Le blé et l’orge
« Une terre de blé et d’orge. »
(Deut.8,8)
Les céréales étaient présentées en offrande au temple de Jérusalem (Jér 41.5). Le blé et l’orge étaient considérés comme le bien le plus précieux : « Je l’achetai (il s’agit de l’épouse infidèle) donc pour quinze sicles d’argent et un muid et demi d’orge » (Os 3,2).
L’orge mûrit très tôt. Avant la fête de la Pâque (Pessah) et bien avant le blé. La Torah ordonne d’apporter, le deuxième jour de la fête de la Pâque, une offrande à base d’orge. Cette offrande déclenchait le compte du Omer (49 jours jusqu’à la fête de Pentecôte (Chavouote) et permettait la consommation de la nouvelle récolte. Il était interdit de consommer l’orge avant que la première gerbe soit apportée au Temple.
Aujourd’hui encore , « le compte de Omer » se déroule entre l’offrande de la première gerbe d’orge à Pâque et celle des produits du blé à la Pentecôte.
Le blé, cité 30 fois dans la Bible hébraïque, est la première des espèces qui chante l’éloge de la terre d’Israël. Un jour, ses épis de froment seront, destinés à l’Eucharistie et deviendront le Corps du Christ.