Au moment où Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant remua en elle…” (Lc 1,41)
« Remarquez, le sens de chacun de ces mots : Elisabeth entend la première la voix de Marie, et son enfant est le premier à sentir la grâce; Elisabeth entend la voix de Marie, mais Jean sent l’avènement du Sauveur et il tressaille en présence de ce grand mystère.
Ces deux femmes racontent la grâce qui a été faite : cette grâce a pour théâtre l’âme des deux enfants, elle se répand sur les mères, et dans l’esprit qui vient des enfants les mères prophétisent.
L’enfant d’Elisabeth tressaille dans son sein, et la mère est remplie de l’Esprit Saint : elle n’est remplie de l’Esprit Saint qu’après que l’enfant a tressailli. » (St Ambroise)
St Jean Chrysostôme fait dire à Jean:
« Je vois mon Créateur,
je vois celui qui a donné à la nature ses lois,
je ne suis plus soumis aux lois de la nature ;
J’ai avec moi celui qui est éternel ;
je sortirai de ce séjour ténébreux
et j’annoncerai des choses merveilleuses.
Je suis le signe,
je donnerai le signal de l’avènement du Christ.
Je suis la trompette,
j’annoncerai le mystère du Fils de Dieu dans la chair. »
« Quand l’âme dans son ignorance et ses ténèbres, ressent les premières touches de la divine présence, elle sent je ne sais quels mouvements souvent encore confus…
Ce sont des transports vers Dieu, et des efforts pour sortir de l’obscurité où l’on est, et rompre tous les liens qui nous y retiennent…
Ame qui te sens saisie d’un si doux sentiment, s’il ne t’est pas encore permis de parler, il t’est permis de tressaillir. » (Bossuet)
Catégories: Méditations | 31/05/2012
Vierge Marie,
humble servante
du Très-Haut,
Tu es heureuse
d’avoir cru,
enchante-nous
de ta ferveur!
(D.Rimaud)
Catégories: Prières | 31/05/2012
Accorde-nous
Seigneur,
en la fête de
Ste Jeanne d’Arc,
la grâce de t’aimer
en tout et plus que tout
afin de vivre
pour la louange
de ta gloire.
(cf.prière messe)
Catégories: Prières | 30/05/2012
“Nous avons reçu l’ordre, de revêtir un vêtement nouveau, de dépouiller le vieil homme avec ses actes. Il faut donc garder toujours ce vêtement dans son unité, y garder toujours la couleur du Christ, le reflet du Christ par le soin que nous aurons à l’imiter, n’y admettant rien qui ferait tache et déplairait au Christ, garder intact ce vêtement nuptial que nous avons reçu de lui. Et qu’est-ce qui plaît à l’époux, sinon la paix, la pureté, la charité?” (S. Ambroise)
Garder toujours la couleur du Christ, le reflet du Christ
“L’esprit qu’il devait répandre dans le monde était comme un vin bouillonnant, donnant la générosité aux âmes. Il ne pouvait être contenu dans les formes anciennes, il les aurait brisées : il lui fallait des formes nouvelles.”
“Dans le symbole de ce vin nouveau, le Sauveur faisait allusion à cet esprit que les Apôtres devaient recevoir un jour et au sujet duquel on devait dire des Apôtres qu’ils étaient pleins de vin nouveau. Toutefois Jésus reconnaît que ce changement qu’il annonce sera difficilement accepté : on ne renonce pas facilement à de vieilles habitudes, à de vieilles idées : elles semblent du vin vieux flattant notre palais.” (S. Grégoire)
Catégories: Méditations | 29/05/2012
Seigneur,
apprends-moi à écouter
les voix multiples
des choses
et des personnes
qui te rendent grâce,
Les plantes
et les animaux
qui parlent fort
par toute leur existence
et qui te disent merci.
(P.Van Breemen)
Catégories: Prières | 29/05/2012
PAR LA CRÉATION AU CRÉATEUR
par Mgr Kallistos Ware
«Ne blessez ni la terre, ni la mer, ni les arbres.»
(Ap 7, 3.)
«Les saints embrassent de leur amour le monde entier.»
St Silouane l’Athonite (+1938).
” Aimez les arbres. “
Sur la Sainte Montagne de l’Athos, les moines placent parfois des signaux en bordure des sentiers de la forêt, prodiguant au pèlerin qui chemine des encouragements ou des avertissements. Un de ces écriteaux, que l’on voyait souvent dans les années 1970, me procurait un plaisir particulier. Clair et laconique, il disait : “Aimez les arbres.”
