Nous te prions de pouvoir te contempler
comme le Maître et le Seigneur,
pour apprendre ce que veut dire:
vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
Interroge-nous sur notre conscience
de la communauté chrétienne
fondée et constituée par tes gestes,
pour que nous tirions d’eux
tout ce que nous sommes
dans le monde et dans l’histoire,
tout ce que nous pouvons apporter
de bien et d’utile à l’humanité.
Reconstruis-nous et régénère-nous, Seigneur,
à travers tes actes,
ta parole
et ton eucharistie.
Donne-nous d’entrer dans ta compassion.
Elle est une compassion qui n’est pas simplement
pitié ou assistance,
mais désir de partager, d’être avec les gens.
Jésus nous savons
que ce mot “partage”
peut lui-même, être illusoire.
Toi, en réalité, tu eux faire un troupeau avec les gens.
Tu nous aimes
non seulement pour ce que nous sommes,
mais pour ce que nous sommes appelés à devenir:
tu lis en nous, dans les gens,
notre destin de vie et d’amour.
Cela, c’est l’amour vrai;
cela c’est ta manière d’être berger
et toi seul peut nous y faire participer.
Carlo Maria Martini
Catégories: Méditations | 24/03/2016
Via Crucis
C’est aussi le cri de l’humanité en attente.
Cri pour la paix et la justice.
Cri de celui qui n’a pas d’espérance.
C’est ton cri, mon cri;
Le cri de ceux qui se savent pécheurs
Le cri de ceux qui ont besoin de Dieu.
Venez,
Marchons à la lumière de la Croix;
Laissons-nus inviter par celui qui nous aime.
Parcourons ensemble le sentier du Calvaire,
Sans crainte et avec courage,
Mettant notre épaule sous le bois,
Unis dans cette logique de l’amour qui nous sauve.
Introduction chemin de Croix
avec le pape François
EdB
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 23/03/2016
Via Crucis,
Lieu d’apprentissage
Où le disciple missionnaire
En levant les yeux vers la Croix
Apprend qu’elle est la logique de Dieu.
C’est celle de l’amour et du don de soi,
Et non pas celle de la souffrance et de la mort.
C’est ici que nous allons apprendre,
comme à l’école,
A entrer dans la nouvelle logique de l’Evangile.
Introduction chemin de Croix
avec le pape François
EdB
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 22/03/2016
Via Crucis,
Lieu où se révèle
la miséricorde de Dieu.
Il est l’amour et la tendresse d’un Père
Qui a “tant aimé le monde
Qu’Il a donné son Fis unique.” (Jn 3,16)
Il est l’amour de Jésus,
Qui donne sa vie pour chacun de nous;
Il est aussi le chemin de l’Esprit
Qui répand dans les coeur,
Paix et consolation.
Introduction chemin de Croix
avec le pape François
EdB
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 22/03/2016
Via Crucis,
Chemin de la Croix,
Chemin que le Christ accepte d’entreprendre
En accueillant le projet salvifique du Père.
Si nous l’acceptons, il sera aussi un chemin pour nous:
“Si quelqu’un veut marcher à ma suite,
Qu’Il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix
Et qu’Il me suive.” (Mt 16,24)
Introduction chemin de Croix
avec le pape François
EdB
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 21/03/2016
Laissant donc les Samaritains Jésus arriva en Galilée, et, comme lors de son premier retour, il se rendit à Cana, nous ne savons pour quelle cause. On lui annonça bientôt l’arrivée d’un fonctionnaire de la petite cour d’Hérode Antipas, un Juif par conséquent, attaché par son service à la ville de Capharnaüm. Cet homme avait gravi la pente escarpée menant du lac au plateau de Galilée. Son âme était affligée, car son fils était en danger de mort, et il priait Jésus de descendre pour le guérir. Sa foi était sincère, mais imparfaite, car il ne supposait même pas que le Maître fût en état de faire un miracle à cette distance.[1]
Jésus le lui fait sentir. Mais était-ce le moment de discuter, quand chaque instant était peut-être mortel ? Avec une impatience angoissée, l’officier royal réplique : « Seigneur, descendez avant que mon fils ne meure. ». À cette sommation d’un cœur inquiet, Jésus répond en exauçant ce père plus rapidement qu’il n’eût pu l’espérer : « Va, ton fils vit. »
Le père crut et s’en alla, telle est la conclusion fort concise de l’évangéliste. Puisqu’il crut, il ne devait donc pas manifester trop de hâte de vérifier le miracle. Il fallait aussi laisser reposer bêtes et gens. Aussi bien le texte sacré lui-même indique qu’il ne rencontra que le lendemain ses serviteurs venus pour lui annoncer la bonne nouvelle. La fièvre était tombée la veille, à la septième heure, c’est-à-dire vers une heure de l’après-midi. C’était le moment où Jésus avait parlé. La foi du fonctionnaire royal, désormais inébranlable, s’étendit à toute sa maison.
