanctionné parce que, par crainte de faire mal, il n’a rien fait, par crainte de se tromper et de ne pas réussir, il est resté paralysé. Il a enterré son talent et raté l’examen.
Un deuxième élément important de cette parabole est la distribution des talents. Il faut résister à la tentation de nous comparer aux autres. Il ne s’agit pas des talents des autres mais des talents que Dieu m’a confiés. «Il y a diversité de dons, nous dit saint Paul : à l’un est donnée une parole de sagesse, à un autre une parole de science, à un autre la capacité de se rapprocher des personnes seules, à un autre de l’empathie pour les handicapés, etc.» … Le corps a plusieurs membres mais il forme un tout et tous les membres sont importants bien qu’ils soient différents (1 Corinthiens 12, 4-12).
Selon mes capacités, j’ai reçu un certain nombre de talents. Dans son homélie sur le texte d’aujourd’hui, un prêtre racontait l’histoire d’une mère de famille africaine, qui donnait à ses trois filles trois cruches différentes pour aller chercher de l’eau au puits du village : une cruche de cinq litres à sa fille de seize ans, une de trois litres à celle de douze ans et une d’un litre à le plus petite de sept ans. Toutes les trois participaient au bien-être de la maisonnée.
Père Yvon-Michel Allard
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 19/11/2017
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C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à la gazelle Ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis .Mon bien-aimé parle et me dit: Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! Car voici, l’hiver est passé; La pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! (Cantique 2,8-13)
Écoute, ma fille, vois, et prête l’oreille; Oublie ton peuple et la maison de ton père. Le roi porte ses désirs sur ta beauté; Puisqu’il est ton seigneur, rends-lui tes hommages. Et, avec des présents, la fille de Tyr, Les plus riches du peuple rechercheront ta faveur.
Toute resplendissante est la fille du roi dans l’intérieur du palais; elle porte un vêtement tissu d’or. Elle est présentée au roi, vêtue de ses habits brodés, Et suivie des jeunes filles, ses compagnes, qui sont amenées auprès de toi ; on les introduit au milieu des réjouissances et de l’allégresse, elles entrent dans le palais du roi. (Ps 44,11-12a.14-16)
Le Royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. (Mt 22,2)
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. (Mt 24,43-44)
Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu. Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi. (Ap 3,2-3)
l’Esprit et l’Epouse disent: Viens! Celui qui entend qu’il dise aussi: Viens! Celui qui a soif, qu’il s’approche. Celui qui désire, qu’il boive l’eau de la vie gratuitement. Et celui qui témoigne de tout cela déclare: Oui, je viens sans tarder. -Amen! Viens, Seigneur Jésus!” (Ap 22,17.20)
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Catégories: Méditations | 12/11/2017
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Un évêque italien, Mgr. Tonfino Bello, disait aux prêtres de son diocèse : «Dans chaque paroisse, il devrait y avoir bien en vue un grand tablier comme symbole du service que les chrétiens doivent rendre aux autres. Le tablier est le seul vêtement liturgique mentionné par Jésus. S. Jean nous dit que le soir du Jeudi Saint, pendant la première eucharistie, le Seigneur se mit un tablier et il commença à laver les pieds de ses apôtres!»
Dans la seconde lecture d’aujourd’hui, on nous donne l’exemple de S. Paul qui aime et sert sa communauté de Thessalonique. Ce très beau texte nous fournit un remarquable portrait du vrai pasteur : Il est «plein de douceur, comme une mère avec ses nourrissons». Il est rempli d’«affection» pour eux, voulant leur donner «non seulement l’Évangile» mais tout ce qu’il est lui-même. Il peine et se fatigue nuit et jour pour ne pas être à charge des autres.
Jésus nous dit aussi dans l’évangile de ce dimanche : Arrêtez de vous donner des titres ronflants : «Pour vous ne vous faites pas donner de titres, ne cherchez pas de passe-droit, d’avantages personnels». Ces titres risquent de créer une apparence trompeuse, derrière laquelle se cache souvent un vide abyssal
L’autorité de Jésus est exclusivement une autorité de service et de la libération : il pardonne, il guérit, il remet debout, il donne une deuxième chance, il ouvre un avenir. Cela permet d’avancer dans la joie. «Je vous dis cela pour que votre joie soit complète». (Jean 15, 11) Il suffit de regarder s’épanouir ceux et celles qui rencontrent Jésus : la Samaritaine, Zachée, Marie-Madeleine, les aveugles, les lépreux… C’est en pratiquant l’autorité de service proposée par le Christ que nous donnerons une image positive de Dieu aux gens autour de nous.
«Les scribes et les pharisiens agissent pour se faire remarquer des gens. Ils portent de larges phylactères et de longues franges. Ils aiment occuper le premier divan dans les festins et les premiers sièges dans les synagogues, à recevoir les salutations sur les places publiques.» Mais pour vous, il ne doit pas en être ainsi : «Si quelqu’un veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur, et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’Homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude» (Mt 20, 25 – 28).
Père Yvon-Michel Allard
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 5/11/2017
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“Lectio , meditatio, oratio …
pour Guigues le Chartreux
il s’agit moins là d’étapes de la prière
que d’étapes de la vie spirituelle”
Sr Elie Ruel
A bbaye de Jouarre
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Catégories: Lectio Divina | 3/11/2017
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Aujourd’hui, jour de tous les défunts,
nous célébrons la grande famille de Dieu
avec ceux et celles qui nous ont précédés.
