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“Tout vous vient de Dieu, tout est à Dieu, tout vous n été donné par Dieu pour en faire bon usage : quand vous vous servez de vos biens pour autrui, ils sont vraiment à vous. ” (St Jean Chrysostôme)
“Il faut, si vous voulez être les enfants du Père céleste, qu’il y ait dans votre cœur une source de bonté inépuisable.” « Ce n’est pas assez du bien vouloir, il faut le bien faire ; et ce n’est pas assez du bien faire, il faut que le bien procède d’une source bonne ; car le Seigneur aime celui qui donne joyeusement. ( St Ambroise)
“Et si vous le faites de mauvais gré, quelle récompense aurez-vous ? C’était d’une façon générale que l’Apôtre S. Paul disait : Si je le fais de bon cœur, j’en aurai ma récompense; mais si je ne le fais qu’à regret, je ne fais qu’un travail matériel, je ne suis qu’un manœuvre.”
« Il y a une aumône que vous pouvez toujours faire sans craindre d’épuiser votre trésor, et en l’augmentant toujours, c’est l’aumône de la vérité. » (St Jérôme).
“A celui à qui vous ne pouvez faire l’aumône matérielle, donnez au moins une bonne parole, une parole qui sente la bienveillance”
Le mot de libéralité,
vient de ce que les actes de cette vertu
procèdent d’une âme libre.
(Sénèque)
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Catégories: Méditations | 24/02/2019
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« Pierre reçoit son nom de la pierre, ce n’est pas la pierre qui reçoit le sien de Pierre ; de même le chrétien reçoit son nom du Christ. Voulez-vous savoir quelle est cette pierre d’où il tire son nom ? Rappelez-vous la parole de S. Paul : La pierre, c’était le Christ.” (St Augustin)
« Cette foi si parfaite ne sera pas seulement la foi de Pierre, elle sera la foi de beaucoup d’autres ; Jésus-Christ l’annonce en établissant Pierre le chef et le pasteur de tous ces vrais croyants. « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise.”
« Voici la récompense de sa magnifique profession de foi : Parce que tu m’as dit : Vous êtes le Christ, Fils du Dieu vivant, moi, par une parole qui ne demeure pas une parole vide, par une parole qui produit son effet, car pour moi, parler c’est faire, je te dis que tu es pierre. Do même que celui qui est la lumière a donné aux Apôtres d’être appelés la lumière du monde, de même que tous les noms glorieux qu’ils ont reçus viennent de lui. il donna le nom de pierre à celui qui crut d’une façon si parfaite en cette pierre qui est le Christ. » (St Jérôme)
” L’Eglise sera bâtie sur la foi de Pierre, et elle sera aussi fondée sur sa personne. « Il devient, après sa confession de foi, le fondement sur lequel s’élève tout l’édifice. ” (St Hilaire)
« Notre sollicitude doit s’étendre à toutes les Eglises, écrivait un successeur de Pierre, pour répondre à la volonté de Notre Seigneur Jésus-Christ qui a confié à l’Apôtre Saint Pierre, en récompense de sa foi, la primauté de la dignité Apostolique et qui a établi sur la solidité de ce fondement l’Eglise universelle. » (St Léon le Grand)
« Heureux, celui qui, recevant un nom nouveau, devient le fondement de toute l’Eglise… pierre digne d’un tel édifice, pierre qui reçoit la puissance de détruire les lois de l’enfer, les portes de la prison de l’enfer et les voies de la mort !” Saint Hilaire)
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Catégories: Méditations | 22/02/2019
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Ils étaient venus pour l’entendre
et être guéris de leurs maladies.
« Ils cherchaient dans sa parole la guérison de leur âme et dans ses miracles la guérison de leurs infirmités corporelles. Et Jésus accède à ce double désir. » (Théophylacle)
« Toucher le Sauveur, c’est le salut : toucher le Sauveur, c’est croire en lui ; être. touché par lui, c’est recevoir ses dons. » (Bède le Vénérable)
« C’est toujours le même Dieu qui parlait par ses Prophètes et ses serviteurs, et donnait à un peuple qu’il fallait encore gouverner par la crainte des préceptes d’une» sainteté moindre, et qui maintenant nous parle par son Fils, apportant à un peuple à qui il donne la liberté parla charité, des préceptes d’une sainteté plus haute. » (St Augustin)
« Le lieu où il parle, la manière dont il parle établissent qu’il est celui-là même qui, autrefois, parlait avec Moïse, là avec une justice remplie de menaces, ici avec une éloquence plus sainte et plus pénétrante.Le le temps prédit, par Jérémie est arrivé : Voici que des jours viendront, dit le Seigneur, et j’amènerai à la perfection mon testament sur la maison de Juda et d’Israël. Et après ces jours, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur intelligence et je les écrirai dans leur cœur. Celui qui a parlé à Moïse a parlé aux Apôtres, et la main agile du Verbe a écrit dans les cœurs des disciples les décrets du Testament nouveau.