Ainsi le pouvoir surnaturel de Jésus ne dépendait d’aucun contact, d’aucune manipulation, d’aucune formule, d’aucune influence exercée sur l’esprit ou les nerfs du malade : il était donc supérieur à tout ce que les hommes trompés attendaient de la magie et de ses pratiques : la magie se sentait impuissante à guérir ou à tuer, si le magicien n’avait à sa discrétion un cheveu, un ongle, à tout le moins un fil du tissu porté par la personne sur laquelle il ne pouvait agir sans cela. Nous sommes ici dans un autre ordre, celui de l’esprit.
In L’Évangile de Jésus Christ par le P. Marie-Joseph Lagrange o.p. avec la Synopse évangélique
[1] Environ 30 km
Catégories: Lu ailleurs, Méditations | 7/03/2016
LE PLUS JEUNE FILS
Les scribes et les Pharisiens qui écoutaient ont dû dresser un réquisitoire accablant à son encontre, au fil du récit. Avec chaque détail, Jésus semble vouloir rendre ce fils de plus en plus vil à leurs yeux :
-
sa requête elle-même (la réclamation de son héritage) est coupable, puisque le père est encore en vie, et en bonne santé, à en juger par la vigueur dont il fera preuve au v.20,
-
son départ dans un pays éloigné indique une rupture complète avec les siens : il veut couper tout contact avec sa famille,
-
en menant « grande vie » dans ce pays lointain (v.13, Bible du Semeur), il pensait évidemment trouver sa joie et son plaisir sans tenir aucun compte de son père ni des valeurs familiales,
-
la description de sa déchéance est provocatrice : paître des pourceaux, et être même prêt à se nourrir de ce que mangeaient ces animaux impurs ! Les auditeurs n’auraient pas pu imaginer pire.
Pourtant ce fils réfléchit : dans sa misère, il se souvient de l’abondance qui existe chez son père. Il a eu beau vouloir rompre tout contact, le lien filial est toujours là. Il sait que son comportement l’a rendu indigne du nom de « fils », mais il souhaite rentrer chez son père pour pouvoir au moins survivre et gagner sa vie.
Qu’est-ce qui se passe alors entre sa résolution du v.19 et ce qu’il dit au v.21 ? Pourquoi n’achève-t-il pas le discours qu’il a préparé ? Est-ce que son père l’interrompt tout simplement, ou est-ce que le fils a fait un pas de plus dans sa démarche…
Est-ce que c’est le geste tout à fait inattendu de son père, courant à sa rencontre pour l’embrasser, qui le convainc que son idée de vivre dans la maison en gagnant sa vie ne marchera pas ? Il n’avait certes pas imaginé un tel accueil : au lieu de lui reprocher son comportement abominable, son père le reçoit comme son fils bien-aimé, organise immédiatement une fête, le réinstalle complètement dans sa position de fils, lui donnant la meilleure robe, une bague et des chaussures. Ces trois choses indiquent que le jeune homme n’est ni serviteur, ni étranger, mais bel et bien fils !
LE FILS AINE
Nous avons tellement l’habitude d’appeler ce récit « la parabole du fils prodigue » que nous oublions presque qu’ils étaient deux, et que le récit serait incomplet s’il s’arrêtait au v.24. Certains préfèrent comme titre « Le père et ses deux fils », car le fils aîné a aussi des leçons très importantes a nous apprendre.
