Du dimanche 27 septembre soir au mardi 6 octobre 2015,
c’est la fête juive de SOUCCOT, la fête des tentes
Souccot symbolise, avant tout, l’errance dans le désert et la dépendance vis-à-vis de Dieu. Elle est un rappel des épreuves traversées et du long cheminement qui mena les enfants d’Israël vers leur terre.
La traversée du désert représente, dans la théologie biblique, le moment intermédiaire entre la libération et l’accomplissement du projet divin. Entre l’esclavage et la liberté en terre d’Israël, il fallait au peuple sorti d’Egypte une protection constante. La soucca, habitation fragile, peut donc symboliser à la fois la précarité et la protection.
Le peuple d’Israël apprend, lors de cette traversée, que son existence dépend de Dieu, qui lui prodigue, étape après étape, ce dont il a besoin pour survivre dans cet environnement hostile. Il apprend aussi à rester confiant, et à savoir apprécier ce qui lui est donné.
D’une façon générale, cette fête évoque donc la précarité de la vie humaine et la nécessité de la protection divine. Elle a été reliée à l’histoire de la délivrance et du salut; c’est la raison pour laquelle on y lit le chapitre 14 de Zacharie, qui annonce que toutes les nations viendront à Jérusalem pour célébrer cette fête.
Texte tiré d'un dépliant réalisé par les synagogues de Beth Hillel (Bruxelles), MJLF (Paris) et ULIF (Copernic : Paris)
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 30/09/2015
St Jérôme…
Véritablement « amoureux » de la Parole de Dieu, il se demandait : « Comment serait-il possible de vivre sans la science des Écritures par lesquelles on apprend à connaître le Christ lui-même, qui est la vie des croyants ? »
« Aime la Sainte Écriture, et la sagesse t’aimera ; aime-la tendrement, et elle te gardera ; honore-la, et tu recevras ses caresses. Qu’elle soit pour toi comme tes colliers et comme tes boucles d’oreille ». Ou encore : « Aime la science de l’Écriture et tu n’aimeras pas les vices de la chair ».
St Jérôme
Pape Benoît XVI – Audience générale du 14 novembre 2007.
Catégories: Lectio Divina | 30/09/2015
La création proclame
à pleine voix
Celui qui est son auteur
et son Seigneur!
St Antoine d’Egypte
Catégories: Prières | 30/09/2015
Il est important de remarquer que l’Église honore par un culte liturgique trois figures d’anges, qui, dans l’Écriture Sainte, sont appelés par leur nom.
Le premier est Michel Archange.
Son nom exprime en synthèse l’attitude essentielle des bons esprits. « Mica-El» signifie en effet: « Qui est comme Dieu », En ce nom se trouve donc exprimé le choix salvifique grâce auquel les anges « voient la face du Père» qui est aux cieux.
Le second est Gabriel
Figure liée surtout au mystère de l’lncarnation du Fils de Dieu. Son nom veut dire: « Ma force est Dieu» ou bien « Puissance de Dieu », comme pour dire qu’au sommet de la création, l’Incarnation est le signe suprême du Père tout-puissant.
Enfin le troisième archange s’appelle Raphaël.
« Rapha-el » signifie: « Dieu guérit », II s’est fait connaître par l’histoire de Tobie dans l’Ancien Testament, tellement significative au sujet de la remise aux anges des fils de Dieu, qui ont toujours tant besoin de défense, de soin et de protection. En y réfléchissant, on découvre que chacune de ces trois figures:
Mica-El, Gabri-El, Rapha-EI, participent à la protection des hemmes, pour les conduire sur les chemins de la vie éternelle, et c’est pourquoi nous pouvons invoquer leur assistance, comme on le fait envers notre ange gardien. Oui, la pensée et le culte des anges nous aident à nous approcher du Dieu trois fois saint, invisible. Et avec eux nous le verrons, nous aussi, face à face dans le royaume des Cieux.
St Jean-Paul II
Catégories: Lu ailleurs | 29/09/2015
Mon livre n’est autre
que l’univers;
en lui, je lis
les oeuvres de Dieu!
(St Antoine d’Egypte)
Catégories: Prières | 29/09/2015
L’expérience d’être saisi par la beauté absolue du monde naturel, quand celle-ci suscite un émerveillement et une joie qui semblent débordants. L’expérience de faire partie d’une histoire de l’univers de 14 milliards d’années, et d’une histoire de l’évolution de la vie sur Terre de 3,8 milliards d’années, et de savoir que tout cela est orienté vers le don de soi que Dieu fait par amour.
