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Ce baptême, introduit par Jean, avait vivement frappé les esprits : on y sentait un progrès de la religion, et Jean faisait bon marché de son baptême devant un baptême beaucoup plus efficace que le sien. Le rôle des Prophètes, était d’éloigner du péché : le rôle propre du Christ de sauver ceux qui croiraient en lui. » (St Hilaire)
« Quand il parle du Christ, ce n’est plus que consolation : ce n’est plus la hache qui frappe, l’arbre que l’on coupe et que l’on jette au feu. ni la colère qui approche; c’est la rémission des péchés, la condamnation du châtiment, la justice. la sanctification, la rédemption, l’adoption, le partage de l’héritage. Il introduit tout cela dans la parole : Il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Vous serez tous imprégnés de l‘Esprit saint: tandis que l’eau ne lave que l’extérieur. L’Esprit saint comme le feu, pénétrera au plus intime de vous-mêmes, il détruira tout ce qui est mauvais. » (St Jean Chrysostôme)
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Catégories: Méditations | 16/12/2018
[:en]Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées;
les courbes deviendront ligne droite, les rocailles deviendront des routes lisses
André Chouraqui rappelle le sens symbolique
que les commentaires juifs ont donné à ces expressions imagées:
le val (ravin) représenterait les pauvres, ceux qui sont au bas de l’échelle sociale,
les montagnes, les collines, sont ceux qui les dominent;
le tortueux, c’est le pouvoir qui oppresse Israël;
les escarpements (chemins rocailleux), sont les obstacles qui se dressent
sur la voie qui mène au Seigneur-Dieu (cf. Évangile selon Luc, Lattès, p. 91)[:es]Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées;
les courbes deviendront ligne droite, les rocailles deviendront des routes lisses
André Chouraqui rappelle le sens symbolique
que les commentaires juifs ont donné à ces expressions imagées:
le val (ravin) représenterait les pauvres, ceux qui sont au bas de l’échelle sociale,
les montagnes, les collines, sont ceux qui les dominent;
le tortueux, c’est le pouvoir qui oppresse Israël;
les escarpements (chemins rocailleux), sont les obstacles qui se dressent
sur la voie qui mène au Seigneur-Dieu (cf. Évangile selon Luc, Lattès, p. 91)[:fr]
Tout ravin sera comblé, toute montagne et colline seront abaissées;
les courbes deviendront ligne droite, les rocailles deviendront des routes lisses
André Chouraqui rappelle le sens symbolique
que les commentaires juifs ont donné
à ces expressions imagées:
le val (ravin) représenterait les pauvres,
ceux qui sont au bas de l’échelle sociale,
les montagnes, les collines,
sont ceux qui les dominent;
le tortueux,
c’est le pouvoir qui oppresse Israël;
les escarpements (chemins rocailleux),
sont les obstacles qui se dressent
sur la voie qui mène au Seigneur-Dieu .
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(cf. Évangile selon Luc, Lattès, p. 91)
Georges Convert
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 9/12/2018
[:en]Ô Adam et Eve, oubliez votre peine,Voyez, aujourd’hui un sein stérile porte miraculeusement du fruit :La Mère de notre Joie!
Ô père Abraham et tous les patriarches,Réjouissez-vous grandement, voyant fleurir votre semence:La Mère de notre Dieu!
Réjouis-toi, Ô Anne! Réjouis-toi, Joachim!Aujourd’hui, d’une manière merveilleuse, vous apportez au mondeLe fruit de la grâce et du salut!
Ô choeur des prophètes, réjouissez-vous grandement!Car voyez, aujourd’hui Anne porte le saint fruitQue vous nous aviez prédit.
Réjouissez-vous, vous tous les peuples!La stérile Anne a conçu le fruit de son sein;Ayant persévéré dans l’espoir, elle porte notre vie!
Réjouissez-vous, Ô confins de la terre!Voyez la mère stérile qui conçoit celleQui sans semence humaine portera le Créateur de l’univers!
