20131130
Seigneur notre Dieu,
toi qui nous as donné
ton Fils unique,
inspire-nous
d’ouvrir fréquemment l’Evangile
et de mettre notre joie
dans cette parole vivante et efficace.
Archives November 2013
Seigneur notre Dieu,
toi qui nous as donné
ton Fils unique,
inspire-nous
d’ouvrir fréquemment l’Evangile
et de mettre notre joie
dans cette parole vivante et efficace.
Peuple de Dieu,
attends ton Seigneur!
Peuple de Dieu,
écoute ton Seigneur!
Peuple de Dieu,
offre-lui ta présence!
Peuple de Dieu ,
suis ton Seigneur!
Seigneur Jésus,
Tu es Celui
qui est de toute éternité.
Tu es Celui
qui vient et qui viendra
au jour d’éternité
L’attente de Dieu
La célébration de l’Avent est la réponse de l’Eglise Epouse à l’initiative toujours nouvelle de Dieu Epoux, qui était et qui vient (Ap 1,8). A l’humanité qui n’a plus de temps pour lui, Dieu offre à nouveau du temps, un nouvel espace pour revenir sur elle- même, pour se remettre en marche, pour retrouver le sens de l’espérance.
Voici alors la découverte surprenante : mon espérance, notre espérance est précédée par l’attente que Dieu cultive à notre égard ! Oui, Dieu nous aime et c’est précisément pour cela qu’il attend que nous revenions à lui, que nous ouvrions notre cœur à son amour, que nous mettions notre main dans la sienne et que nous nous rappelions que nous sommes ses enfants.
Cette attente de Dieu précède toujours notre espérance, exactement comme son amour nous rejoint toujours en premier (cf. 1 Jn 4,10). C’est dans ce sens que l’espérance chrétienne est dite « théologale » : Dieu en est la source, le soutien et le terme.
Quel grand réconfort dans ce mystère ; Mon créateur a placé dans mon esprit un désir de vie pour tous. Chaque homme est appelé à espérer en répondant à l’attente que Dieu a pour lui. Du reste l’expérience nous démontre qu’il en est précisément ainsi. Qu’est-ce qui fait avancer le monde, sinon la confiance qui a son reflet dans le cœur des petits, des humbles, lorsque, malgré les difficultés et les efforts, ils s’engagent chaque jour à faire de leur mieux, à accomplir ce peu de bien qui est cependant beaucoup aux yeux de Dieu, en famille, sur leur lieu de travail, à l’école, dans les divers milieux de la société.
Dans le cœur de l’homme, l’espérance est inscrite de manière indélébile, car Dieu notre Père est vie, et nous sommes faits pour la vie éternelle et bienheureuse.
Benoît XVI
Pour moi prier,
c’est le consentement
paisible à tout mon être
devant mon Dieu
qui est plus grand
que mon coeur. (J.Musset)
Seigneur, prier,
c’est t’offrir
notre présence.
Quelle efficacité peut avoir notre prière pour résoudre les nombreux problèmes concrets qui continuent d’affliger l’humanité ? (Cf. Benoît XVI). Quelle efficacité apostolique peut avoir notre vie dans un monde où il y a encore « tant de stérilité, d’obscurité, de vide et d’aridité » ?
Le Seigneur nous appelle à ouvrir les yeux de notre coeur pour voir le Christ qui souffre toujours et encore dans le ppauvre, l’opprimé, le blessé. « Être touché, ému, par ce qui arrive aux gens et par ce qui les atteint, c’est une manière de percevoir la présence de Dieu ». (Borgman).
Notre prière est appelée à se couler dans le creuset de toute situation humaine. Nous prenons en nous la souffrance, la douleur, les espoirs de toute l’humanité : « Votre prière patiente parlera un langage de foi qui promeut également la justice, la paix, le pardon, la réconciliation et, surtout, l’espoir là où le monde et son langage propre ne sont que le signe de désespoir » (Lettre pastorale des Eglises de Jérusalem aux moines et moniales de Terre Sainte).
