Extraits du livre du Père Lev Gillet
Le visage de Lumière : Reflets d’Évangile,
Éditions de Chevetogne, 1966.
Croyez en l’Évangile (Mc 1, 15), ou Croyez à la Bonne Nouvelle, – les deux expressions sont synonymes. La seconde dit seulement en français ce que la première dit en grec. Mais nous sommes devenus si familiers avec le mot « évangile » que celui-ci, pour beaucoup d’entre nous, a perdu quelque chose de sa signification profonde et de sa puissance.
Cette exhortation impérative : Croyez à la Bonne Nouvelle, inaugure le prédication publique de Jésus. Au début de son ministère, le Maître veut se situer lui-même et nous situer dans un climat, une atmosphère, d’espérance et de joie.
La Bonne Nouvelle… L’Évangile de Jésus est-il pour moi une « nouvelle » ? S’il l’a été jadis, l’est-il encore ? L’a-t-il jamais été ?
Ce qui est nouveau» se présente toujours à nous sous deux aspects. D’une part, le «nouveau» met fin à l’«ancien». Toute nouveauté abolit un certain état de chose. Elle se substitue à une situation qui a cessé d’être. L’«ancien» se trouve relégué dans le passé, dans l’inactuel. D’autre part, la nouveauté, par définition, commence quelque chose. Elle nous introduit dans ce qui est « autre » que ce qui était auparavant.
Chaque parole de l’Évangile est une nouvelle. Elle devrait être neuve pour nous chaque fois que nous la lisons. Elle est chaque fois une irruption de l’entièrement autre, de l’entièrement nouveau, dans l’étroit domaine du déjà vu, du déjà lu, du déjà connu, du déjà vécu. Elle est une perte ouverte sur une infinité inouïe et merveilleuse.
Les mots de l’Évangile, pour avoir été entendue maintes fois, cessent de produire en nous l’ébranlement de l’âme, la secousse salutaire. Nous les entendons – une fois de plus ! – avec un esprit fatigué, blasé, non pas incrédule, mais devenu plus eu moins insensible. Nous sommes là, nous sommes devant ta Parole, Seigneur, avec nos fardeaux, nos péchés, nos sollicitudes de ce monde.
Attendons-nous vraiment que tout, en nous, pour nous, soit changé ? Le poids que je porte depuis des années va-t-il être ôté de mes épaules ? Chaque mot – je dirais presque : pris au hasard – de l’Évangile peut-il transformer et emplir ma journée ? Peut-il, de chaque jour, faire une journée nouvelle ?
Oui, si cette parole est écoutée et reçue de tout mon cœur. Car c’est à nous, c’est à vous, c’est à moi, que la nouvelle de Jésus est adressée en tant que nouvelle. Si j’accepte la Bonne Nouvelle de Jésus, ce n’est pas seulement la journée présente qui devient la nouvelle journée. Si j’apprends aujourd’hui du Sauveur, avec un cœur donné, quelque chose que je ne savais pas (et tout ce qui le concerne, et me concerne, est à ré-apprendre de lui, entièrement, chaque jour), c’est moi-même qui, aussitôt, suis changé. La Bonne Nouvelle apporte le guérison, le pardon, la certitude, le lumière. Car les premières choses sont passées… Voici, je rends toutes choses nouvelles (Ap 21, 4-5).
La Bonne Nouvelle de Jésus est « bonne », parce qu’elle est prononcée pour nous par celui qui est l’image humaine de le Bonté incréée, par celui en qui toute Bonté s’est faite chair.
Elle est bonne, parce que son contenu, sa substance, est annonce et promesse de grâce.
Elle est bonne, parce qu’elle fait jaillir eu nous les sources de la joie, de le vraie joie qui surpasse toutes les joies. La Bonne Nouvelle de Jésus est un joyeux message, une Annonciation radieuse.
La Bonne Nouvelle de Jésus
est un joyeux message,
une Annonciation radieuse.
Catégories: Evénements de l'Eglise | 10/01/2012

