Depuis le début de la création, Dieu ne cesse de nous suivre et de baliser notre route pour que nous ne puissions nous égarer. Il est “Notre Père”, celui qui guide nos pas, nous soutient lorsque nous défaillons, nous relève si nous tombons.
S’il nous a donné la vie, il n’a pas l’intention de l’encombrer par sa présence. Ce n’est pas un Dieu possessif, exigeant ou exclusif. Il nous laisse libre de penser, faire ou dire. Sa grande miséricorde va jusqu’à nous envoyer son Esprit pour nous aider à discerner. Il nous a envoyé le “Verbe”, c’est à dire sa Parole, celle que l’on a entendue, même si nous la rejetons, celle qui illumine notre vie et la rend éternelle.
Si Dieu est pour nous source d’énergie qui recharge nos batteries pour nous conduire vers l’Eternel, qui est-il lui-même sinon tout simplement la Vie.
Dieu est la seule puissance, capable de produire de la lumière pour vaincre le mal caché derrière nos ténébres.
Dieu ne renie personne. Il prévient. Il constate. Plus tard, il accordera sa miséricorde à ceux qui reviendront à lui et il ravivera leur foi. Par contre, Dieu ouvre ses bras à ceux qui l’ont accueilli. Il les prend avec lui comme ses enfants.
“Et le Verbe s’es fait chair”: il fallait que la Parole prenne un corps humain pour agir en tant qu’homme au milieu des hommes. Seuls ceux qui croieront en sa parole auront le bonheur de connaître la présence réelle du Fils de Dieu.
Jésus révèlera son père, sa fidélité, sa miséricorde et son amour pour toute humanité qu’il a créée.
Dieu étant parfait, devient pour nous inaccessible: c’est pourquoi Jésus-Christ, humble et pauvre, est venu en notre humanité pour révèler le vrai visage de son Père et nous signifier notre seule raison de vivre: son Amour.
G Simonnet
Catégories: Méditations | 25/12/2020
Viens Moïse, montre-nous ce buisson sur le sommet de la montagne dont les flammes dansaient sur ton visage: c’est l’enfant du Très-Haut qui st apparu du sein de la Vierge Marie et qui illuminé le monde à sa venue: Gloire à lui de la part de toute créature et bienheureuse celle qui l’a enfanté!
Viens, Gédéon, montre-nous cette toison et cette douce rosée: explique-nous donc le mystère de ta parle: c’est Marie qui est la toison qui a reçu la rosée, le Verbe de Dieu, et il s’est manifesté dans la création et il a racheté le monde de l’erreur.
Viens David, montre-nous la cité que tu as vu et la plante qui a germé: la cité c’est Marie, la plante qui en est sortie c’est notre Sauveur dont le nom est Aurore;
Béni soit celui qui est descendu et a habité en Marie et qui st sortie d’elle pour nous sauver. Bienheureuse Marie toi qui a été jugée digne de servir de Mère nouvelle au Fils du Très-Haut, toi qui as enfanté l’Ancien qui avait donné à Adam et Eve. Il est issu de toi, le doux fruit plein de vie et par lui, les exilés ont de nouveau accès au paradis.
L’arbre de vie qui était gardé par un chérubin au glaive de feu, voici qu’il habite en Marie, la Vierge pure, Joseph le garde. Le chérubin a déposé don glaive car le fruit qu’il gardait a été envoyé du haut du ciel jusqu’à l’abîme des proscrits. Mangez-en tous; hommes mortels et vous vivrez. Béni soit le fruit qu’a enfanté la Vierge.
St Ephrem, diacre
Catégories: Méditations | 24/12/2020
L’appel du Seigneur se renouvelle tous les matins.
Et tous les matins nous répondons au Seigneur
chacune et ensemble : me voici !
Parole reçue, parole donnée, parole offerte
au Dieu d’Amour !
En ce 18 décembre 2020,
sœurs, apostoliques et contemplatives de la Sainte-Famille
nous renouvelons nos vœux en signe d’une commune appartenance.
Geste symbolique en signe d’unité, d’espérance et d’action de grâce,
car nous toutes, avons trouvé notre bonheur en Dieu seul
en marchant sur le chemin évangélique
tracé par notre vénérable Fondateur, le Père Noailles pour
vivre en Eglise « la douce et réconfortante joie d’évangéliser » (Paul VI).