Il n’était plus entouré de nuées épaisses, les éclairs et les tonnerres n’éloignaient plus de la montagne le peuple effrayé ; mais il faisait entendre à tous une parole pleine do paix: il voulait que la douceur de sa grâce enlevât à la loi toute son âpreté, et que l’esprit d’adoption détruisit la terreur qui régnait dans le cœur des serviteurs. »(Saint Léon)
Comme Moïse, sortant de son long entretien avec Dieu,
apporte la Loi à son peuple,
Jésus, après toute une nuit passée on prière,
nous apporte une loi nouvelle.
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Catégories: Méditations | 17/02/2019
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« Prends, je te prie, ma bénédiction »
Gn 33,11
Le mot «bénédiction» évoque un fait réconfortant puisqu’il signifie «action de bénir» et que le verbe «bénir» est synonyme de «dire du bien».
Dieu désire nous bénir quotidiennement. Lui seul bénit et bénit parfaitement. «Ainsi parle l’Eternel, ton Rédempteur, le Saint d’Israël: Moi, l’Eternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh! si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer…» (Esaïe 48:17-18).
Le 3 février 1822, le Seigneur a fait le don de sa bénédiction à l’œuvre naissante de Pierre Bienvenu NOAILLES, don qui nous été transmis pour qu’à notre tour nous le redonnions, aujourd’hui, au monde. Aujourd’hui encore, cette bénédiction divine nous surprend et nous comble tout à la fois, nous déconcerte et nous déstabilise peut-être aussi, mais elle nous réjouit toujours intérieurement.
La bénédiction divine a fait de la petite communauté Sainte-Famille rassemblée dans la chapelle de rue Mazarin, une coupe remplie à déborder de la grâce surabondante de Dieu dont elle a été comblée (cp. Ps 23:5). Eclosion d’une promesse de vie, d’ouverture d’un chemin possible, la bénédiction eucharistique du 3 février 1822, donne sens et profondeur à toute notre existence ainsi qu’une plénitude de vie dépassant nos attentes les plus vives ! Elle est la source d’un élan capable de dynamiser toute notre vie Sainte-Famille orientée dès lors vers un Visage, le visage du Christ pour enrichir de la grâce divine le monde et mettre de l’humanité là où il n’y en a pas.
Dieu nous a manifesté, par sa bénédiction, l’expression de son amour et de sa présence, de son appel et de son attente. Que ne peut-elle faire en nous et à travers nous si nous continuons à la recevoir avec douceur et à la mettre en pratique !
La plus grande bénédiction est la présence contemplée et la parole écoutée du Seigneur. La condition de cette présence est d’être « en communion » avec sa personne et les uns/les unes avec les autres. Nous sommes un corps vivant, où le Seigneur veut donner sa bénédiction. Il est toujours prêt à ouvrir sur nous les écluses des cieux et à répandre sa bénédiction avec une abondante abondance.
L’esprit de Dieu seul qui nous anime est l’une des clés qui active la bénédiction du Seigneur et fait de la Sainte-Famille une bénédiction pour les autres, un cadeau permanent.
Ensemble dans la diversité de nos vocations, de nos lieux de vie et de mission, nous sommes appelés à être dans la simplicité de notre quotidien, une grande bénédiction pour les autres si nous consentons à nous mettre sans réserve au service du Seigneur en notre humanité, si nous demeurons toujours une Famille à la couleur et à la saveur de l’Evangile.