Ce jour une tunique royale de pourpre et de lin finEst tissée des reins de David.La fleur mystique de Jessé fleuritD’où sort le Christ notre Dieu, le Sauveur de nos âmes. (2)[:es]Ô Adam et Eve, oubliez votre peine,Voyez, aujourd’hui un sein stérile porte miraculeusement du fruit :La Mère de notre Joie!
Ô père Abraham et tous les patriarches,Réjouissez-vous grandement, voyant fleurir votre semence:La Mère de notre Dieu!
Réjouis-toi, Ô Anne! Réjouis-toi, Joachim!Aujourd’hui, d’une manière merveilleuse, vous apportez au mondeLe fruit de la grâce et du salut!
Ô choeur des prophètes, réjouissez-vous grandement!Car voyez, aujourd’hui Anne porte le saint fruitQue vous nous aviez prédit.
Réjouissez-vous, vous tous les peuples!La stérile Anne a conçu le fruit de son sein;Ayant persévéré dans l’espoir, elle porte notre vie!
Réjouissez-vous, Ô confins de la terre!Voyez la mère stérile qui conçoit celleQui sans semence humaine portera le Créateur de l’univers!
Ce jour une tunique royale de pourpre et de lin finEst tissée des reins de David.La fleur mystique de Jessé fleuritD’où sort le Christ notre Dieu, le Sauveur de nos âmes. (2)[:fr]
Ô Adam et Eve,
oubliez votre peine,Voyez, aujourd’hui un sein stérile porte miraculeusement du fruit :La Mère de notre Joie!
Ô père Abraham et tous les patriarches,
Réjouissez-vous grandement, voyant fleurir votre semence:La Mère de notre Dieu!
Réjouis-toi, Ô Anne! Réjouis-toi, Joachim!
Aujourd’hui, d’une manière merveilleuse, vous apportez au monde le fruit de la grâce et du salut!
Ô choeur des prophètes, réjouissez-vous grandement!
Car voyez, aujourd’hui Anne porte le saint fruit que vous nous aviez prédit.
Réjouissez-vous, vous tous les peuples!
La stérile Anne a conçu le fruit de son sein; Ayant persévéré dans l’espoir, elle porte notre vie!
Réjouissez-vous, Ô confins de la terre!
Voyez la mère stérile qui conçoit celle qui sans semence humaine portera le Créateur de l’univers!
Ce jour une tunique royale de pourpre et de lin fin Est tissée des reins de David.
La fleur mystique de Jessé fleurit d’où sort le Christ notre Dieu, le Sauveur de nos âmes.
Matines de la fête de la Conception de la Théotokos.[:]
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 8/12/2018
[:fr]
Qui d’autre que Jésus, Fils de Dieu, oserait avancer de telles paroles? D’autant qu’il intensifie sa pensée en authentifiant l’Unique Espérance: « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ».
Cette parole annonce avec assurance la victoire de la vie sur la mort, quelle que soit la fin de vie et le cortège de souffrances dont fait l’objet celui qui va définitivement quitter cette terre. Pourquoi faut-il mourir pour Vivre?
Ce bonheur promis, certes, nous l’aurons, mais pas exempt de souffrances physiques, morales … Quel mystère que le Royaume de Dieu, qui nous promet le bonheur éternel, seulement si nous portons notre croix! Et cependant, les Béatitudes, promises à tous ceux qui souffrent, nous laissent entendre qu’aucune opposition n’existe entre Souffrance et Bonheur.
La Foi en la présence réelle du Christ serait-elle infiniment plus puissante que la mort? Quelle trace d’Amour retrouverons-nous bien que les Béatitudes nous promettent un Bonheur incomparable et Unique avec le Seigneur!
Cependant, qui un jour, dans sa vie terrestre, ne s’est pas dit: « Impossible que l’amour humain puisse se terminer en poussière!» La « Toussaint », fondée sur la Foi en la Résurrection, nous ouvre assurément les portes de la vraie Vie.
La Foi, dont le moteur « Espérance» se vit dans la prière, en union avec ceux qui nous ont quittés, pour rejoindre l’Unique et Eternel AMOUR.
