Archives September 2014
Ô Père,
Dieu tout-puissant…
Accorde-nous
la lumière de l’intelligence,
la dignité du discours,
la fidélité à la vérité.
Ce que nous croyons,
donne-nous de le dire
(St Hilaire)
Le mystère de l’Incarnation, c’est Dieu qui entre en proximité avec tout le créé. Le Verbe fait chair a fait naître un monde nouveau de relations. En Lui et par Lui, Dieu s’est fait proche. Et nous sommes appelés à être le signe de sa présence ; à être le signe de sa proximité.
Cette proximité nous essayons de la rendre visible, concrète dans l’ordinaire de notre vie, tant personnelle que communautaire. A nous de savoir trouver dans notre vie, sous la mouvance de l’Esprit saint, les gestes justes pour signifier cette proximité évangélique et rayonner l’amour de Celui qui nous fait vivre.
Le Seigneur met sur notre chemin des personnes qui ont besoin de notre attention et de l’amour du Christ. Cela nous demande de vivre à leur égard une authentique proximité. Notre Fondateur, le Père Noailles, nous invite à aller souvent, chacune et ensemble, à Nazareth, humble école de la proximité où nous apprenons à porter un regard plein de bonté et de douceur sur toute personne ; à développer nos capacités d’accueil, de paix, de fraternité.
Notre Charisme
est un charisme de proximité.
Le mystère de l’Incarnation c’est Dieu qui entre en proximité avec tout le créé. Le Verbe fait chair a fait naître un monde nouveau de relations. En Lui et par Lui, Dieu s’est fait proche. Et nous sommes appelés à être le signe de sa présence ; à être le signe de sa proximité.
Cette proximité nous essayons de la rendre visible, concrète dans l’ordinaire de notre vie, tant personnelle que communautaire, comme Institut et comme Famille. A nous de savoir trouver dans notre vie, sous la mouvance de l’Esprit saint, les gestes justes pour signifier cette proximité évangélique et rayonner l’amour de Celui qui nous fait vivre.
Le Seigneur met sur notre chemin des personnes qui ont besoin de notre attention et de l’amour du Christ. Cela nous demande de vivre à leur égard une authentique proximité. Le Bon Père nous invite à aller souvent, chacune et ensemble, à Nazareth, humble école de la proximité où nous apprenons à porter un regard plein de bonté et de douceur sur toute personne ; à développer nos capacités d’accueil, de paix, de fraternité. Notre Charisme est un charisme de proximité.
Le mystère de l’Incarnation c’est Dieu qui entre en proximité avec tout le créé. Le Verbe fait chair a fait naître un monde nouveau de relations. En Lui et par Lui, Dieu s’est fait proche. Et nous sommes appelés à être le signe de sa présence ; à être le signe de sa proximité.
Cette proximité nous essayons de la rendre visible, concrète dans l’ordinaire de notre vie, tant personnelle que communautaire, comme Institut et comme Famille. A nous de savoir trouver dans notre vie, sous la mouvance de l’Esprit saint, les gestes justes pour signifier cette proximité évangélique et rayonner l’amour de Celui qui nous fait vivre.
Le Seigneur met sur notre chemin des personnes qui ont besoin de notre attention et de l’amour du Christ. Cela nous demande de vivre à leur égard une authentique proximité. Le Bon Père nous invite à aller souvent, chacune et ensemble, à Nazareth, humble école de la proximité où nous apprenons à porter un regard plein de bonté et de douceur sur toute personne ; à développer nos capacités d’accueil, de paix, de fraternité. Notre Charisme est un charisme de proximité.
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre. C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt – Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1
Les psaumes sont des compagnons dans la prospérité et dans l’adversité. Ils expriment ce que Dieu lui-même personnifie en tant que compagnon ; la prière n’est autre que le dialogue direct et authentiquement vivant avec la personne de Dieu, très vivante et concrètement pensée. A mon avis, nous somme placés ici devant une donnée d’un intérêt extraordinaire. La prière biblique ne laisse voir que peu ou aucun trait d’auto-contemplation introspective pour trouver Dieu (ou le divin) dans sa propre intériorité la plus profonde.
La Bible ne laisse en fait aucun espace pour que le « moi », ou l’un ou l’autre sentiment de fusion avec le cosmos, s’identifie comme la présence du divin en nous. La Bible ressent en effet, une sainte aversion du divin envisagé comme neutre. Dieu est Dieu ! Pour la Bible, la prière, c’est écouter un Autre, et par sa réponse, s’engager sur la parole de cet Autre. C’est pourquoi dans l’Ecriture, la prière n’est pas premièrement une rentrée en soi-même, mais plutôt une sortie de soi-même pour se mettre dans une relation d‘accueil devant Dieu. En d’autres termes, la prière manifeste – se peut-il autrement ? – les traits fondamentaux de l’amour, et en est d’ailleurs une forme importante.