Le thème principal de la liturgie est celui de l’attente active et de la vigilance qui nous permettront de recevoir le Seigneur et de rejoindre les êtres chers qui ont vécu avant nous.
Selon le Seigneur, notre foi doit être un chemin qui conduit vers la patrie définitive, une route éclairée par la nuée lumineuse de notre espérance, à l’exemple du peuple juif qui se dirige vers la terre promise. Notre vie est la préparation à un rendez-vous d’amour avec notre Dieu.
Dans le court texte d’évangile, Luc a délibérément placé les paroles de Jésus dans un temps de peur, au cours de sa longue «montée à Jérusalem». Jésus se dirige vers sa condamnation à mort, et ses disciples effrayés le suivent avec appréhension. Selon toutes apparences, c’est l’échec définitif qui approche: l’échec d’un projet, l’échec d’une vie.
Jésus utilise deux très belles images pour nous inviter à la vigilance :
celle de la ceinture qui retient le vêtement relevé et celle de la lampe allumée.
« Soyez prêts, resserrez votre ceinture » (traduit ici par « être en tenue de service ») pour être plus libres de vos mouvements. L’allusion à la nuit pascale, la veille de la fuite vers la liberté, est évidente : Dans les temps anciens, on relevait le long vêtement et on resserrait la ceinture. Le Christ fait le même geste le soir du jeudi saint. Il relève son vêtement et resserre la ceinture pour laver les pieds de ses apôtres (Jean 13, 4ss).
Le texte d’aujourd’hui a une forte saveur eucharistique. C’est le maître lui-même qui se met en tenue de service : « Il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour ». La voilà donc, l’image du Royaume de la fin des temps, l’image du paradis: le Seigneur, le Fils de Dieu, en train de servir ses amis (« Je ne vous appelle plus serviteurs mais mes amis » Jn 15, 15) au festin des noces éternelles…
En ce dimanche de tous les défunts, le Christ nous demande d’être vigilants pour l’accueillir lorsqu’il viendra. C’est au coeur de la nuit que son retour aura lieu. Il faut veiller et avoir nos lampes allumées. La vigilance exclut la peur et l’obsession. Il s’agit d’être attentif, actif mais serein et non agité ou angoissé.
La nuit représente notre vie mouvementée, avec toutes les difficultés que nous rencontrons, affrontant les forces hostiles qui nous assaillent de toutes parts. Nous n’avons en main que la pauvre et vacillante petite lampe de notre foi et de notre espérance pour lutter contre les obstacles et le découragement. C’est avec cette petite lampe de la foi et de l’espérance qu’Abraham « partit… sans savoir où il allait…
Père Yvon-Michel Allard
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 2/11/2017
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Pressé par la foule, non loin de Capharnaüm, Jésus gravit la montagne pour s’y réfugier avec ses disciples. Il leur explique ce qu’est la justice de Dieu et leur montre le chemin du Royaume. A travers les Béatitudes énoncées comme un merveilleux poème, Il nous propose un rendez-vous au cœur de sa Résurrection, non sans souffrance.
Afin que nous soyons réunis un jour dans un même esprit de sainteté, en communion les uns avec les autres, Jésus nous donne un fil conducteur dans la déclinaison des Béatitudes. Ce sera notre lumière, une flamme qui ne s’éteindra jamais. Ainsi nous pourrons rejoindre le Christ qui nous y attend, en compagnie de ceux qui nous ont quittés, car s’ils sont invisibles à nos yeux, ils ne sont pas absents.
L’amour qui nous unit ne saurait s’éteindre. La flamme qui entretient cet amour les rend vivants éternellement. Notre relation d’amour avec eux perdure dans la prière. Les échanges s’établissent alors dans le silence de notre cœur.
Nous aspirons tous au bonheur éternel, à la joie de nous retrouver tous au jour que Dieu voudra et ceci grâce à l’Espérance. L’Espérance qui hante nos tourments. L’Espérance que nous a léguée Jésus parce que malgré ses souffrances, Il a franchi le passage de la mort pour accéder à l’Unique Vie. L’Espérance qui nous entraine malgré nous à suivre Jésus sur le chemin du Royaume.
Ce n’est que dans l’au-delà que nous comprendrons ce qu’est le vrai bonheur, le pourquoi de la souffrance, le pourquoi de la mort. Jésus n’a-t-il pas dit : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra. »
Or la seule raison de vivre, Jésus nous l’a prouvé, c’est l’Amour.
Geneviève Simonnet
Toussaint 2017
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Catégories: Méditations | 1/11/2017
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Quelle chose curieuse se passe ici.
Tous ceux qui ont mis en pratique ce secret du bonheur
ont vérifié son efficacité, si j’ose dire.
Ceux-là nous les appelons les saints:
il n’en est pas un qui n’air avoué connaître la joie profonde.
Aucun doctrine de vie ne peut présenter à son actif
autant de témoignages palpables, enregistrables.
S’il s’agissait d’un produit commercial, s
on succès serait immédiatement assuré. Mais non.
Nous préférons chercher le bonheur par cents recettes
qui n’ont jamais fait leurs preuves et ne les feront jamais,
plutôt que d’essayer d’être tout bonnement
disciples de Jésus.
Père A-M Besnard (op)
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 1/11/2017