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Catégories: Infos Solitude | 3/02/2019
[:en]« Prends je te prie ma bénédiction »
Gn 33,11
Nous sommes en marche vers la célébration du bicentenaire de la fondation de la Sainte-Famille, par le Vénérable Père Pierre Bienvenu Noailles, homme passionné de Dieu et de son Eglise. Le miracle eucharistique du 3 février 1822 a été pour le Bon Père une confirmation que l’œuvre qu’il venait de fonder était un signe de son Amour, un présage de fécondité et de développement à venir, un Don de Dieu reçu pour être redonné au monde.
Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 26 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force pour donner la vie de l’Evangile à tous les laissés pour compte de nos sociétés.
Toute la Bible est une invitation au pèlerinage, à marcher pour Dieu, dans le dépouillement qui purifie, la simplicité qui nous tourne vers l’essentiel. Comment ne pas penser aux paroles entendues par Milady Peychaud, paroles qui font écho pourrait-on dire aux paroles catégoriques : « Celui qui les met en pratique… Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. C’est folie pure de ne pas mettre en pratique ces paroles. C’est la ruine définitive de la maison bâtie sur le sable. «Dieu est un rocher», et nous n’avons qu’à nous appuyer sur lui pour savoir combien il est disposé à nous soutenir et puissant pour le faire. Jésus Christ est notre salut dans la tempête du monde.
« Qu’ils soient Un ». Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste et audacieux projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques car les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
Le Bon Père a construit son œuvre sur le roc de la foi, dans une confiance et un total abandon au souffle de l’Esprit. Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en toutes choses en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies. Homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain.
Comme le monde, l’Eglise, les sociétés, la Sainte-Famille a changé de visage. Comme en son temps, le Bon Père Noailles nous invite à bâtir nos familles, nos communautés, nos relations… sur le roc de la foi. Cela suppose de notre part bien des efforts, mais l’édifice spirituel ainsi construit résiste à tout malgré le vent, la pluie et la tempête.
Célébrer le bicentenaire est, pour nous, un temps de grâce pour vivre une rénovation spirituelle fructueuse, animée par l’Esprit Saint qui fait appel à notre liberté, notre disponibilité, notre générosité pour aller à la rencontre de Dieu Jusqu’aux plus lointaines périphéries.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à transmettre les fruits de la bénédiction : un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer selon le caractère et le tempérament de chacun(e), le don reçu du Seigneur. Etre disciple de Jésus ne consiste pas à abandonner toute personnalité, bien au contraire. La source de l’inspiration est la même pour tous: l’Evangile. Ensemble, aujourd’hui nous sommes une Famille poussée par le vent de l’Esprit du Seigneur comme l’a été notre vénérable fondateur en son temps.
[:es]« Prends je te prie ma bénédiction »
Gn 33,11
Nous sommes en marche vers la célébration du bicentenaire de la fondation de la Sainte-Famille, par le Vénérable Père Pierre Bienvenu Noailles, homme passionné de Dieu et de son Eglise. Le miracle eucharistique du 3 février 1822 a été pour le Bon Père une confirmation que l’œuvre qu’il venait de fonder était un signe de son Amour, un présage de fécondité et de développement à venir, un Don de Dieu reçu pour être redonné au monde.
Depuis ce jour, la Famille spirituelle de Pierre Bienvenu Noailles, répartie en 26 pays, sur quatre continents, demeure à l’ombre de la bénédiction du Seigneur et reçoit d’elle force pour donner la vie de l’Evangile à tous les laissés pour compte de nos sociétés.
Toute la Bible est une invitation au pèlerinage, à marcher pour Dieu, dans le dépouillement qui purifie, la simplicité qui nous tourne vers l’essentiel. Comment ne pas penser aux paroles entendues par Milady Peychaud, paroles qui font écho pourrait-on dire aux paroles catégoriques : « Celui qui les met en pratique… Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. C’est folie pure de ne pas mettre en pratique ces paroles. C’est la ruine définitive de la maison bâtie sur le sable. «Dieu est un rocher», et nous n’avons qu’à nous appuyer sur lui pour savoir combien il est disposé à nous soutenir et puissant pour le faire. Jésus Christ est notre salut dans la tempête du monde.
« Qu’ils soient Un ». Dans ce but, le Père Noailles a voulu rassembler « tous les chrétiens qui désirent prier et travailler ensemble…. quelle que soit la distance qui les sépare dans le monde. » (P.B Noailles) en une seule et même Famille spirituelle aux diverses vocations, cultures, langues… Vaste et audacieux projet qui en ses début a rencontré des difficultés, des méfiances, des critiques car les premiers temps ont été des temps de grande pauvreté et de total abandon à la providence.