Nous t’adorons Jésus,
Fils bien-aimé
de Dieu notre Père!
Par ton baptême
tu sanctifies
toute la création!
Catégories: Prières | 9/01/2012
Le Baptiste n’accepte pas de le baptiser. Jésus insiste. C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi. Voilà comment la lampe s’adresse au soleil, la voix à la Parole, l’ami de l’Epoux à l’Epoux, le plus grand des enfants des femmes au premier-né de toute la création; celui qui avait bondi dans le sein de sa mère à celui qui avait été adoré dans le sein de la sienne, le précurseur présent et futur à celui qui vient d’apparaître et qui réapparaîtra. C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi.
Que Jean ajoute donc : et en me sacrifiant pour toi. Il savait en effet qu’il recevrait le baptême du martyre ; ou, comme Pierre, que ses pieds ne seraient pas seuls purifiés. […]
Mais voici Jésus qui remonte hors de l’eau. En effet, il porte le monde. Avec lui, il le fait monter ; il voit les cIeux se déchirer et s’ouvrir , alors qu’Adam les avait fermés pour lui et sa descendance, quand il fut expulsé du paradis que défendait l’épée de feu.
Alors l’Esprit atteste sa divinité, car il accourt vers celui qui est de même nature. Une voix descend du ciel, pour rendre témoignage à celui qui en venait ; et, sous l’apparence d’une colombe, elle honore le corps, puisque Dieu, en se montrant sous une apparence corporelle, divinise aussi le corps. C’est ainsi que, bien des siècles auparavant, une colombe est venue annoncer la bonne nouvelle de la fin du déluge. […]
Pour nous,
honorons aujourd’hui
le baptême du Christ.
Grégoire de Naziance
Catégories: Méditations | 9/01/2012

Ils ont marché,
ils ont suivi l’étoile
jusqu’à la source de leur joie
ils sont allés.
Je te cherche Dieu
mais ne vois pas ton étoile.
Comme les mages,
donne-moi de te découvrir
– dans la crèche et sur la croix –
en Jésus, image d’un Dieu Père,
simplicité et compassion
Fais exploser en nos cœurs
des jardins de tendresse
pour accueillir et apprendre,
aimer et réconforter.
Qu’ils deviennent
chemin de l’étoile aujourd’hui
pour notre humanité,
dans ses drames, dans ses peines
et dans ses joies. Amen
Georges Convert
Catégories: Lu ailleurs, Non classé | 8/01/2012

L’or, l’encens et la myrrhe
Guidés par l’étoile, les mages venant d’Orient jusqu’à Bethléem sont entrés dans la maison où la bienheureuse Vierge Marie demeurait avec l’enfant ; ouvrant leurs trésors, ils ont offert trois dons au Seigneur : l’or, l’encens et la myrrhe, par lesquels ils l’ont confessé vrai Dieu, vrai homme et vrai roi. Ce sont bien les dons que la sainte Eglise ne cesse d’offrir à Dieu son Sauveur.
Elle offre l’encens
lorsqu’elle le confesse et croit en lui
comme étant le véritable Seigneur, créateur de l’univers ;
Elle offre la myrrhe
lorsqu’elle affirme qu’il a pris la substance de notre chair,
dans laquelle il a voulu souffrir et mourir pour notre salut ;
Elle offre l’or
quand elle n’hésite pas à proclamer
qu’il règne éternellement avec le Père et l’Esprit Saint…
Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123),
1er sermon sur l’Épiphanie
Catégories: Méditations | 8/01/2012

O Marie,
vous qui avez présenté
votre Fils au Temple,
nous vous présentons
ces enfants que Dieu nous a donnés.
par la grâce de leur baptême,
vous êtes devenue leur Mère:
aussi, nous les confions
à votre tendresse et à votre vigilance.
Catégories: Prières | 6/01/2012

O Marie,
Mère de Dieu
donne-nous des coeurs attentifs,
humbles et doux
pour accueillir
avec tendresse et compassion
tous les pauvres
que tu envoies vers nous. (J.Vanier)
Catégories: Prières | 5/01/2012

Seigneur sois béni
pour le oui de Marie
qu’elle prononce
sans rien se réserver
pour elle,
sans douter un instant
que tu accomplis tes promesses
car toi, tu es Amour
et tu ne manques jamais
à ceux qui s’abandonnent. (P.Aymard)
Catégories: Prières | 3/01/2012

Nous te bénissons maintenant
mon Christ,
Verbe de Dieu…
Tu as dissipé les ténèbres,
tu as produit la lumière… (G. de Naziance)
La terre entière t’acclame et t’adore
toi, le petit enfant, Dieu d’avant les siècles.
Catégories: Prières | 2/01/2012

Une nouvelle année
dans la main du Seigneur
– sans savoir si nous vivrons
la fin de cette année.
Mais si nous buvons chaque jour
à la source du Sauveur,
alors chaque jour
nous entraînera
plus profondément
dans la vie éternelle »
Edith Stein 6-1-1941
Catégories: Lu ailleurs | 1/01/2012