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« Dans l’Ecriture, la nuée est à la fois ombre et lumière. Elle symbolise le mélange confus du temps du ciel avec le temps de la terre. Jusqu’ici le groupe des trois de la terre (Pierre, Jacques et Jean) et le groupe des trois du ciel (Jésus, Moïse et Elie) sont séparés par ce firmament diaphane qui sépare le monde sublunaire du monde supralunaire qui divise le ciel et la terre . Mais après la vision de Jésus, le ciel et la terre sont unis, la nuée consacrant cette unité. »
Jean Guitton
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Catégories: Lu ailleurs | 25/02/2018
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Le second dimanche de Carême sont lus à la messe le récit de la ligature d’Isaac et celui de la Transfiguration de Jésus. Dans ces deux récits a lieu l’ascension d’une haute montagne. Nous sommes invités à gravir la haute montagne avec Abraham et Isaac, avec Jésus et trois de ses disciples, afin d’y rencontrer Dieu. La montagne est dans les écritures le lieu de la rencontre intime avec Dieu.
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Dans les deux récits, c’est seul que l’on gravit la montagne. Abraham et Isaac laissent au pied de la montagne les serviteurs et l’âne, et continuent ensemble ; et Jésus prend à part les disciples.
La coupure à l’égard de l’environnement social et du bruit de la vie quotidienne est importante afin que rien ne vienne troubler la rencontre avec Dieu.
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Le consentement d’Abraham à cette ascension montre qu’il n’a pas refusé son fils unique à Dieu lorsque celui-ci le demandait en sacrifice. C’est ainsi que Dieu le dit à Abraham : « Tu n’as pas refusé ton fils unique » (Genèse 22 :16). Dans la seconde lecture, nous apprenons que Jésus transfiguré est le Fils que Dieu, pour nous, n’a pas refusé : « Il n’a pas refusé son propre fils, il l’a livré pour nous tous » (Romains 8,32).
Sommes-nous, nous aussi, prêts à renoncer pour Dieu à ce qui nous est le plus précieux ? Abraham ne renonce pas seulement à son fils unique, mais avec lui à son avenir, qui dépend de l’accomplissement de la promesse de Dieu en Isaac. Pendant le Carême nous sommes invités au renoncement, et à consentir plus radicalement à croire contre toute espérance.
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Dans les deux récits, ceux qui gravissent la montagne voient et sont vus. Ils doivent dessiller leurs yeux pour voir les surprises que leur réserve Dieu. Cependant, ils doivent aussi vivre dans la conscience d’être visibles à Dieu, qui les regarde et sait le moindre de leurs pas.
En ce temps de Carême, demandons à Dieu de guérir nos yeux pour que nous voyons, mais aussi de renouveler notre conscience de vivre sous son regard aimant.
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Dans les deux récits, ceux qui gravissent la montagne entendent et sont entendus. Dieu dit à Abraham : « Tu as écouté ma voix » (Gen 22 :18) et la voix, désignant Jésus, dit aux disciples : « écoutez-le » (Marc 9 :7).
En ce temps de Carême demandons au Seigneur de guérir nos oreilles et de les ouvrir pour que nous entendions sa parole et vivions.
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Dans ces deux récits, ceux qui montent doivent ensuite redescendre et revenir afin d’être une bénédiction au sein du monde. Si nous montons à la montagne, ce n’est pas pour y rester et nous isoler, demeurant avec délices dans le sein du Père.
Nous sommes invités à monter pour un bref instant, puis à revenir au monde en hommes transformés par cette expérience, transfigurés, qui ont rencontré Dieu et rayonnent de sa lumière, et qui peuvent ainsi être pour le monde une bénédiction… Qu’il en soit ainsi !
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Père David – http://www.catholic.co.il
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Catégories: Lu ailleurs | 25/02/2018
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En marche vers la célébration du bicentenaire
de la Sainte-Famille (1820-2020)
Célébrer le bicentenaire de la Sainte-Famille (1820-2020), fondée par le Père Pierre Bienvenu Noailles (1793-1861), c’est faire mémoire du visionnaire qu’a été, en son temps et rendre grâce pour l’étonnante richesse de son œuvre spirituelle et apostolique.
Célébrer le bicentenaire nous engage à poursuivre la générosité de son action et sa créativité comme lui-même l’a fait pour étendre et fortifier la foi; à nous interroger sur le temps, non pas sur le temps qui passe mais le temps qui nous est donné – c’est-à-dire : l’avenir qui nous est confié – ; à rendre fructueux l’événement de grâce du 3 février 1822!
Le Seigneur a béni l’œuvre de Pierre Bienvenu Noailles en son commencement. Le feu intérieur de la Parole divine entendue par Milady Peychaud et de la lumière du Christ contemplé par Mère Trinité Noailles, l’Abbé Delord et tous les témoins du miracle eucharistique, doit brûler en nous et embraser toute notre vie !
Le Seigneur ne cesse de bénir notre Famille spirituelle de génération en génération. C’est un appel et une force pour avancer sur des chemins nouveaux, vers un ailleurs et un autrement de la Mission. La grâce reçue de Dieu par Pierre Bienvenu Noailles est étincelle d’Evangile là où, aujourd’hui, les membres de sa Famille spirituelle sont à l‘œuvre pour faire flamboyer l’Evangile de justice et de paix et libérer l’avenir !
Continuons ensemble d’élargir la tente de la communion avec Dieu, la tente de la rencontre et du dialogue entre nous et autour de nous. Ayons foi en notre avenir ! Goûtons la saveur et la fraîcheur du Charisme pour choisir la vie et témoigner ensemble que la communion est possible.