Le père Amphiloque (+1970), le gerontas ou “ancien” de l’île de Patmos lors de mon premier séjour, aurait été complètement d’accord. Il disait : “Savez-vous que Dieu nous a donné un commandement de plus, qui n’est pas mentionné dans l’Écriture ? Il nous dit : “Aimez les arbres.”
Celui qui n’aime pas les arbres n’aime pas Dieu, croyait-il en soulignant : “Lorsque vous plantez un arbre, vous plantez de l’espoir, la paix, l’amour, et vous recevrez la bénédiction de Dieu.” Écologiste bien avant la mode de l’écologie, il avait coutume de donner pour pénitence aux fermiers locaux – qu’il entendait en confession – la tâche de planter un arbre. Le père Amphiloque n’était nullement le premier père spirituel dans la tradition grecque moderne à reconnaître l’importance des arbres.
Deux siècles plus tôt, le moine athonite saint Cosmas l’Étolien, martyrisé en 1779, plantait des arbres lorsqu’il voyageait dans toute la Grèce en tournée missionnaire. Dans l’une de ses ” prophéties “, il disait : “Les gens resteront pauvres, parce qu’ils n’aiment pas les arbres”.
Cette prophétie s’est, hélas ! réalisée dans de trop nombreuses parties du monde. Une autre parole lui est attribuée, pas à propos des arbres, mais tout aussi actuelle : “Le temps viendra où le diable se mettra lui-même dans une boîte et commencera à crier ; et ses cornes vont dépasser des toits de tuiles.”
Cela me revient souvent en mémoire, lorsque j’observe la ligne des toits à Londres, avec ses rangs serrés d’antennes de télévision.
“Aimer les arbres.” Mais pourquoi ? Y a-t-il vraiment un rapport entre l’amour des arbres et l’amour de Dieu ? Dans quelle mesure est-il vrai que le fait de ne pas respecter et honorer notre environnement naturel – les animaux, les arbres, la terre, le feu, l’air et l’eau – est aussi, d’une manière immédiate et destructrice pour l’âme, ne pas respecter et honorer le Dieu vivant ?
Lire la suite...Par la Création au Créateur
Catégories: Foi et vision cosmologique, Lu ailleurs | 29/05/2012
” Allez dans le monde entier.
Proclamez la Bonne Nouvelle
à toute la création.”
(Mc 16,15)
Nous voulons donc ce soir, en sachant que le christianisme s’est répandu par douze pécheurs de Galilée, qui n’avaient aucune chance de réussir et qui n’ont eu d’autre appui que la certitude en eux de la Présence du Seigneur, nous voulons demander que nous aussi, aussi limités que nous soyons, aussi fragiles, aussi peu convaincus que la Vie, que l’Evangile, que la Grâce, que la Joie, que la Lumière du Seigneur est remise entre nos mains et que c’est cela que veulent signifier ces petits mots qui clôtureront cette liturgie : ” Ite Missa est ” – ” Allez, c’est la Mission “
M.Zundel – Ton Visage Ma Lumière p :404 – Ed MamE
Catégories: Lu ailleurs | 28/05/2012
Seigneur,
vers toi je tends l’oreille :
Apprends-moi à écouter,
à faire silence en moi,
pour entendre
le chant de ta création,
les gémissements
de l’Esprit en elle
et le cri de ton peuple
qui souffre.
(P. Van Breemen)
Catégories: Prières | 28/05/2012
” C’est l’Eglise dans son unité qui parle toutes les langues. “
Les disciples ont parlé toutes les langues. Ainsi Dieu a voulu manifester la présence du Saint-Esprit en faisant parler toutes les langues à ceux qui l’avaient reçu. Il faut comprendre en effet, frères très chers, qu’il s’agit du Saint-Esprit par qui l’amour est répandu dans nos cœurs. Et parce que l’amour devait rassembler l’Eglise de Dieu sur toutes l’étendue de la terre, alors même un seul homme le pouvait, en recevant le Saint-Esprit qui lui faisait parler toutes les langues. Et maintenant que l’Eglise est rassemblée par le Saint-Esprit, c’est son unité qui parle toutes les langues.
