“Le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous.” (Jn 1,14) Selon les Ecritures, c’est maintenant la faveur gracieuse de Dieu, une bonté et un amour pour l’être humain qui sont apparus. Un Dieu humain que la liturgie russe orthodoxe présente par de fortes expressions:
“Il est emmailloté de langes,
Lui qui par essence est invisible;
Il est étendu dans une crèche,
Lui qui a affermi les cieux;
Il nous est né petit enfant le Dieu d’avant les siècles;
le Créateur enfante sa propre créature.
Est mis au monde le suressentiel
et la terre offre une grotte à l’Inaccessible.
L’Eternité et le temps s’embrassent”
(Kondakion fête de la Nativité)
En Jésus de Nazareth, les chrétiens découvrent le visage humain de Dieu, un Verbe dit Logos, Christ Kurios ou Theos, un regard poétique de Dieu fait chair, soit une attestation, une révélation de l’amour de Dieu pour cette terre.
Aussi pour les Evangiles, parler du regard du Christ, c’est découvrir en Lui ce regard créateur de Dieu, un regard devenu tangible, perceptible aux yeux de tous…
“Dieu se fait voir,
Dieu parle du Dieu qu’Il a vu.
Dieu ne peut être compris que par Dieu”
(Saint Hilaire)
André Fortier - Ce Dieu au regard poétique
Catégories: Lu ailleurs | 31/12/2011
C’est par sa Parole que Dieu a créé l’univers. Par le souffle de sa bouche, la Parole, émise et proférée par Dieu, devient événement.
L’émergence du monde est le commencement du temps et de l’espace. Elle est le début du chemin que le Fils de Dieu va parcourir avec les êtres humains et parmi eux. Sa Parole façonne notre vie et nous sommes appelées à l’accomplir chaque jour.
Jésus, Marie et Joseph sont nos modèles, eux qui n’aimaient, ne cherchaient, ne voulaient que Dieu Seul en toutes choses. Leur regard était pur de toute volonté de possession et de domination.
Il reflétait l’amour du Créateur. « Un regard qui nous fait voir le monde dans sa gratuité. Un regard de pauvre qui fait de l’être humain un témoin et un relais de l’Amour créateur. » (Eloi Leclerc)
Catégories: Méditations | 30/12/2011
Luc établit une comparaison et même une certaine opposition entre le couple Zacharie/Élizabeth, qui se situe à la fin de l’Ancien Testament, dont la foi hésitante et questionnante de Zacharie est un symbole et le coupleMarie/Joseph, humblement fidèles à la Loi et surtout ouverts à l’Esprit.
Entre les deux se trouvent les deux vieillards Syméon et Anne, en qui s’incarne toute l’attente confiante de l’Ancien Testament. Ils se situent au point de rupture.
Jérusalem, le Temple, deux espaces par excellence de la présence du Dieu d’Israël au milieu de son Peuple, aujourd’hui lieux de l’aboutissement des antiques promesses transmises au peuple de Dieu par le message de plusieurs prophètes.
Ce geste public des parents amenant l’enfant Jésus exprime la continuité et la rupture entre l’autrefois du peuple de Dieu et la réalisation définitive des promesses. Dieu vient à la rencontre de son peuple dans son temple. Mais le lieu de la théophanie n’est plus le Temple mais la personne de Jésus.
Le lieu de la théophanie n’est plus le Temple
mais la personne de Jésus.
Luc établit une comparaison et même une certaine opposition entre le couple Zacharie/Élizabeth, qui se situe à la fin de l’Ancien Testament, dont la foi hésitante et questionnante de Zacharie est un symbole et le coupleMarie/Joseph, humblement fidèles à la Loi et surtout ouverts à l’Esprit.
Entre les deux se trouvent les deux vieillards Syméon et Anne, en qui s’incarne toute l’attente confiante de l’Ancien Testament. Ils se situent au point de rupture.
Jérusalem, le Temple, deux espaces par excellence de la présence du Dieu d’Israël au milieu de son Peuple, aujourd’hui lieux de l’aboutissement des antiques promesses transmises au peuple de Dieu par le message de plusieurs prophètes.
