Seigneur Jésus,
que ta grâce transforme
la vie de tous ceux
qui marchent à ta suite
en des petits signes
de ton Royaume
de justice et de paix.
Catégories: Prières | 31/01/2014
On lit dans le Talmud : « Quiconque jouit de ce monde sans bénir , c’est comme s’il volait le saint béni soit-il ! ». Dans sa concision, cette formule exprime un des axes essentiels de la vie du croyant. Un des plus sages de l’antiquité juive disait qu’on devrait bénir Dieu au moins cent fois par jour. Bénir, c’est, pour le croyant, reconnaître que sa propre existence est un don de Dieu, que tout ce qui entretient la vie et lui donne sens vient de lui et que son initiative nous précède toujours.
La bénédiction, dont les premières expressions se trouvent dans la Bible elle-même, est l’élément essentiel de la prière juive, liturgique et privée. Elle s’exprime par des formules qui commencent généralement par les mots : « Béni es-tu, Seigneur notre Dieu, Roi de l’univers qui… » ou plus brièvement, par « Béni es-tu Seigneur, qui… ». Même la prière de demande, lorsqu’elle est formulée, est toujours accompagnée de la bénédiction, qui la conclut toujours. La demande s’appuie sur la reconnaissance de ce qui est déjà donné. On ne doit pas demander sans reconnaître ce qu’on a déjà reçu.
Cette forme de prière est répandue dans tout le Nouveau Testament. Le cantique que chante Zacharie, après la naissance de Jean le Baptiste, commence par les mots : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. »
Plusieurs épitres commencent par les mêmes formules (2 Cor 1,3 ; Eph 1,3 ; I P 1,). St Paul souligne dans ses épitres cette nécessité de bénir en tout temps et en toutes circonstances (Eph 5,20 etc). Pratiquer la bénédiction, c’est s’habituer à ouvrir les yeux avant de demander ce qui nous manque.
On peut regretter que notre prière liturgique s’exprime plutôt sur le mode de la demande et que nos oraisons commencent généralement par des formules comme « Accorde-nous Seigneur… » « Nous te le demandons, Seigneur… », « Prête l’oreille à nos prières… ».
La réforme liturgique consécutive au dernier Concile a introduit à l’offertoire, pour l’offrande du pain et du vin, deux formules qui viennent tout droit de la prière juive avant les repas (« Tu es béni Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce pain… toi qui nous donnes ce vin… »). Cette innovation est heureuse, et la préface qui suit donne le ton à ce qui est fondamentalement une bénédiction : l’Eucharistie.
Michel REMAUD
Paroles d’Evangile, Paroles d’Israël p :91-92
ED Parole et Silence
Les sages disent:
“Qu’est-ce que le service du coeur ? ”
“C’est la prière “.
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 30/01/2014
Seigneur Dieu, donne-nous
de rechercher et de construire
la paix dans notre quotidien
afin que le monde meilleur vienne
et que les souffrants de la terre
retrouvent leur bonheur.
Catégories: Prières | 30/01/2014
Seigneur Jésus,
apprends-moi
à m’arrêter
pour demander aux autres:
“Que voulez-vous
que je fasse pour vous?”
(X. de Chalendar)
Catégories: Prières | 29/01/2014
“Seigneur,
ne nous laisse jamais oublier
que tu parles aussi
quand tu te tais.”
S.Kierkegaard
Catégories: Lu ailleurs | 29/01/2014
“Il y a un lien indissoluble entre Dieu et nous.
Nous trouver, c’est le trouver.
Et le trouver, c’est nous trouver.
M.Zundel
Catégories: Lu ailleurs | 28/01/2014
Loué sois-tu
Seigneur Jésus,
pour tous ceux qui s’efforcent d’agir
selon ton Evangile;
pour tous ceux qui s’efforcent
de mieux te connaître
pour t’annoncer à leurs frères.
Catégories: Prières | 28/01/2014
Seigneur Jésus,
lumière de lumière,
éclaire-nous
en ce jour qui commence;
ouvre nos coeurs
à ta parole de lumière!
Catégories: Prières | 27/01/2014
Seigneur Jésus,
toi qui viens à notre rencontre
sois de toutes nos rencontres
aujourd’hui;
rends-nous accueillants
ceux qui te cherchent;
maintiens en nous
l’énergie de l’eucharistie.
Catégories: Prières | 26/01/2014
Au bord du lac de Galilée, Jésus vit deux frères, Simon appelé Pierre et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer… Il leur dit: suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes… Aussitôt, ils laissèrent les filets et le suivirent… (Mt 4,18-20)
Vous avez entendu, mes frères, qu’au premier appel Pierre et André laissèrent leurs filets et suivirent le Rédempteur. Or ils ne lui avaient encore vu faire aucun miracle; il ne leur avait rien dit de la récompense éternelle; et cependant, sur un seul ordre du Seigneur, ils oublièrent tout ce qu’ils paraissaient posséder…
Mais peut-être l’un ou l’autre d’entre vous se dit-il en lui-même: “qu’ont-ils laissé à la voix du Seigneur, ces deux pêcheurs qui n’avaient presque rien?”
En cette affaire, frères bien-aimés, nous devons peser plutôt l’amour que l’argent. Il a beaucoup laissé, celui qui n’a rien gardé pour lui! Il a beaucoup laissé celui qui a abandonné tout le peu qu’il avait!
Quant à nous, non seulement nous gardons avec soin ce que nous possédons, mais nous poursuivons avec convoitise ce que nous n’avons pas. Pierre et André ont beaucoup laissé, quant ils ont abandonné, l’un et l’autre, jusqu’au désir d’avoir…
Pour les choses qui nous sont extérieures, le Seigneur se contente de peu. Il pèse le coeur, non l’argent. Il examine non pas combien on lui offre en sacrifice, mais de quel coeur on le fait.
Si nous ne regardons que la valeur marchande, ces célestes spéculateurs ont acheté, pur une barque et des filets, une vie éternelle semblable à celle des anges. Il n’est pas question de fixer un prix mais le Royaume de Dieu vaut tout ce que tu as… A Pierre et André, il a coûté une barque et des filets, à la veuve, deux petites pièces, à tel autre un verre d’eau fraîche…
St Grégoire le Grand
Catégories: Méditations | 26/01/2014