Il n’avait jamais quitté la maison, et pourtant quelle distance entre lui et son père ; il y a plusieurs indices significatifs de cela :
-
il n’utilise pas le mot « père », mais considère son service comme un esclavage (v.29),
-
il ne fait pas valoir un lien filial, mais son dévouement, son travail, cherchant en fait « le salut par les œuvres »; il n’a jamais compris la générosité de son père, ni apprécié le fait qu’en tant que fils, tout ce que possédait le père était à lui (v.31),
-
il refuse de reconnaître son frère : c’est « ton fils que voilà » (v.30). L’apôtre Jean dira : « celui qui n’aime pas son frère… ne peut aimer Dieu », (1 Jn. 4.20),
-
bien qu’il soit resté à la maison, il est évident que dans son cœur il est aussi loin de son père que l’a été son frère (voir le reproche adressé par Dieu au peuple d’Israël – Es 29. 1 3),
-
sa véritable attitude envers son père se voit dans le refus de partager sa joie, et d’entrer dans la maison. Ce refus est en fait une insulte jetée en public à la figure du père.
Est-ce que le fils aîné en est resté là ? L’histoire ne nous le dit pas, nous mettant ainsi devant un choix. Une partie du génie de l’enseignement parabolique réside dans les questions qu’il laisse à ses auditeurs et lecteurs.
Nous nous reconnaissons peut-être dans le fils prodigue qui se repent et revient à la maison, mais ne ressemblons-nous pas parfois au fils aîné, avec son esprit de jugement envers son frère, et sa prétention à penser pouvoir se recommander auprès du père à cause de ses efforts ? Mais pour le fils aîné, la porte est encore ouverte comme nous allons le voir en conclusion.
LE PERE
L’image de ce père qui court à la rencontre de son fils qui lui a fait tant de mal a frappé l’imagination de quantité de personnes. Voici quelques pistes de réflexion pour conclure cet article :
-
l’accueil réservé à son plus jeune fils « dépasse les bornes » : sans se soucier de ce que diront les voisins, et tout à sa joie de retrouver son fils, il se livre en spectacle en courant se jeter à son cou;
-
il pardonne sans arrière-pensées et sans conditions. A sa place, est-ce que nous aurions proposé une période d’essai pour que le fils fasse ses preuves ?
-
sa joie doit se manifester et se partager, voilà pourquoi il organise une fête tout de suite, sans même attendre que son fils aîné rentre des champs. Ce n’est pas que celui-ci ne compte plus, loin de là, mais le père veut que tout le monde sache combien il est heureux du retour de son fils qui était mort et qui est revenu à la vie.
Il aime également ses deux fils.
L’aîné, en constatant que son père fête si bruyamment le retour de son frère indigne, se sent peut-être moins aimé, mais il se trompe. C’est lui qui fait des comparaisons entre lui-même et son frère (v.29-30) ; le père n’en fait aucune. Il veut que ses deux fils soient avec lui à l’intérieur, partageant la même joie, le même amour.
Quelle image merveilleuse de notre Père céleste et de l’accueil qu’il réserve, sans exception, à tous ceux qui se repentent et reviennent à lui ! Nous connaissons déjà si bien cette parabole, pourtant laissons-la nous interpeller, et soyons de nouveau émerveillés par la grâce de notre Dieu !
Alain KITT
“Les paraboles aujourd’hui”
www.servir.caef.ne
Catégories: Lu ailleurs, Méditations, Non classé | 6/03/2016
« Tous, nous devons rapporter ces fruits qu’annonçait le prophète Aggée, les fruits de la vigne, du figuier, du grenadier, de l’olivier, les fruits de la pauvreté, de la charité mutuelle, protégés dans le sein de l’Eglise contre les vents dévorants des passions, contre les tempêtes et la grêle de la colère.» (St Ambroise)
« Puisqu’il est question d’arbres en ce moment, voilà donc à quoi doit penser chacun de nous, jeter les yeux sur soi, descendre en soi, se juger, se chercher, se posséder, détruire ce qui est mauvais, désirer planter ce qui est bon. » (St Augustin)
« Et il se trouve des arbres qui, au lieu de rapporter des fruits, n’ont que des feuilles, c’est-à-dire quelque chose qui s’étale, s’agite et fait du bruit. Avec ces apparences, on peut faire illusion aux autres et à soi-même; on ne peut pas tromper le maître du jardin.