Ce geste public des parents amenant l’enfant Jésus exprime la continuité et la rupture entre l’autrefois du peuple de Dieu et la réalisation définitive des promesses. Dieu vient à la rencontre de son peuple dans son temple. Mais le lieu de la théophanie n’est plus le Temple mais la personne de Jésus.
Le lieu de la théophanie n’est plus le Temple
mais la personne de Jésus.
Luc établit une comparaison et même une certaine opposition entre le couple Zacharie/Élizabeth, qui se situe à la fin de l’Ancien Testament, dont la foi hésitante et questionnante de Zacharie est un symbole et le couple Marie/Joseph, humblement fidèles à la Loi et surtout ouverts à l’Esprit.
Entre les deux se trouvent les deux vieillards Syméon et Anne, en qui s’incarne toute l’attente confiante de l’Ancien Testament. Ils se situent au point de rupture.
Jérusalem, le Temple, deux espaces par excellence de la présence du Dieu d’Israël au milieu de son Peuple, aujourd’hui lieux de l’aboutissement des antiques promesses transmises au peuple de Dieu par le message de plusieurs prophètes.
Ce geste public des parents amenant l’enfant Jésus exprime la continuité et la rupture entre l’autrefois du peuple de Dieu et la réalisation définitive des promesses. Dieu vient à la rencontre de son peuple dans son temple. Mais le lieu de la théophanie n’est plus le Temple mais la personne de Jésus.
Le lieu de la théophanie n’est plus le Temple
mais la personne de Jésus.
Catégories: Méditations | 30/12/2011
Nazareth, c’est tout l’extraordinaire de la vie ordinaire, l’infini dans le quotidien, l’éternel dans le temps.
Jésus, Marie et Joseph vivent au milieu des hommes la vie toute simple d’un village sans prestige. Leur chemin n’est pas un chemin de grandeur, de richesse, de pouvoir, mais un chemin d’humilité, de pauvreté, le chemin du « Serviteur » qui régnera et rassemblera dans la douceur. Ils sont ces petits ouverts aux secrets du Royaume, qui le possèdent déjà et vivent pour son avènement.
Nazareth, c’est le foyer d’un amour universel où brûlent tout le désir de Dieu pour le salut du monde ; c’est une famille qui est « mission » avant d’être famille et qui n’est constituée que pour être envoyée ; là commence le rassemblement de l’immense multitude des hommes dans la vie divine que le Fils est venu partager. (Sr M.Paule – sfb – 1980)
« Sainte Famille, vous êtes un modèle parfait
pour toutes les sociétés chrétiennes ;
Vous êtes pauvres, il est vrai devant les hommes,
mais vous avez la source des vrais biens,
vous possédez tous les trésors des cieux !
Vous êtes cachée et inconnue sur cette terre,
mais les anges vous contemplent
et vos œuvres changeront la face de l’univers.
Vous n’êtes que trois
mais vos enfants seront plus nombreux que les étoiles
et la Vierge qui a enfanté le Sauveur
deviendra la Reine et la Mère de tout son peuple ! »
Pierre Bienvenu Noailles
Acte de consécration à la Sainte Famille
Catégories: Méditations | 29/12/2011
1er janvier 2012
45ème Journée Mondiale de la Paix
“Eduquer les jeunes à la justice et à la paix”
Le thème choisi par Benoît XVI est au cœur d’une question urgente dans le monde d’aujourd’hui :
être à l’écoute des jeunes générations et les aider à réaliser le bien commun et à affirmer un ordre social juste et pacifique où les droits et les libertés fondamentales de l’homme puissent être pleinement et librement exprimés.
Les jeunes sont appelés à être des artisans de justice et de paix dans un univers complexe et mondialisé.
Le thème proposé par Benoît XVI est une étape importante des messages du Magistère pour la célébration de la Journée Mondiale de la Paix, qui a vu le jour à l’enseigne de la vérité:
2006 : “Dans la vérité, la paix”
2007 : “La personne humaine, cœur de la paix”
2008 : “Famille humaine, communauté de paix”
2009 : “Combattre la pauvreté, construire la paix”,
2010 : “Si tu veux construire la paix, protège la création”
2011 : “Liberté religieuse, chemin vers la paix”,
2012: “Eduquer les jeunes à la justice et à la paix”.
