Le raisin est porteur de mémoire, de symbolique et de tradition. Noé fut le premier homme à planter de la vigne (Gn 9, 20).
Le peuple d’Israël est comparé à la vigne: “Israël était une vigne luxuriante donnant beaucoup de fruits, mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multiplia les autels. Plus il devenait riche, il a fait les stèles car leur cœur est double” (Os. 10, 1-2).
Isaïe reprendra le thème de la vigne mais d’une façon moins développée qu’Osée: “Ce jour-là la vigne délicieuse, chantez-la. Moi le Seigneur, j’en suis le gardien, à tout instant je l’arrose de peur que ne tombe son feuillage. Nuit et jour je la garde, épines et ronces, je les brûlerai toutes” (Is. 27, 2-4).
Quand Moïse envoya douze homme, un par tribu, ““, ceux-ci revinrent de cette mission d’espionnage avec “des grenades et des figues“, et “une grappe de raisins” si grande qu’il fallait deux hommes pour la porter sur une perche.
La grappe de raisin caractérise le travail de la terre ; elle est le signe de la fertilité. Elle symbolise le vin de la vie et de l’immortalité.
Saint Augustin voit dans les deux hommes qui portent la grappe le symbole des deux Testaments, celui du peuple juif et celui du peuple chrétien: le juif marchait devant, suivi du chrétien qui avait ainsi sous les yeux la grappe, le fruit de son salut, c’est-à-dire le Christ.
Le raisin est porteur de mémoire, de symbolique et de tradition. Noé fut le premier homme à planter de la vigne (Gn 9, 20).
Le peuple d’Israël est comparé à la vigne: “Israël était une vigne luxuriante donnant beaucoup de fruits, mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multiplia les autels. Plus il devenait riche, il a fait les stèles car leur cœur est double” (Os. 10, 1-2).
Isaïe reprendra le thème de la vigne mais d’une façon moins développée qu’Osée: “Ce jour-là la vigne délicieuse, chantez-la. Moi le Seigneur, j’en suis le gardien, à tout instant je l’arrose de peur que ne tombe son feuillage. Nuit et jour je la garde, épines et ronces, je les brûlerai toutes” (Is. 27, 2-4).
Quand Moïse envoya douze homme, un par tribu, ““, ceux-ci revinrent de cette mission d’espionnage avec “des grenades et des figues“, et “une grappe de raisins” si grande qu’il fallait deux hommes pour la porter sur une perche.
La grappe de raisin caractérise le travail de la terre ; elle est le signe de la fertilité. Elle symbolise le vin de la vie et de l’immortalité.
Saint Augustin voit dans les deux hommes qui portent la grappe le symbole des deux Testaments, celui du peuple juif et celui du peuple chrétien: le juif marchait devant, suivi du chrétien qui avait ainsi sous les yeux la grappe, le fruit de son salut, c’est-à-dire le Christ.
Le raisin est porteur de mémoire, de symbolique et de tradition. Noé fut le premier homme à planter de la vigne (Gn 9, 20).
Le peuple d’Israël est comparé à la vigne: “Israël était une vigne luxuriante donnant beaucoup de fruits, mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multiplia les autels. Plus il devenait riche, il a fait les stèles car leur cœur est double” (Os. 10, 1-2).
Isaïe reprendra le thème de la vigne mais d’une façon moins développée qu’Osée: “Ce jour-là la vigne délicieuse, chantez-la. Moi le Seigneur, j’en suis le gardien, à tout instant je l’arrose de peur que ne tombe son feuillage. Nuit et jour je la garde, épines et ronces, je les brûlerai toutes” (Is. 27, 2-4).
Quand Moïse envoya douze homme, un par tribu, ceux-ci revinrent de cette mission d’espionnage avec “des grenades et des figues“, et “une grappe de raisins” si grande qu’il fallait deux hommes pour la porter sur une perche.
La grappe de raisin caractérise le travail de la terre ; elle est le signe de la fertilité. Elle symbolise le vin de la vie et de l’immortalité.
Saint Augustin voit dans les deux hommes qui portent la grappe le symbole des deux Testaments, celui du peuple juif et celui du peuple chrétien: le juif marchait devant, suivi du chrétien qui avait ainsi sous les yeux la grappe, le fruit de son salut, c’est-à-dire le Christ.