Si quelqu’un dit à l’un de nous : « est-ce que tu as reçu le Saint-Esprit, car tu ne parles pas toutes les langues ? » voici ce qu’il faut répondre : « Parfaitement je parle toutes les langues. Car je suis dans ce corps du Christ, qui est l’Eglise, laquelle parle toutes les langues. En effet par la présence du Saint- Esprit qu’est-ce que Dieu a voulu manifester, sinon que son Eglise parlerait toutes les langues.
Homélie africaine du Vie siècle pour la Pentecôte
Office des lecture Samedi 7ième semaine du temps pascal
La vocation à être disciple-missionnaire est une convocation à la communion dans son Église. Il n’y a pas de disciples sans communion.
Face à la tentation, très présente dans la culture actuelle, d’être chrétiens sans Église, et les nouvelles recherches spirituelles individualistes, nous affirmons que la foi en Jésus-Christ nous a été donnée à travers la communauté ecclésiale qui ” nous donne une famille, la famille universelle de Dieu, dans l’Église Catholique. La foi nous libère de l’isolement du moi, parce qu’elle nous entraîne à la communion.”
Cela signifie qu’une dimension constitutive de l’événement chrétien, c’est l’appartenance à une communauté concrète, dans laquelle nous pouvons vivre une expérience permanente de disciples et de communion avec les successeurs des Apôtres et avec le Pape. (N°156)
Document 5ième conférence générale de l’Episcopat Latino-Américain et des Caraïbes – Aparecida, 13‐31 mai 2007
Catégories: Méditations | 27/05/2012
Le jour de la Pentecôte, le Christ vient à notre rencontre,
nous saisit là où nous sommes,
pour conduire nos pas sur le chemin
qu’il nous a destiné.
Dieu est allé jusqu’à l’extrême de l’Amour
en nous confiant sa création ( Gen 1 )
dont le chef d’œuvre est l’homme à son image.
La Pentecôte ouvre notre esprit
à la réalité des Ecritures
et tous nous recevons le don de l’Esprit.
Nombre de conversions eurent lieu en Israël
il y a 2000 ans.
La Pentecôte est une parole vivante ;
elle concrétise nos pensées :
patience et obéissance sont à la clé
de tous nos faits et gestes.
La Pentecôte suggère beaucoup d’interrogations :
est-elle un mystère ?
Un passage authentifié,
déjà présent en chacun de nous ?
L’absence du Christ deviendrait-elle féconde ?
Ce serait une erreur de croire
que nous n’avons plus rien à attendre !
Où notre foi trouverait-elle sa place ?
Reposerait-elle sur la vue du tombeau vide ?
Sur la disparition du Christ ?
Sa Résurrection ?
La Pentecôte vient nous éclairer
en nous ouvrant les yeux sur le tombeau de Jésus :
– vide : matériellement
– souffle plein de vie pour nous chrétien
Ce souffle prometteur épanouissant, sans frontière,
a le pouvoir de se manifester en chacun de nous
par les dons reçus lors de notre baptême :
mystère joyeux de Paix et d’Amour.
Ecoutons le souffle de la Pentecôte
qui s’adresse à tous et à chacun en particulier :
Esprit d’un passé qui se vit au présent
et se renouvelle sans cesse.
Jésus passe et répand son Amour.
Il nous encourage et nous entraine
à toujours aller de l’avant.
Il nous mènera vers son Père.
Sachons discerner les manifestations
de ce souffle impétueux.
Si notre avenir semble parfois comblé
d’incertitudes et d’interrogations …
une force insoupçonnée nous pousse à avancer.
Souffle puissant et percutant
qui chemine jour et nuit à nos cotés s
serais-tu à tous moment de petites Pentecôte ?
En nous donnant son Esprit
Jésus nous fait entrer pleinement
dans le domaine de la connaissance absolue
dont il nous laisse libre arbitre.
Quel parcours ? Quel programme nous attend ?
Quelle ambiguïté pour nous qui sommes si faibles !
La Pentecôte prendrait-elle source dans le cœur de l’homme ?
« Merveille que fit pour moi le Seigneur ! »
Ainsi la Foi jaillit de la rencontre
entre l’homme et Dieu :
« Que ma joie soit en vous » nous dit Jésus
Savourons cette joie
que le Christ a inscrit dans nos cœur,
par son souffle d’Amour au jour de la Pentecôte.
(Joie dont vivaient et témoignaient les premiers chrétiens)
La Paix soit avec vous !
Geneviève Simmonet
Catégories: Méditations | 27/05/2012