20130830
Que Dieu exauce notre prière
lui qui est assez puissant
pour faire au-delà
ce que nous demandons
et de ce que nous comprenons. (Eph 3,20)
Archives August 2013
Que Dieu exauce notre prière
lui qui est assez puissant
pour faire au-delà
ce que nous demandons
et de ce que nous comprenons. (Eph 3,20)
Pour Evagre le Pontique (IV siècle), le critère véritable de la maturité est la douceur. Voilà ce qui caractérise maturité humaine et spirituelle.
Le terme allemand « Sanftmut » (douceur) signifie, à proprement parler le « courage de se recueillir ».
Je recueille tout ce qui relève de moi, y compris mes aspects ténébreux. J’ai le courage de tout laisser parvenir à moi et de placer tout cela dans ma relation à Dieu. Cela me rend doux à l’égard de moi-même et à l’égard des autres êtres humains.
Evagre voit dans la douceur l’attitude de Jésus lorsqu’il nous exhorte ainsi : “Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur” (Matthieu, II ,29). La douceur implique un cœur ouvert. Dans un cœur largement ouvert, Dieu peut demeurer, comme le disent les moines. Un cœur ouvert ne juge ni ne tranche. Il est accessible aux humains qui peuvent le pénétrer. Ce qui relève aussi de la maturité, c’est la joie du cœur (hilaritas), l’équanimité et le calme intérieur, la paix, la vivacité et la liberté. Car nous ne sommes pas mûrs une fois pour toutes, mais nous cheminons sans cesse vers une plus grande maturité humaine et spirituelle.
Anselm Grün
Dans la revue Prier, Mars 2011
Nous te rendons grâce
Seigneur
car tu es l’allégresse
de ceux qui te cherchent.(Ps 70,5)
La vie heureuse,
la voilà :
éprouver de la joie pour Toi,
à cause de Toi. (St Augustin)
Seigneur Jésus,
je te prie,
toi qui est le Fils.
Tu as prononcé les paroles
qui ne passent pas
et tu as donné l’exemple
du plus grand amour.
Vers toi, chaque jour,
je tends les mains,
te rendant grâce
de pouvoir te nommer
“notre Sauveur”.
(J-Y Garneau)
Seigneur Jésus,
inspire nos gestes,
accompagne notre travail,
à la maison, dans nos loisirs,
fais de nous des témoins de ton Royaume
dans les instants de joie
et les jours de tourmente.
(J.Grou)
Ton amour , Seigneur,
soit sur nous,
comme notre espoir
est en toi.
Gloire au Père,
et au Fils,
et au Saint-Esprit!
A Bethléem, on entre dans la basilique par une porte basse et resserrée. Nul ne peut accéder aux lieux de la naissance du sauveur sans se courber et se restreindre car, ici, Dieu même s’est fait petit.
De même, on dit qu’à Jérusalem existait la « porte de l’aiguille », dont l’étroitesse exigeait que les chameaux fussent déchargés de leurs fardeaux et missent les genoux à terre pour franchir la muraille de la ville. Ceci expliquerait la mystérieuse et terrifiante parole du Christ sur « le chameau et le chas de l’aiguille ».
L’humilité, le dépouillement, l’esprit d’enfance, ce sont les conditions d’accès au Paradis. Manifestement, si nous voulons avoir quelque chance d’y entrer, il va falloir un peu dégraisser le mammouth… »
Père G de Menthière
Magnificat – Août 2013