Le Bon Père a construit son œuvre sur le roc de la foi, dans une confiance et un total abandon au souffle de l’Esprit. Homme de foi, toute la vie du Père Noailles a été centrée en toutes choses en Dieu, particulièrement lors des épreuves, des incompréhensions, des maladies. Homme de cœur, cette réalité se traduisait par son amour inconditionnel de Dieu, de l’Eglise et du prochain.
Comme le monde, l’Eglise, les sociétés, la Sainte-Famille a changé de visage. Comme en son temps, le Bon Père Noailles nous invite à bâtir nos familles, nos communautés, nos relations… sur le roc de la foi. Cela suppose de notre part bien des efforts, mais l’édifice spirituel ainsi construit résiste à tout malgré le vent, la pluie et la tempête.
Célébrer le bicentenaire est, pour nous, un temps de grâce pour vivre une rénovation spirituelle fructueuse, animée par l’Esprit Saint qui fait appel à notre liberté, notre disponibilité, notre générosité pour aller à la rencontre de Dieu Jusqu’aux plus lointaines périphéries.
Dans la diversité de nos vocations Sainte-Famille, nous sommes appelés à transmettre les fruits de la bénédiction : un regard, un sourire, une poignée de main, une accolade, quelques mots… peuvent être une façon de communiquer selon le caractère et le tempérament de chacun(e), le don reçu du Seigneur. Etre disciple de Jésus ne consiste pas à abandonner toute personnalité, bien au contraire. La source de l’inspiration est la même pour tous: l’Evangile. Ensemble, aujourd’hui nous sommes une Famille poussée par le vent de l’Esprit du Seigneur comme l’a été notre vénérable fondateur en son temps.
[:fr]
« Croyons à la parole de Dieu. Si, la faiblesse qui vient de Dieu est plus puissante que les hommes, ce qui est petit en Dieu est plus grand que toutes les grandeurs de ce monde ». (St Pierre Chrysologue)
« C’est un petit enfant et il est l’Ancien des jours. C’est un enfant âgé de 40 jours, et il est antérieur à tous les siècles ; c’est un enfant qu’on allaite, et c’est lui qui a fait les siècles, et qui donne à tout être vivant sa nourriture; c’est un enfant qui pleure, et c’est lui qui donne au monde toutes ses joies ; c’est un petit enfant enveloppé de langes, et c’est lui qui me délivre des liens du péché ; il repose dans les bras de sa mère et il demeure dans le sein de son Père. Je vois un enfant et je reconnais en lui mon Dieu.
« Il est né depuis 40 jours, et c’est lui qui a donnée Moïse de conduire son peuple pendant 40 ans dans le désert, qui lui a donné de jeûner pendant 40 jours devant Dieu ; lui qui supportera lui-même un jeûne de 40 jours, et pendant 40 jours demeurera sur terre après sa résurrection, avant d’entrer dans la Jérusalem céleste. » » (St Cyrille de Jérusalem)
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Catégories: Méditations | 2/02/2019
[:en]Le Psalmiste ne disait-il pas : Ils iront de vertu en vertu ? Il doit y avoir progrès même dans la foi ; les Apôtres ne disaient-ils pas à leur Maître : Augmentez notre foi. Et cet homme à qui le Sauveur demandait s’il croyait, ne disait-il pas : Je crois. Seigneur, mais aidez mon incrédulité. Devant les accroissements qu’elle peut recevoir, la foi précédente paraîtra de l’incrédulité…
Cet homme qui jette une bonne semence en terre c’est celui qui enracine en son cœur une intention droite. Ayant fait cela il peut, dans l’espérance d’une riche moisson de bonnes œuvres, se livrer au repos. Tour à tour il se lève et il se couche, car il connaît les alternatives de la bonne et de la mauvaise fortune ; et le progrès se fait constamment et à son insu ; une fois que la vertu est établie dans le cœur, elle grandit comme d’elle-même, et sous l’action de la grâce, elle semble accomplir spontanément ses actes. Dans les commencements, c’est une germination quelque peu confuse de bons mouvements, ensuite ce sont des œuvres sérieuses, semblables à l’épi qui se forme ; enfin, comme le grain dans l’épi, des œuvres parfaites. Puis vient la faux de la mort, qui est en réalité la faux du moissonneur. »
la merveilleuse fécondité d’une âme ensemencée par le Verbe de Dieu, visitée par les souffles de l’Esprit S1!