Catégories: Le jardin de la Bible | 12/07/2010
« Une terre de blé et d’orge. »
(Deut.8,8)
Les céréales étaient présentées en offrande au temple de Jérusalem (Jér 41.5). Le blé et l’orge étaient considérés comme le bien le plus précieux : « Je l’achetai (il s’agit de l’épouse infidèle) donc pour quinze sicles d’argent et un muid et demi d’orge » (Os 3,2).
L’orge mûrit très tôt. Avant la fête de la Pâque (Pessah) et bien avant le blé. La Torah ordonne d’apporter, le deuxième jour de la fête de la Pâque, une offrande à base d’orge. Cette offrande déclenchait le compte du Omer (49 jours jusqu’à la fête de Pentecôte (Chavouote) et permettait la consommation de la nouvelle récolte. Il était interdit de consommer l’orge avant que la première gerbe soit apportée au Temple.
Aujourd’hui encore , « le compte de Omer » se déroule entre l’offrande de la première gerbe d’orge à Pâque et celle des produits du blé à la Pentecôte.
Le blé, cité 30 fois dans la Bible hébraïque, est la première des espèces qui chante l’éloge de la terre d’Israël. Un jour, ses épis de froment seront, destinés à l’Eucharistie et deviendront le Corps du Christ.
Catégories: Le jardin de la Bible | 7/07/2010
C’est à partir des fruits de l’olivier que l’on faisait l’huile utilisée pour allumer les lampes du chandelier (Menorah) du Temple de Jérusalem appelé en hébreu car elle brûle avec la flamme la plus claire et la plus régulière.
Le Grand-prêtre avait pour mission de maintenir la Ménorah en huile d’olive pure et de l’allumer chaque jour : « Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement » (Ex 27,20
L’huile d’olive était aussi utilisée pour les rites de consécration du Grand-Prêtre et des objets du culte et pour l’onction d’investiture royale. « Il versa de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit pour le consacrer » (Lv 8.12)
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres…» (Lc 4,18). L’huile nous est nécessaire aussi selon les évangélistes, pour maintenir nos lampes allumées et demeurer dans l’attente de la venue du Seigneur. (Mt 25,1 ss)
Un commentaire antique explique que la feuille d’olivier était « une lumière pour le monde ». La lumière a toujours été associée à l’idée de paix tout comme les ténèbres sont liées à l’idée de guerre et de destruction.
L’olivier est un symbole de la lumière dans le récit de l’Arche de Noé lorsque la colombe rapporte dans son bec une branche d’olivier : “La colombe revint à lui sur le soir; et voici, une feuille d’olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre.” (Gn 8,11)
La Ménorah et l’olivier figurent comme symboles de paix dans une vision de Zacharie :”L’ange qui parlait avec moi revint, et il me réveilla comme un homme que l’on réveille de son sommeil. Il me dit: Que vois-tu? Je répondis: Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la droite du vase, et l’autre à sa gauche. “(Za 4.1-3)
Catégories: Le jardin de la Bible | 30/06/2010
« YHWH ton Dieu te conduit vers un heureux pays, pays de cours d’eau, de sources qui sourdent de l’abîme dans les vallées comme dans les montagnes, pays de froment et d’orge, de vigne, de figuiers et de grenadiers, pays d’oliviers, d’huile et de miel… » (Dt 8.7-8)
Un heureux pays béni de toutes les qualités, « pays qui ne manque de rien » (Deut. 8, 9) pour lequel Israël rend grâce à Dieu pour l’abondance des récoltes, comme dans le psaume 65, 10–14, hymne empreint d’une grande allégresse : « Sur ton passage la fertilité ruisselle. Les pacages du désert ruissellent, les collines prennent une ceinture de joie, les prés se parent de troupeaux; les plaines se drapent de blé : tout crie et chante. »
Catégories: Le jardin de la Bible | 21/06/2010
Parcourir la Bible c’est parcourir un immense jardin. Dieu en est le Jardinier unique. Il a tout mis à sa juste place et assuré ainsi le maintien des divers éléments de la nature en équilibre écologique permanent. et le 4 ième jour, « Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Gn 2.15).
Un Midrach sur Ecclésiaste (7,13) met en scène l’homme parcourant le jardin d’Eden sous la conduite de Dieu lui-même: “Vois mes oeuvres, comme elles sont belles et dignes d’éloges: tout ce que j’ai crée c’est pour toi que je l’ai créé. Sois attentif à ne pas dégrader, ni détruire mon monde. Car si tu le dégrades, il n‘y aura personne pour le restaurer derrière toi!”.
Catégories: Le jardin de la Bible | 18/06/2010