Les Lectures rabbiniques de la Genèse – pasteur A Nouis – 2009
28 avril 2009

Je traiterai la question des lectures rabbiniques en deux temps. Je commencerai par une présentation de ses principales caractéristiques, puis je montrerai, à l’aide d’un certain nombre d’exemples piochés dans les premiers chapitres de la Genèse comment cette approche peut enrichir notre interprétation de ces passages.
Le rabbinisme est rien de moins que l’arrière-fond théologique et culturel dans lequel a été écrit le Nouveau Testament. Cette pensée est trop peu connue, trop peu étudiée dans les facultés de théologie, alors qu’elle représente l’arrière-fond culturel des écrits des évangiles et des épîtres de Paul…Lire la suite
Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs | 11/07/2009

Seigneur,
que ma prière
s’élève devant toi
comme un encens
et mes mains
comme l’offrande du soir.
Catégories: Prières | 11/07/2009

N’attendez pas
que le Christ vous appelle,
mais prévenez-le,
courez au devant de lui. (Théophylacte)
Catégories: Méditations | 11/07/2009

Seigneur, que ta Parole retentisse dans mes oreilles, dans mon coeur, dans ma vie de chaque jour!
Catégories: Prières | 10/07/2009
EXTRAITS de la LETTRE ENCYCLIQUE CARITAS IN VERITATE de BENOÎT XVI (Rome 29 juin 2009)

“La nature est l’expression d’un dessein d’amour et de vérité. Elle nous précède et Dieu nous l’a donnée comme milieu de vie. Elle nous parle du Créateur (cf. Rm 1, 20) et de son amour pour l’humanité. Elle est destinée à être « récapitulée » dans le Christ à la fin des temps (cf. Ep 1, 9-10; Col 1, 19-20). Elle a donc elle aussi une «vocation ». La nature est à notre disposition non pas comme « un tas de choses répandues au hasard » mais au contraire comme un don du Créateur qui en a indiqué les lois intrinsèques afin que l’homme en tire les orientations nécessaires pour « la garder et la cultiver » (Gn 2, 15).”
“La nature est à notre disposition non pas comme « un tas de choses répandues au hasard » mais au contraire comme un don du Créateur”
“Toutefois, il faut souligner que considérer la nature comme plus importante que la personne humaine elle-même est contraire au véritable développement. Cette position conduit à des attitudes néo-païennes ou liées à un nouveau panthéisme: le salut de l’homme ne peut pas dériver de la nature seule, comprise au sens purement naturaliste. Par ailleurs, la position inverse, qui vise à sa technicisation complète, est également à rejeter car le milieu naturel n’est pas seulement un matériau dont nous pouvons disposer à notre guise, mais c’est l’œuvre admirable du Créateur, portant en soi une « grammaire » qui indique une finalité et des critères pour qu’il soit utilisé avec sagesse et non pas exploité de manière arbitraire….” (N°48)
“Considérer la nature comme plus importante que la personne humaine elle-même est contraire au véritable développement.”

“L’Église a une responsabilité envers la création et doit la faire valoir publiquement aussi. Ce faisant, elle doit préserver non seulement la terre, l’eau et l’air comme dons de la création appartenant à tous, elle doit aussi surtout protéger l’homme de sa propre destruction. Une sorte d’écologie de l’homme, comprise de manière juste, est nécessaire. La dégradation de l’environnement est en effet étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine: quand l’« écologie humaine » est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage. De même que les vertus humaines sont connexes, si bien que l’affaiblissement de l’une met en danger les autres, ainsi le système écologique s’appuie sur le respect d’un projet qui concerne aussi bien la saine coexistence dans la société que le bon rapport avec la nature…”
“Quand l’« écologie humaine » est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage.”
“Pour préserver la nature, il n’est pas suffisant d’intervenir au moyen d’incitations ou de mesures économiques dissuasives, une éducation appropriée n’y suffit pas non plus. Ce sont là des outils importants, mais le point déterminant est la tenue morale de la société dans son ensemble. Exiger des nouvelles générations le respect du milieu naturel devient une contradiction, quand l’éducation et les lois ne les aident pas à se respecter elles-mêmes. Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral. Les devoirs que nous avons vis-à-vis de l’environnement sont liés aux devoirs que nous avons envers la personne considérée en elle-même et dans sa relation avec les autres. On ne peut exiger les uns et piétiner les autres. C’est là une grave antinomie de la mentalité et de la praxis actuelle qui avilit la personne, bouleverse l’environnement et détériore la société… “(N°51)
“le système écologique s’appuie sur le respect d’un projet qui concerne aussi bien la saine coexistence dans la société que le bon rapport avec la nature…”
Catégories: Lu ailleurs | 9/07/2009

Mon Dieu, Tu es grand, Tu es beau,
Dieu vivant, Dieu très haut, Dieu présent
en toute création. (Patrick Richard)
Catégories: Prières | 9/07/2009

Seigneur, que ton Eglise:
soit le germe et le noyau
d’une humanité réconciliée
et réunie dans l’unique Famille de Dieu,
grâce au témoignage de tous les fidèles
dans chaque pays du monde. (Benoît XVI)
Catégories: Prières | 8/07/2009

Nous te rendons grâce
Seigneur,
pour ton Église,
signe de ta présence
et de ton amour
au milieu du monde.
Catégories: Prières | 7/07/2009

Jésus, ressuscité,
toi qui transforme
la mort en vie,
change la haine en amour,
la vengeance en pardon,
la guerre en paix.
Tu es la paix et par toi
nous implorons la paix
pourle monde entier
(cf.pape François )
Catégories: Prières | 7/07/2009
PRIER LA PAROLE – CLAUDE LAGARDE

…/… La prière juive utilise les images cosmiques comme langage de l’expérience intérieure qu’est l’Alliance. « Que tous les arbres de la forêt crient de joie ! » (Ps 96,12).« Que tous les fleuves battent des mains ! » (Ps 98,8)… Alors l’esprit de la foi biblique qui saisit la poésie se tourne vers l’au-delà du texte, et prie Dieu en respirant un air qui vient d’ailleurs…
Pour la Bible, l’être humain est double : Être cosmique, il vient d’en bas ; être spirituel, il est nourri par « l’en haut ». L’homme révélé par la Bible (Adam) est corps charnel, il est aussi âme spirituelle. Toutes les images bibliques portent cette dualité. Outre le cosmos qu’elles disent d’évidence, les figures du Livre expriment l’Alliance intime de Dieu et de l’homme, elles unissent notre humanité à la divinité invisible. On les dit « symboliques »…/…
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Catégories: Ecritures et Tradition rabbinique, Lu ailleurs, Vie consacrée | 6/07/2009