L’expérience d’être écrasé par les forces naturelles, de par la taille et l’âge de l’univers, de connaître le monde naturel comme étant autre, de le sentir comme étranger, et être amené bien au-delà des zones de confort humaines dans le mystère.
L’expérience d’être appelé à la solidarité avec les créatures de la Terre, d’être appelé à une conversion écologique, de reconnaître d’autres créatures comme étant de la famille, et de savoir que c’est le don gracieux de l’Esprit de Dieu.
L’expérience d’être écrasé par l’ampleur du problème écologique, d’être vaincu par les forces économiques puissantes, d’assister à la destruction de la forêt pluviale, à l’extinction d’autres espèces, à l’augmentation du carbone dans l’atmosphère, de se sentir au bord du désespoir, mais espérer encore en dépit de tout, de reconnaître qu’il s’agit d’une participation sur le chemin de cette croix, d’une invitation à nous engager à aller de l’avant, à confier notre Terre endommagée et nous-mêmes dans les mains de Dieu.
L’expérience de conversion en passant d’un modèle d’individualisme et de consommation à la simplicité de ce que Sallie McFague appelle “la vie en abondance” et reconnaître dans cela la vérité de Dieu: ce qui compte, ce sont les besoins essentiels en vivres, vêtements et abri, soins médicaux, éducation, relation d’amour, un travail significatif, une vie imaginative et spirituelle enrichissante, le temps avec les amis, le temps passé avec le monde naturel qui nous entoure.
L’expérience de l’engagement en faveur des créatures de notre communauté sur la Terre, qui nous mène au-delà de nos tendances à la satisfaction de soi, qui a le caractère d’un engagement pour la vie, en fait éternel, que nous pouvons reconnaître comme étant de la grâce pure.
Denis Edwards
L’écologie au coeur de la foi (Maryknoll : Orbis, 2006)
Catégories: Lu ailleurs | 28/09/2015
« Comme les prophètes, le pape François dénonce et annonce. Il est comme Jérémie et Isaïe qui dénonçaient le roi qui s’enrichissait sans pour autant redistribuer la richesse aux pauvres. François dénonce les systèmes économiques et politiques qui sont injustes.
En même temps, il nous dit que les dirigeants de ce monde ne possèdent pas tous les pouvoirs. Il nous invite à nous rappeler de notre dignité, à nous rappeler de l’Esprit Saint qui nous donne tout ce dont nous avons besoin pour pouvoir agir. Il encourage énormément. Il annonce de meilleurs jours. »
Norman Lévesque
Prendre soin de la Création
Ed Novalis, 2014.
Catégories: Lu ailleurs | 27/09/2015
« Quand on vint annoncer à Moïse que plusieurs Hébreux s’étaient mis à prophétiser, et que Josué le suppliait de les en empêcher, Moïse s’écria : Pourquoi êtes-vous jaloux pour moi ? Qui me donnera de voir tout le peuple prophétiser ? C’est une leçon analogue que Jésus-Christ donne à ses disciples.” (Théophylacte)
« Et plus tard Saint Paul, instruit par cette parole, dira : Pourvu que Jésus-Christ soit annoncé en quelque manière que ce soit, soit par occasion de vaine gloire, soit par un vrai zélé, je m’en réjouis et je m’en réjouirai.Et toutefois, il ne faut pas que ceux qui peuvent user de ces dons s’en prévalent. Jésus-Christ lui-même déclare qu’au jour du jugement, il en est qui viendront lui dire : Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et en ton nom chassé les démons et qui ne recevront d’autre réponse que celle-ci: Je ne vous connais pas; retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité.
Il y a des dons plus précieux que ceux-là ; Jésus-Christ peut les communiquer à des indignes pour nous montrer qu’il pourra nous sanctifier même par des ministres indignes ; et Jésus-Christ apprend à ses disciples à conduire par leur tolérance, ceux qui les ont reçus, à ces dons plus précieux. » (Bède)
Catégories: Méditations | 27/09/2015
La beauté ne se révèle
qu’à celui
qui est disposé à l’accueillir.
La beauté agit,
elle révèle la puissance créatrice de l’homme
et éveille un « goût de vivre »
chez celui qui la contemple.
P.Valadier
Catégories: Lu ailleurs | 24/09/2015
Le bout du monde
et le fond du jardin
contiennent
la même quantité de merveilles.
Christian Bobin
Catégories: Lu ailleurs | 22/09/2015