[:es]Le Psalmiste ne disait-il pas : Ils iront de vertu en vertu ? Il doit y avoir progrès même dans la foi ; les Apôtres ne disaient-ils pas à leur Maître : Augmentez notre foi. Et cet homme à qui le Sauveur demandait s’il croyait, ne disait-il pas : Je crois. Seigneur, mais aidez mon incrédulité. Devant les accroissements qu’elle peut recevoir, la foi précédente paraîtra de l’incrédulité…
Cet homme qui jette une bonne semence en terre c’est celui qui enracine en son cœur une intention droite. Ayant fait cela il peut, dans l’espérance d’une riche moisson de bonnes œuvres, se livrer au repos. Tour à tour il se lève et il se couche, car il connaît les alternatives de la bonne et de la mauvaise fortune ; et le progrès se fait constamment et à son insu ; une fois que la vertu est établie dans le cœur, elle grandit comme d’elle-même, et sous l’action de la grâce, elle semble accomplir spontanément ses actes. Dans les commencements, c’est une germination quelque peu confuse de bons mouvements, ensuite ce sont des œuvres sérieuses, semblables à l’épi qui se forme ; enfin, comme le grain dans l’épi, des œuvres parfaites. Puis vient la faux de la mort, qui est en réalité la faux du moissonneur. »
la merveilleuse fécondité d’une âme ensemencée par le Verbe de Dieu, visitée par les souffles de l’Esprit S1!
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« Le Psalmiste ne disait-il pas : Ils iront de vertu en vertu ? Il doit y avoir progrès même dans la foi ; les Apôtres ne disaient-ils pas à leur Maître : Augmentez notre foi. Et cet homme à qui le Sauveur demandait s’il croyait, ne disait-il pas : Je crois. Seigneur, mais aidez mon incrédulité. Devant les accroissements qu’elle peut recevoir, la foi précédente paraîtra de l’incrédulité…
Cet homme qui jette une bonne semence en terre c’est celui qui enracine en son cœur une intention droite. Ayant fait cela il peut, dans l’espérance d’une riche moisson de bonnes œuvres, se livrer au repos. Tour à tour il se lève et il se couche, car il connaît les alternatives de la bonne et de la mauvaise fortune ; et le progrès se fait constamment et à son insu ; une fois que la vertu est établie dans le cœur, elle grandit comme d’elle-même, et sous l’action de la grâce, elle semble accomplir spontanément ses actes. Dans les commencements, c’est une germination quelque peu confuse de bons mouvements, ensuite ce sont des œuvres sérieuses, semblables à l’épi qui se forme ; enfin, comme le grain dans l’épi, des œuvres parfaites.
« Il doit y avoir progrès dans toutes les vertus;
Le progrès est de l’essence de la vie chrétienne”
Saint Grégoire
« En cherchant au ciel et sur la terre, voilà donc ce qu’il trouve pour y enfermer toute la puissance de ce royaume, un grain de sénevé : ce royaume, dont la puissance est incomparable, dont l’éternité est la mesure, ce royaume tout resplendissant de la majesté divine, ce royaume qui remplit le ciel et qui s’est répandu par toute la terre, ce royaume, Jésus l’enferme en cette graine chétive ! Serait-ce donc là toute l’espérance des croyants, la grande attente des fidèles, la félicité des vierges méritée par tous les labeurs de leur vertu, la gloire des martyrs conquise par l’effusion de leur sang? Serait-ce là ce que l’œil n’a point vu, ce que l’oreille n’a point entendu, ce qui n’est pas entré dans le cœur de l’homme ? »
« Mes frères, croyons à la parole de Dieu. Si, la faiblesse qui vient de Dieu est plus puissante que les hommes, ce qui est petit en Dieu est plus grand que toutes les grandeurs de ce monde» (St Pierre Chrysologue)
« Merveilleuse fécondité
d’une âme ensemencée par le Verbe de Dieu,
visitée par les souffles de l’Esprit Saint »
St Pierre Chrysologue
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 1/02/2019