Geneviève Simonet
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Catégories: Méditations, Non classé | 1/11/2018
[:fr]
Porte-le dans ton sein comme Marie sa Mère, entre avec les mages et approche de lui ton offrande ; avec les bergers annonce la bonne nouvelle de sa naissance et avec les anges proclame sa louange. Prends-le des bras du vieillard Siméon, et porte-le toi aussi dans tes bras. Porte-le avec Joseph et pars avec lui en Egypte. Quand tu le verras avec les autres enfants,appelle-le, baise ses lèvres et respire l’odeur de son corps qui vivifie l’univers.
Suis son adolescence à travers toutes étapes de son éducation, tu mêleras ainsi son amour pour toi à ton contact permanent avec lui, alors se lèvera de ton corps mort le parfum de la vie qui vient de son corps à lui. Lève-toi avec lui au temple et écoute-le s’adresser aux vieux docteurs de la loi, stupéfaits par ses paroles pleines de sagesse. Quand il interroge et répond, écoute-le et admire sa sagesse. Lève-toi et pars là-bas au Jourdain, accueille avec Jean, émerveille-toi et admire son humilité quand tu le vois baisser la tête devant Jean pour accepter de lui le baptême d’eau.
Pars avec lui au désert, gravis la montagne, et assieds-toi calmement à ses pieds, avec les bêtes sauvages venues jouir de la compagnie de leur Maître ; puis lève-toi avec lui pour apprendre à combattre et à faire la guerre contre les ennemis.
Arrête-toi au bord du puits avec la samaritaine, pour apprendre l’adoration en esprit et en vérité, lève la pierre devant Lazare pour apprendre la résurrection d’entre les morts. Dresse-toi avec les foules massées pour prendre un morceau de ces cinq pains, et apprendre la bénédiction de la prière ! Va le réveiller de son sommeil au fond de la barque, quand les vagues s’agitent autour de toi. Pleure avec Marie-Madeleine et mouille ses pieds de tes larmes pour entendre de lui une parole qui te réconforte ; avec Jean, pose ta tête sur sa poitrine, afin d’entendre les battements de son cœur qui bat d’amour pour le monde entier ! Prends un morceau de ce pain qu’il a béni lors du repas, pour l’unir à son corps et demeurer avec lui pour l’éternité
Tends le pied pour qu’il le lave, afin d’être purifié de tes péchés et de tes souillures. Sors avec lui au mont des oliviers, pour qu’il t’apprenne à prier et à fléchir le genou jusqu’à en être, comme lui, trempé de sueur ; lève-toi et accueille avec lui ceux qui t’insultent et te crucifient, avec lui tend la main aux chaînes, et comme lui, abandonne ton visage aux coups et aux crachats, et offre ton dos nu au fouet. Lève-toi, mon ami, ne faiblit pas, porte la croix, l’heure du voyage a sonné. Tends la main avec lui aux clous et n’épargne pas tes pieds ; avec lui, bois le fiel.
Lève-toi, à la pointe de l’aurore tandis qu’il fait encore sombre, rends-toi au tombeau pour voir la merveilleuse Résurrection. Assieds-toi à la Chambre Haute et attends-le, toutes portes closes. Ouvre tes oreilles pour les remplir des mots de paix sorties de sa bouche. Va avec tous les autres à cette place solitaire et baisse la tête pour recevoir la dernière bénédiction de l’Ascension.
Le Vieillard spirituel, Jean de Dalyatha,
Homélie sur la méditation de l’économie du Seigneur.
Spiritualité orientale .71
Abbaye de Bellefontaine
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Catégories: Lectio Divina, Méditations | 11/10/2018
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“Le cœur est la source de la personnalité des humains, là l’histoire personnelle rencontre le Seigneur. Ainsi et avant tout le cœur est-il le lieu de la foi (Éphésiens 3,17) ! Vivre selon l’Évangile exige de recevoir la parole dans son cœur (Luc 8, 15), aimer Dieu de tout son cœur (Matthieu 22, 37), pardonner de tout son cœur (Mt 18,35). Ainsi approché et reçu le Seigneur «doux et humble de cœur» (Mt 11, 29) rend le cœur tout brulant à ceux qui le rencontrent (Luc 24, 32).