Peter Schmidt – Introduction à la traduction néerlandaise des Psaumes de la Septante par Christofoor Wagenaar p XXII et VII – Ed privée)
Cité dans « Etre du christ, notre vocation –Collectanea tome 76 – 2014/1
« En aucun temps Dieu n’a cessé d’envoyer des ouvriers à sa vigne; d’abord par les Patriarches, ensuite par les docteurs de la Loi, ensuite par les Prophètes et enfin par les Apôtres, il n’a cessé d’y travailler. » (St Grégoire)
« Pour faire son appel, Dieu choisit l’heure à laquelle il les sait le mieux disposés à y répondre. Ainsi fit-il pour StPaul, pour le larron. » (St Jean Chrysostôme)
« Tout l’ensemble des siècles,
constitue comme un seul jour
devant Dieu. »
(Origène)
« La vigne de Dieu, c’est la vertu au dedans de nous, qui porte comme autant de rameaux la douceur, la chasteté, la patience, la persévérance, et toute qualité qui peut se rattacher à la vertu. » (St Augustin)
« Quand nous commettons le péché, nous ravageons cette vigne de Dieu qui est au-dedans de nous : nous la cultivons quand nous faisons le bien ; et c’est le Christ lui-même que nous formons en nous. » (St Augustin)
Nous devons bien comprendre les mots comme contemplation et contemplatif. Il ne s’agit pas de quelque chose d’extraordinaire, quelque chose par quoi nous serions autres que les autres.
Non, il s’agit simplement d’une attitude de vie, une attitude qui nous fait partir de Jésus lui-même et chercher en tout à vivre, à l’intérieur de notre relation à Lui, vivre la vie qui nous est demandée.
(Petite sœur Madeleine – fondatrice des Petites Sœurs de Jésus)Lis et relis l’Evangile. Regarde Jésus et suis-Le. Pour moi, prier est essentiellement « vivre ». Nous devons bien comprendre les mots comme contemplation et contemplatif. Il ne s’agit pas de quelque chose d’extraordinaire, quelque chose par quoi nous serions autres que les autres. Non, il s’agit simplement d’une attitude de vie, une attitude qui nous fait partir de Jésus lui-même et chercher en tout à vivre, à l’intérieur de notre relation à Lui, vivre la vie qui nous est demandée. (Petite sœur Madeleine – fondatrice des Petites Sœurs de Jésus)Lis et relis l’Evangile. Regarde Jésus et suis-Le. Pour moi, prier est essentiellement « vivre ». Nous devons bien comprendre les mots comme contemplation et contemplatif. Il ne s’agit pas de quelque chose d’extraordinaire, quelque chose par quoi nous serions autres que les autres. Non, il s’agit simplement d’une attitude de vie, une attitude qui nous fait partir de Jésus lui-même et chercher en tout à vivre, à l’intérieur de notre relation à Lui, vivre la vie qui nous est demandée. (Petite sœur Madeleine – fondatrice des Petites Sœurs de Jésus)
« Demeurer » est le verbe de la contemplation. Il implique intériorité et continuité, patience et durée. Notre vie contemplative, par toute sa réalité quotidienne est une marche au pas du temps, sans hâte et sans lenteur. Elle est un consentement à la longueur du temps pour attendre et accueillir Celui qui se donne à son « Heure ». Le Seigneur.
« Savoir attendre le calme et la lumière
qu’il apporte avec Lui. »
(Dom Guillerand).
Attendre en Lui le don de l’unique Présence et rendre témoignage à son humble transcendance au cœur de l’Eglise, au cœur du monde. Cela suppose une entrée dans le temps de Dieu par la porte étroite du combat spirituel, de l’ascèse et de la vigilance.
Nous sommes appelées à demeurer au long de nos “nos heures d’impuissance” dans la communion d’amour qui unit Jésus à son Père. Dans le silence et la solitude de notre vie cachée avec le Christ en Dieu, accueillir dans nos cœurs, comme une douce lumière, comme une eau rafraîchissante, la prière de l’Esprit qui nous remplit de joie et de reconnaissance: “Abba Père“… Et nous savons qu’il nous faudra à nouveau veiller, entrer dans une nouvelle attente sans rien retenir, sans devancer la grâce.
“Aller au pas de Dieu”
(Dom Guillerand)
Aujourd’hui, en célébrant la mémoire de Notre-Dame des Douleurs, nous contemplons Marie qui partage la compassion de son Fils pour les pécheurs.
Comme l’affirme saint Bernard, la Mère du Christ est entrée dans la Passion de son Fils par sa compassion (cf. Homélie pour le dimanche dans l’Octave de l’Assomption).
Au pied de la Croix se réalise la prophétie de Syméon : son cœur de mère est transpercé (cf. Lc 2, 35) par le supplice infligé à l’Innocent, né de sa chair.
Comme Jésus a pleuré (cf. Jn 11,35), Marie a certainement elle aussi pleuré devant le corps torturé de son enfant. La discrétion de Marie nous empêche de mesurer l’abîme de sa douleur ; la profondeur de cette affliction est seulement suggérée par le symbole traditionnel des sept glaives.
Comme pour son Fils Jésus, il est possible de dire que cette souffrance l’a conduite elle aussi à sa perfection (cf. Hb 2, 10), pour la rendre capable d’accueillir la nouvelle mission spirituelle que son Fils lui confie juste avant de « remettre l’esprit » (cf. Jn 19, 30): devenir la mère du Christ en ses membres. En cette heure, à travers la figure du disciple bien-aimé, Jésus présente chacun de ses disciples à sa Mère en lui disant : « Voici ton Fils » (cf. Jn 19, 26-27).
Benoît XVI
Homélie – Lourdes – 15 septembre 2008