Notre vie est un « témoignage silencieux » (Benoît XVI), humble et discret, nourri et fortifié par notre fidélité quotidienne aux exigences de l’Appel du Seigneur. Nos communautés sont contemplatives parce qu’elles demeurent façonnées par la recherche de Dieu, parce que notre bonheur n’est pas dans les murs de nos monastères, mais dans la recherche persévérante de Dieu. « Si l’ambition du moine est de chercher Dieu, ce n’est évidemment pas pour sa propre satisfaction ; c’est pour Le donner aux autres, à ceux qui doutent, qui tremblent, qui tombent ».
Nos communautés peuvent être une Parole “pleine de grâce et de vérité” (Jn 1, 18); la joie de notre prière liturgique une prédication de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Envoyées pour la Mission, nous vivons notre vie comme venant de Dieu et étant pour Dieu. « C’est d’abord en priant que l’on prépare la route à l’Evangile » (Benoît XVI – 2008).
Le Seigneur est venu, Il vient, Il reviendra pour nous libérer de tout ce qui entrave notre marche en avant vers la pleine communion.
Jésus est la Parole du Père «incarnée» dans notre langage humain, une lumière sur notre route, une lampe qui éclaire notre marche, l’aliment dont il faut se nourrir pour vivre dans la fidélité et traduire dans tous nos actes « la bonté de Dieu qui sauve le monde » (Odon de Cluny).
Entrons ensemble dans le temps de l’Avent,
le temps du grand désir.
Le Verbe divin vient habiter notre parole humaine,
reflet de notre cœur.
Il est proche.
Veillons et gardons nos lampes allumées
au feu de la foi, de l’espérance et de la charité
Que la paix de Dieu
garde notre coeur
et nos pensées
dans le Christ Jésus
notre Seigneur
tout au long de ce jour.
Il est la Lumière
jaillie dans notre nuit!
« Quand on partage l’Evangile, on s’enrichit ! » Monique Rattier, professeur d’économie, en est convaincue. Mais elle peine à trouver sa place dans les groupes de la paroisse.
« Je pense que la Sainte-Famille, ça te plaira ! » En 1992, c’est cette petite phrase glissée par une voisine qui sert de déclencheur. Monique se rend à la première réunion avec des laïcs dits « associés » de la Sainte-Famille de Bordeaux : « Quel accueil, quelle confiance, quelle simplicité entre les membres ! » se souvient-elle.
Au fur et à mesure des rencontres, Monique découvre la Famille spirituelle du Vénérable Père Pierre-Bienvenu Noailles (1793-1861), présente dans de nombreux pays du globe, et qui regroupe des religieuses apostoliques et contemplatives, des consacrées séculières, des laïcs et des prêtres associés.
« Notre modèle, c’est la Sainte Famille de Nazareth, explique-t-elle. Vivre l’Esprit de Dieu seul comme Jésus, Marie et Joseph, en toute discrétion. Mettre sa foi dans toutes les petites choses du quotidien. »
Lors des réunions mensuelles, les associés partagent ce qu’ils ont vécu, les signes de Dieu dans leur vie et comment ils ont essayé de vivre dans l’esprit de Nazareth avec leurs proches ou leurs collègues.
Après dix ans de cheminement, Monique prend un engagement plus formel dans la Sainte-Famille de Bordeaux. « J’ai mis du temps à murir ma décision car j’avais beaucoup d’interrogations. Vais-je être comprise par ma famille ? Comment cela va-t-il approfondir ma foi ? ». La cérémonie d’engagement est toute simple, joyeuse. Monique y dit seulement pourquoi elle souhaite s’engager.
Un « oui » dont elle perçoit aujourd’hui les fruits : Dieu est plus présent dans ma vie qu’autrefois confie-t-elle. Dans le métro, en voiture, dans les rencontres, j’essaie de regarder les autres comme des visages du Christ. Et les réunions mensuelles avec les autres associés sont un soutien essentiel pour Monique, grand-mère de cinq petits-enfants. « Si je n’avais pas l’équipe, ma vie de foi serait un peu terne » conclut-elle.
Cf l’hebdomadaire “Le Pélerin” du Jeudi 10 octobre
Rencontre des Famille spirituelles à Lourdes
18-20 octobre 2013
Esprit de force,
esprit d’amour,
Seigneur et Père,
Fais-nous mieux te connaître
Pour vivre sur la terre des hommes
L’amour que nous révèle Jésus-Christ,
dans sa plénitude.
(P.Abela)