Lorsque l’évangéliste saint Luc affirme que Marie «gardait et méditait tous ces événements dans son cœur», parlant du mystère de l’identité de Jésus, il présente Marie comme modèle de la foi, modèle des croyants. Le cœur immaculé de la Vierge est une expression qui nous renseigne sur l’absolu de sa foi, de sa confiance et de l’accueil du Seigneur au plus intime de sa personne en termes de souvenir, projets, et décisions.
Le Pape François, dans le cadre de l’année de la foi, en consacrant le monde au cœur Immaculé de Marie le 13 octobre 2013 invite toute l’Église et le monde à oser la foi totale dont Marie est le modèle et le guide. Cette consécration est un appel et un espoir affirmant que la foi est à la portée de l’Homme, qu’elle est possible !”
Sébastien Antoni, Croire
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Catégories: Méditations | 9/06/2018
[:fr]
Dans son immense amour,
quand il fut élevé sur la croix,
s’est offert lui-même pour nous ;
et de son côté transpercé,
laissant jaillir le sang et l’eau,
il a fait naître les sacrements de l’Église,
pour que tous les hommes,
attirés vers son Cœur,
viennent puiser la joie
aux sources vives du salut.
(Préface du Sacré-Cœur)
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Catégories: Méditations | 8/06/2018
[:fr]
« La voix de la Vierge était la voix même du Dieu qui était incarné en elle, et c’est pourquoi la grâce descend jusqu’au fils d’Elisabeth et en fait un Prophète. Tout ce qu’Elisabeth dit prophétiquement à Marie lui est inspiré par son enfant, comme les paroles de Marie lui sont inspirées par le fils de Dieu vivant en elle. » (Théophylacte)
« Remarquez, le sens de chacun de ces mots : Elisabeth entend la première la voix de Marie, et son enfant est le premier à sentir la grâce; Elisabeth entend la voix de Marie, mais Jean sent l’avènement du Sauveur et il tressaille en présence de ce grand mystère». (St Ambroise)
Ces deux femmes racontent la grâce qui a été faite : cette grâce a pour théâtre l’âme des deux enfants, elle se répand sur les mères, et dans l’esprit qui vient des enfants les mères prophétisent. L’enfant d’Elisabeth tressaille dans son sein, et la mère est remplie de l’Esprit Saint : « elle n’est remplie de l’Esprit saint qu’après que l’enfant a tressailli. » (Théophylacte)
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Catégories: Méditations | 31/05/2018
[:fr]
Lorsque le petit commentateur dominical veut aborder le mystère de la Sainte Trinité, il le fait avec crainte et tremblements… Comment ne pas tomber dans une formulation inajustée voir hérétique, comme il y en eu tant au cours des siècles de la vie de l’Église ?
La question fondamentale reste toujours la même : Comment parler à la fois d’un Dieu unique et de trois personnes ? D’un Dieu trinitaire et non pas de trois dieux ? D’un Dieu tout autre et d’un Dieu tout proche ? D’une vie divine intra-trinitaire et d’une vie divine qui sort d’elle-même pour nous rejoindre ?
Je serais assez tenté, pour ma part, d’emprunter le chemin de l’apophatisme, c’est-à-dire d’une approche par la négative essayant au moins de dire ce que Dieu n’est pas, faute de pouvoir dire ce qu’il est !
Nous ne croyons pas en trois dieux…
Nous ne prions pas trois dieux…
Nous ne croyons pas en un Dieu refermé sur lui-même…
Quel mystère et quel chance !
Fr Benoît
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 27/05/2018
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L’humanité du Christ,
c’est toute la grâce de la terre;
l’Esprit du Christ,
c’est toute la douceur du ciel.
Il s’est donc produit
une sorte d’échange très salutaire:
l’humanité du Christ
est montée de la terre au ciel;
aujourd’hui, du ciel
est descendu vers nous
l’Esprit du Christ.
saint Aelred de Rielvaux
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Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 20/05/2018