Aujourd’hui, alors que nous commençons notre 3ième centenaire
nous croyons que nous pouvons vivre notre raison d’être
comme sœurs de la Sainte-Famille
et répondre aux besoins de nos contemporains
par notre mission de communion.
Catégories: Infos Solitude | 18/12/2020
« Le baptême de Jean, dit S. Thomas, préparait à la grâce de trois façons : par l’enseignement, qui l’accompagnait et qui préparait les hommes à la foi du Christ ; par l’idée qu’il donnait du baptême du Christ; par la pénitence qui préparait les hommes à recevoir l’effet du baptême du Christ. »
« Abaissons-nous donc aux pieds de Jésus, dit Bossuet, c’est le seul moyen de nous élever. Jean s’abaisse jusqu’à se déclarer digne de déchausser son souverain : et Jésus, pour le relever viendra bientôt recevoir de lui le baptême ; et cette main, qui se trouve indigne de toucher les pieds de Jésus, est élevée, dit St Jean Chrysostôme, au haut de sa tête, pour verser dessus l’eau baptismale.”
Catégories: Méditations | 13/12/2020
La Sainte Maison de Lorette en Italie est selon la tradition chrétienne occidentale, la Maison où Jésus-Christ fut conçu par le Saint-Esprit en la Vierge Marie.
Ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation et pousse tous ceux qui le visitent à considérer la plénitude du temps, quand Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et à méditer à la fois sur les paroles de l’Ange qui annonce l’Evangile et sur les paroles de Vierge qui a répondu à l’appel divin.
Dans l’événement de l’Incarnation apparaît la dynamique de la vocation de notre vénérable Fondateur pour répondre au projet de Dieu : l’écoute de la Parole, le discernement et la décision. Il a contemplé, médité et accueillli toutes les exigences de la volonté Dieu.
D’une manière claire mais inexplicable, P.B Noailles conçut dés lors, tout le plan de son Institut… Pénétré à la fois de reconnaissance et de confiance envers Marie, il remit tout entre ses mains et il promit à cette bonne Mère de lui dédier son premier établissement sous le vocable de Notre Dame de Lorette. » (Vie du Bon Père – H.Foucault T 1 p: 56)
Nous célébrons aujourd’hui la fête de Notre Dame de Lorette. Faisons nôtre le souhait que notre Bon Père exprimait dans une lettre à Mère Bonnat après sa visite au sanctuaire de Lorette en Italie en 1840 : Puissions-nous mériter de plus en plus de lui appartenir en marchant sur les traces de Jésus, Marie et Joseph, en ne vivant désormais que pour Dieu Seul.
Catégories: Vie consacrée | 10/12/2020
Permettez, ô Vierge, qu’un indigne serviteur vous loue comme il peut et vous dise :
Je vous salue, o vase brillant ct choisi de Dieu !
Je vous salue, ô ma souveraine, qui êtes pleine de grâce!
Je vous salue, ô Vierge bienheureuse entre toutes les femmes!
Je vous salue, étoile lumineuse dont Jésus naquit !
Je vous salue, lumière resplendissante, Mère ct Vierge !.. .
Je vous salue, vous par qui le soleil de justice nous a tous éclairés !
Je vous salue, reine ct souveraine à qui tout est soumis !
Je vous salue, cantique des Chérubins et des Séraphins, hymne des saints Anges!
Je vous salue, paix, joie, consolation, salut du inonde, bonheur du genre humain !
Je vous salue, gloire des Patriarches, honneur des Prophètes, beauté des Martyrs, couronne de tous les saints !
Je vous salue, ornement splendide de la hiérarchie céleste !
Je vous salue, miracle étonnant de l’univers!
Je vous salue, paradis de délices, de beauté et d’immortalité !
Je vous salue, arbre de vie, source des meilleures joies !
Je vous salue, résurrection de notre premier père !
Je vous salue, mère de tous!
Je vous salue, fontaine des grâces et de toute consolation !
Je vous salue, refuge des pécheurs et leur relèvement !
Je vous salue, o troue très glorieux de notre Créateur !
Je vous salue, ô splendeur éclatante de tous les siècles.
