Aujourd’hui se manifeste ce que des yeux de chair ne peuvent voir: un corps terrestre rayolnnant de la splendeur divine, un corps mortel manifestant a gloire de la divinité. Car la Parole s’est faite chair et la chair Parole, bien que celle-ci ne soit pas sortie de la nature divine.
Le Thabor jubile se réjouit, montagne divine et sainte…car elle rivalise en grâce la ciel.
Là, les Apôtres choisis voient le Christ dans la gloire de son Royaume.
Là, la résurrection des morts est manifestée à leur foi et le Christ se montre Seigneur des morts et des vivants, lui qui fait paraître Moïse d’entre les morts et qui prend pour témoin des vivants Elie, le cocher au souffle du feu.
Là, les chefs des prophètes prophétisent encore, annonçant l’exode du Seigneur à travers la croix.
Jadis au Sinaï, la fumée, la tempête, la térèbre et le feu effrayant annonçaient que le donateur de la loi était inaccessible, lui qui, comme une ombre, ne se laissait voir que de dos… Mais maintenant tout ruisselle de lumière et de clarté.
Sermon de St Jean Damascène
Catégories: Méditations, Non classé | 28/02/2021
“Suivons le Christ selon ce qui est écrit: “Tu marcheras à la suite du Seigneur ton Dieu et tu lui seras attaché.”
A qui m’attacher sinon au Christ comme l’a dit St Paul: “Celui qui s’attache au Christ n’est qu’un esprit avec lui.”
Suivons donc ses pas et nous pourrons revenir du désert au paradis.*Voyez par quels chemins nous sommes ramenés: maintenant le Christ est au désert, il y pousse l’homme, l’instruit, la forme, l’exerce, l’oint de l’huile salutaire, puis il l’établit dans le verger au temps de la Passion.
Enfin, son retour et son regard par la puissance du Seigneur, ont pour témoin l’Evangéliste qui nous montre le Seigneur disant au larron: “En vérité, je te le duis, aujourd’hui, tu seras avec moi en paradis.”
Sermon de St Augustin
Catégories: Méditations | 21/02/2021
La compassion de Jésus n’est à fleur de peau, c’est un bouleversement de la profondeur de son être. Il n’ est pas de vraie compassion sans passion: celui qui compatit vraiment pâtit lui-même.
La compassion est une communion dans la souffrance… La souffrance de Jésus est aussi la souffrance. La guérison du lépreux oriente dance sens ma méditation.
Je ne puis croire que Jésus ne souffre pas autant que le pauvre malade, et que le Père ne du Père ne souffre pas autant que Jésus.
F.Varillon
La Parole est mon Royaume
Ed CENTURION 1986
Catégories: Méditations | 14/02/2021
CONTEMPLER JESUS BENISSANT
Aujourd’hui, de notre cœur étonné, saisi, monte un acte de foi, de louange et d’action de grâce car le 3 févier 1822, par sa bénédiction, Dieu a fait alliance avec nous ! Sans la bénédiction du Seigneur que serait devenue l’œuvre de PB Noailles ? La bénédiction eucharistique a été un acte essentiel pour son devenir, une promesse du Seigneur attestant sa Présence à ses côtés depuis plus de deux cents ans.
Comme pour la Vierge Marie, Dieu est venu jusqu’à nous pour que nous accomplissions en lui, par lui et avec lui son œuvre de Salut. La bénédiction est d’abord l’acte de Dieu qui dit, veut et réalise notre bien. Comme le Bon Père, nous la recevons avec humilité et sagesse. Elle n’est pas une affaire privée. Aujourd’hui encore, nous ne pouvons pas nous l’approprier, ni l’utiliser car elle serait alors une idole à laquelle nous aurions recours par pur besoin, sans pour autant nous mettre face à Dieu.
La bénédiction n’est complète que quand elle contient une prière par laquelle l’Eglise glorifie Dieu et communique « la chaleur de la tendresse divine » au monde. Dieu a béni Abraham et sa descendance et cette bénédiction s’accomplit en plénitude en Jésus. Il n’est d’humanité que sous la bénédiction divine qui nous relie à Dieu et à tous nos frères et sœurs de par le monde.
Sans sa dimension ecclésiale, la bénédiction du 3 février 1822 aurait perdu et perdrait encore aujourd’hui sa nature vivifiante. La bénédiction implore les bienfaits de Dieu. Mais elle ne serait pas vraiment une bénédiction si elle ne contenait pas en elle-même une louange adressée à l’auteur de la bénédiction, Dieu lui-même.
Nous la recevons dans une foi véritable qui est une béatitude : Le Seigneur a apporté la paix à Mère Trinité Noailles qui a vu son visage et à Sr Milady Peychaud qui a entendu dans son cœur sa voix. Il a affermi leur foi. Et nous aussi nous sommes enseignés et fortifiés par le miracle du 3 février 1822. Notre foi et notre espérance sont appelées à devenir plus profondes, plus intérieures. « Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! »
Catégories: Méditations | 3/02/2021