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Catégories: Infos Solitude | 8/02/2018
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“Attachons-nous à la bénédiction
et voyons quels en sont les chemins;”
reprenons les faits
depuis le commencement…”
St Clément de Rome aux Corinthiens
« La vraie mémoire, est un perpétuel approfondissement » écrit Marcel Jousse. Elle est essentiellement attention et l’attention est essentiellement mémoire. Faire mémoire du miracle eucharistique du 3 février 1822, c’est répondre au donateur ; c’est magnifier Dieu en l’aimant, en publiant ses louanges et en accomplissant sa volonté. Notre louange est la gratuité de l’élan généreux de nos coeurs vers le Seigneur qui nous a comblés au-delà de toute attente.
Nous vous louons ô Dieu seul! Vous avez dit au buisson ardent, vous avez redit pendant l’apparition: je suis Celui qui suis, il n’y a que moi qui sois! Nous le croyons et nous proclamons que tout est vanité, que vous seul vous êtes l’être, la puissance, la sagesse, l’amour la perfection infinie. Nous vous louons, ô Dieu seul! (P.Lemius -omi)
Le miracle eucharistique nous invite à mettre en valeur le don reçu avec simplicité et humilité, joie et amour. Rendre grâce, c’est confesser notre dépendance radicale: « nous attendons notre vie du Seigneur » (Ps 22). Cette dépendance qui conduit à l’action de grâce est le coeur de toutes nos célébrations « Sainte Famille ».
Lorsque Dieu agit, son action est de toujours à toujours. C’est un éternel présent et chaque moment est celui de sa faveur et de son passage, plénitude de grâce si nous l’accueillons dans toute la richesse de sa présence. Le Seigneur est venu bénir la Famille spirituelle de P.B Noailles et appeler sur elle le bonheur et la paix, l’encourager à aller de l’avant dans sa Mission de témoigner que la communion est possible.
« Nous sommes votre famille, votre héritage, bénissez-nous! Vous nous avez bénies d’une bénédiction miraculeuse… vous n’avez cessé de nous bénir et cette bénédiction a fait couler des fleuves de grâces et des torrents de miracles… » (P.Lemius – omi)
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Catégories: Infos Solitude | 4/02/2018
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Le 3 février 1822
le Seigneur est venu, le Seigneur a parlé
Le 3 Février 1822… dans la petite chapelle de la rue Mazarin à Bordeaux, le Seigneur qui sauve le monde est venu. Il s’est donné à voir et à entendre. « Le Seigneur n’est pas tel un ouragan, un tremblement de terre, ni même un feu. Le bruit fracassant n’est pas l’espace du Seigneur. Le Seigneur se manifeste par sa parole, par sa voix, par le souffle qui vient de son intérieur et qui rejoint notre intérieur. » (Père Daniel Mischler)
C’est au cœur de Milady Peychaud que le Christ a parlé pour l’animer, la ressusciter, la mouvoir. D’une manière unique et forte, Il l’a appelée à reconnaître que Lui seul est au centre de toute sa vie : « Je Suis qui Suis et il n’y a que Moi qui sois… » Cette parole va désormais colorer toute l’existence de Milady Peychaud. La priorité du Seigneur dans sa vie lui a été rappelée par le Seigneur lui-même ! De Lui seul, elle recevra tout parce qu’elle est aimée par Lui.
Jésus réoriente ses désirs : « Les honneurs et l’estime des hommes ne sont que de la fumée, et je suis Celui qui suis et il n’y a que Moi qui sois. Leur amitié n’est que de la poussière et je suis Celui qui suis et il n’y a que Moi qui sois. Les richesses et les plaisirs ne sont que de la boue et je suis Celui qui suis et il n’y a que Moi qui sois. Le Seigneur appelle Milady Peychaud à vivre, au plus intime d’elle-même, le mouvement de sa Pâque, à passer sans cesse de la mort à la vie pour goûter l’amour et la liberté des enfants de Dieu.
Les célébrations d’adoration eucharistique qui nous rassemblent, dans l’espace et dans le temps, nous engagent à professer que c’est le Seigneur Seul qui donne sens à notre existence. C’est Lui seul qui façonne et oriente notre désir profond de conversion et de communion. Le Christ est le chemin, la vérité et la vie. Il fonde toute notre existence et nous appelle à Sa Suite. Il est notre Lumière. Il est notre raison d’être. « Ne commettons pas la grande erreur de chercher Dieu à l’extérieur de nous ! » (I.Delisle)
Faire silence pour écouter la voix du fin silence qui parle à notre cœur et vivre de cette Parole est une profession de foi. Aujourd’hui, parmi toutes les voix des idoles de nos sociétés, prêtons l’oreille à la Parole du Seigneur : « Je Suis qui Suis et il n’y a que Moi qui sois… ». C’est une parole claire qui nous appelle à donner à notre vie une profonde et radicale densité évangélique. Elle est une lampe sous nos pas, la lampe de notre route pour découvrir le chemin du bonheur. « Plus notre soif est grande, plus Dieu est à même de la satisfaire. » (I.Delisle)
Avec Milady Peychaud, avec Mère Trinité Noailles et tous les témoins du miracle eucharistique, aux cœurs brûlants du désir de voir et d’écouter le Seigneur, nous proclamons : « ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. » (I Jn 1,3-4).
L’événement du miracle eucharistique du 3 février 1822 est une parole de confiance et une promesse d’avenir. Il est pour toute la Famille spirituelle de P.B Noailles, une semence de bénédiction, d’espérance et de bonheur.
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Catégories: Infos Solitude | 3/02/2018