Catégories: Evénements de l'Eglise | 28/12/2011
La nouveauté de l’annonce chrétienne,
c’est la possibilité de dire maintenant à tous les peuples :
Dieu s’est montré, Lui personnellement.
Et à présent, le chemin qui mène à Lui est ouvert.
La nouveauté de l’annonce chrétienne ne réside pas dans une pensée, maisdans un fait : Dieu s’est révélé.
Benoit XVI –
discours au Collège des Bernardins – Paris
Catégories: Lu ailleurs | 27/12/2011
Le Mystère de Noël.
Édith STEIN
L’étoile nous conduit à la crèche, nous y trouvons l’Enfant Dieu qui porte la paix au monde. De multiples images nous reviennent à l’esprit à ces mots de : Noël ! toutes celles par lesquelles l’art chrétien a essayé de traduire ce mystère de douceur.
Cependant le ciel et ta terre restent encore bien distincts. Aujourd’hui comme alors, l’étoile de Bethléem brille dans une nuit obscure. Dès le second jour des fêtes liturgiques l’Église dépose ses vêtements éclatants de blancheur, pour revêtir la couleur sanglante du martyre, et bientôt le violet en signe de deuil. Tout proche du Nouveau Né dans sa crèche, nous trouvons Etienne, le premier martyr qui ait suivi le Seigneur dans la mort, et les enfants innocents, odieusement massacrés.
Pourquoi cela et que sont devenus la joie exultante que nous apportaient les anges du ciel, le bonheur silencieux de la nuit sainte et cette paix surtout promise sur notre terre aux hommes de bonne volonté ?
C’est que, hélas ! tous les hommes ne sont pas de bonne volonté. Si le Fils du Père éternel est descendu des splendeurs du ciel, c’est que le mystère du mal avait couvert la terre de sa nuit.
Car les ténèbres couvraient la terre, et Il est venu comme la lumière qui brille dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas reçu. À tous ceux qui l’ont reçu Il a donné la lumière et la paix – la paix avec notre père dans le ciel et avec tous ceux qui sont comme nous les enfants de la lumière : les fils de Dieu. Ceux-là connaissent la paix profonde du cœur. Mais entre eux et les enfants des ténèbres il n’y a pas de paix, car à ceux-ci le Prince de la Paix a porté le glaive et Il est devenu pour eux une pierre d’achoppement. S’ils se jettent contre lui, ils seront brisés à jamais !
C’est là une dure et grave leçon en vérité que le charme ravissant de l’Enfant de la crèche ne doit pas dérober à notre vue. Car le mystère de l’Incarnation et le mystère du mal sont étroitement liés. Devant cette lumière descendue du ciel, la nuit du péché serait plus noire et plus épaisse encore.
Cependant l’Enfant dans sa crèche étend ses mains vers nous et son sourire semble nous dire comme le feront plus tard ses paroles d’homme : ” Venez à moi vous qui souffrez et ployez sous la charge. “
Les pauvres bergers ont répondu à cet appel. Ils ont vu l’éclat du ciel lumineux, ils ont entendu la voix des anges leur annonçant la bonne nouvelle, ils se sont mis en route avec confiance, se disant les uns aux autres : ” Allons à Bethléem et voyons ce qui est arrivé… “
Les mages sont venus du lointain pays d’Orient, ils ont vu l’étoile merveilleuse, ils l’ont suivie, ils ont cru sans réserve, humblement, et des mains de l’Enfant ils ont reçu la rosée de la grâce et ils se sont réjouis “ d’une grande joie “.
Ces mains de l’enfant – elles prennent et donnent en même temps !
Aux sages elles dérobent leur sagesse, et voilà qu’ils deviennent simples comme des enfants ; aux rois, elles ôtent leurs couronnes et leurs trésors, et les voilà prosternés devant le Roi des rois, acceptant sans hésiter de prendre leur part de souffrances et de travaux à son service ; aux enfants trop petits pour rien donner librement, ces mains prennent leur vie fragile, à peine ébauchée, et les voilà offerts en holocauste au Maître de la vie.