Je vous salue, ô excellente médiatrice de Dieu et des hommes, la conciliatrice la plus puissante qui ait existé sur terre !
Je vous salue, ô souveraine qui avez obtenu la paix aux fidèles et qui régnez sur toute créature!
Je vous salue, ô reine des habitants de la Jérusalem céleste, et souveraine des Anges !
Je vous salue, porte du ciel, échelle qui y conduit!
Je vous salue, vous qui ouvrez les portes du ciel, qui apaisez nos douleurs, et brisez notre esclavage…
Je vous salue, ô tendre mère de Jésus, le vrai fils de Dieu !
Je vous salue, vous qui avez porté dans vos bras celui qu’aucun espace ne peut contenir, vous qui avez élevé et nourri l’auteur delà vie, celui qui a créé l’univers et qui le nourrit, aime le genre humain, et qui est le Père de tous. »
St Ephrem
Catégories: Méditations | 8/12/2020
« On crie, dit Raban Maur, quand on est loin de celui à qui l’on parle, quand celui-ci est sourd, quand on est sous le coup d’une grande indignation. » Et l’on pourrait ajouter, quand on est dans un grand enthousiasme. C’était le cas pour Jean. Et voici ce qu’au témoignage du Prophète Isaïe disait cette voix : Préparez les chemins du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et tout e colline seront abaissées ; les endroits tortueux seront aplanis ; et toute chair verra le salut de Dieu.
Ces dispositions, le Prophète les réclamait des auditeurs de Jean, attendant le Messie, et de tous ceux qui voudraient recevoir la grâce de son avènement visible dans leur Ame.
« Car il faut que l’avènement du Christ se fasse en chacun de nous. Que nous servirait que le Christ fut venu dans la chair, s’il ne venait pas en notre Ame ? Prions pour que son avènement se fasse chaque jour en nous, et que nous puissions dire : Je vis maintenant, mais ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi. Que me servira-t-il que le Christ vive en Paul s’il ne vit pas en moi ? Mais quand il sera venu en moi et que je jouirai de lui comme Paul, je pourrai dire: Je vis maintenant.
Pour comprendre ce qu’il fera en moi. Considérons ce qui était annoncé de son premier avènement. Rien n’était plus âpre que votre humeur: vous rappelez-vous cette promptitude à la colère et tous vos autres vices ? Rien n’était plus inégal que vos paroles et vos œuvres. Mon Jésus est venu, et il a fait de tout ce qui était chaos des voies droites, afin que Dieu le Père put venir à vous, que le Christ put établir en vous sa demeure. Et toute chair verra le salut de Dieu. Vous étiez chair autrefois, et maintenant que vous êtes encore dans la chair, vous voyez le salut de Dieu. »
Origène
Catégories: Méditations | 6/12/2020
Dieu tu as choisi de te faire attendre
tout le temps d’un Avent.
Moi je n’aime pas attendre
dans les files d’attente.
Je n’aime pas attendre mon tour.
Je n’aime pas attendre le train.
Je n’aime pas attendre pour juger.
Je n’aime pas attendre le moment.
Je n’aime pas attendre un autre jour.
Je n’aime pas attendre
parce que je n’ai pas le temps
et que je ne vis que dans l’instant.
Tu le sais bien d’ailleurs,
tout est fait pour m’éviter l’attente :
les cartes bleues et les libre services,
les ventes à crédit
et les distributeurs automatiques,
les coups de téléphone
et les photos à développement instantané,
les télex et les terminaux d’ordinateur,
la télévision et les flashes à la radio…
Je n’ai pas besoin d’attendre les nouvelles :
elles me précèdent.
Mais Toi Dieu
tu as choisi de te faire attendre
le temps de tout un Avent.
Parce que tu as fait de l’attente
l’espace de la conversion,
le face à face avec ce qui est caché,
l’usure qui ne s’use pas.
L’attente, seulement l’attente,
l’attente de l’attente,
l’intimité avec l’attente qui est en nous
parce que seule l’attente
réveille l’attention
et que seule l’attention
est capable d’aimer.
Tout est déjà donné dans l’attente,
et pour Toi, Dieu,
attendre
se conjugue Prier.
Jean Debruynne
Extrait de “Ecoute Seigneur ma prière”,
Catégories: Méditations | 1/12/2020