Car les mains de l’Enfant et plus tard les lèvres du Seigneur, lancent un même appel : ” Viens, suis-moi. “
À ces mots, Jean, le disciple bien-aimé, que nous trouvons aussi près de la crèche, est venu, quittant son père et sa barque, sans demander ” pourquoi ? ” ni. ” comment ? “, il a donné au Seigneur son cœur pur d’enfant et il l’a suivi jusqu’au bout, jusqu’au Golgotha.
” Suis-moi ” ; c’est la parole qu’entendit Étienne, le jeune disciple, et il suivit le Maître dans le combat contre les puissances des ténèbres, contre l’aveuglement obstiné des endurcis. Il porta témoignage par sa parole, puis scella ce témoignage dans son sang. Du Sauveur il reçut l’Esprit d’amour, cet Esprit qui fait haïr le péché mais aimer les pécheurs, et au seuil de la mort il pria Dieu pour ses assassins.
Ce sont des figures de lumière que nous rencontrons, agenouillées près de la crèche, les petits innocents dans leur tendre enfance, les bergers fidèles, les rois conquérants, Étienne, l’ardent disciple, et Jean, l’apôtre bien-aimé ; tous ont répondu à l’appel du Seigneur.
Contre eux, se dressent dans la nuit d’un endurcissement incroyable et incompréhensible : les ” savants “, ceux qui auraient pu nous dire exactement les lieux et la date de la naissance du Sauveur du monde, sans déclarer pour autant : ” Allons à Bethléem et voyons ce qui est arrivé… ” ; le roi Hérode qui voulut tuer le maître de la vie et bien d’autres encore.
Car devant l’Enfant de la crèche les esprits sont mis à nu. Il est le Roi des Rois. Il domine sur la vie et sur la mort, Il dit ” Viens, suis-moi ” et celui qui n’est pas avec lui est contre lui. Mais il le dit pour nous aussi et nous place chacun devant ce choix entre la lumière et les ténèbres.
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 26/12/2011
“Dieu ne pouvant se faire connaître,
il a inventé de se faire naître.”
P.Claudel
Par le mystère de l’Incarnation,
Dieu est devenu semblable à nous
afin que nous devenions semblables à Lui!
En devenant l’un de nous en Jésus-Christ,
Dieu a mis son coeur dans notre regard,
son amour dans notre coeur,
sa vie dans notre vie!
Catégories: Méditations | 25/12/2011
La vie s’est manifestée
Pour St Jean, la vie est essentiellement le mystère de l’Incarnation du Verbe de Dieu fait chair. Il n’y a pas de distinction entre Dieu créateur et Dieu rédempteur. Rien n’a été fait en dehors du Christ: “Au commencement était le Verbe et le Verbe était tourné vers Dieu, il était au commencement tourné vers Dieu. Tout fut par lui et rien de ce qui fut, ne fut sans lui.” (Jn 1,1-3)
La Bonne Nouvelle de l’Incarnation
Le Verbe de Dieu a pris le chemin de l’Incarnation pour ramener, avec Lui, dans le sein du Père, toute l’humanité, tout le créé. Ne cessons pas de contempler, de méditer l’itinéraire du Verbe fait chair, le Fils Unique de Dieu devenu notre Frère et notre Sauveur pour nous apprendre à vivre et à aimer.
Nous l’avons contemplé
“Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que no mains ont touché, c’est le Verbe , la Parole de la vie.” (I Jn 1,1)
“A ceci nous avons reconnuSt Paul, dans l’hymne aux Philippiens (2,6-11) célèbre l’itinéraire ô combien paradoxal de la vie du Christ : « Lui, qui étant en condition de Dieu » a pris la condition de serviteur, s’est abaissé, a communié à la volonté de Dieu jusqu’à mourir sur une croix.
L’hymne nous donne aussi à écouter la proclamation de la seigneurie du Christ par Dieu qui exalte son Fils Bien-Aimé qui s’est tenu, tout au long de sa vie, dans la logique de l’amour, du don et du service jusqu’à mourir sur une croix.
Catégories: Méditations | 25/12/2011
httpv://youtu.be/6QQ5PDPtn6w
Catégories: Méditations | 25/12/2011