Le fruit est le “produit de la sève, de la sève qui est comme l’âme de l’arbre ; c’est en lui que vient s’emmagasiner et se solidifier la sève. Pour produire de bons fruits, il faut donc que l’arbre soit bon. De même dans l’ordre spirituel, on ne peut avoir de bons fruits que d’un arbre bon.» (P. Thiriet -op)
« Que le céleste et soigneux jardinier vienne visiter le jardin de mon âme ; qu’il en fasse sa propriété, qu’il y habite, comme en celui où il enseigna, celui où il pria, et celui où il ressuscita. Qu’il commande aux nuées du ciel de laisser tomber sur lui leur rosée, qu’il en éloigne les vilaines passions de la chair, qu’il en chasse les bêtes qui détruisent les fruits. »
« Quelle joie pour le serviteur de voir le maître aimer à se promener dans son jardin, » et cueillir les fruits de l’arbre qu’il a planté lui-même!» (St Paulin)
« Puisqu’il est question d’arbres en ce moment, voilà donc à quoi doit penser chacun de nous, jeter les yeux sur soi, descendre en soi, se juger, se chercher, se posséder, détruire ce qui est mauvais, désirer el planter ce qui est bon. »
Et il se trouve des arbres qui, au lieu de rapporter des fruits, n’ont que dos feuilles, c’est-à-dire quelque chose qui s’étale, s’agite et fait du bruit. Avec ces apparences, on peut faire illusion aux autres et à soi-même ; on ne peut pas tromper le maître du jardin.
Le fruit est le “produit de la sève, de la sève qui est comme l’âme de l’arbre ; c’est en lui que vient s’emmaganiscr et se solidifier la sève. Pour produire dc bons fruits, il faut donc que l’arbre soit bon. De même dans l’ordre spirituel, on ne peut avoir de bons fruits que d’un arbre bon.
« Puisqu’il est question d’arbres en ce moment, voilà donc à quoi doit penser chacun de nous, jeter les yeux sur soi, descendre en soi, se juger, se chercher, se posséder, détruire ce qui est mauvais, désirer el planter ce qui est bon. »
Et il se trouve des arbres qui, au lieu de rapporter des fruits, n’ont que dos feuilles, c’est-à-dire quelque chose qui s’étale, s’agite et fait du bruit. Avec ces apparences, on peut faire illusion aux autres et à soi-même ; on ne peut pas tromper le maître du jardin.
Le fruit est le “produit de la sève, de la sève qui est comme l’âme de l’arbre ; c’est en lui que vient s’emmaganiscr et se solidifier la sève. Pour produire dc bons fruits, il faut donc que l’arbre soit bon. De même dans l’ordre spirituel, on ne peut avoir de bons fruits que d’un arbre bon.
Catégories: Méditations | 28/02/2016
Il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.
Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.
Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.
Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine…
Aujourd’hui nous devons entrer dans la nuée de la Transfiguration
afin d’en ressortir revêtus de Dieu
et portant sur notre visage
la joie de son amour
et le sourire de son éternelle bonté.
M.Zundel
Car il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.
Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.
Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.
Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine.
Car il n’y a pas de doute que le Christ était ce qu’il apparaissait sur la montagne de la Transfiguration ( Mt. 17, 1-8 ) Si les apôtres qui l’accompagnent, ses trois amis, Pierre, Jacques et Jean, s’ils sont éblouis devant cette splendeur, ce n’est pas que, elle fût absente au jour le jour de la vie de notre Seigneur, mais les yeux des apôtres, comme plus tard ceux des disciples d’Emmaüs, ne pouvaient pas percevoir ce rayonnement parce que, il n’y avait pas en eux assez de transparence, assez de pureté, assez d’amour, assez de générosité pour entrer dans ce domaine de la pure lumière et de l’éternel amour.
Le jour de la Transfiguration, pour un instant, comme ce fut le cas lors de la confession de Césarée pour Pierre, pour un instant, le jour de la Transfiguration, leurs yeux s’ouvrent, pour un instant, ils entrent dans ce secret merveilleux d’une chair divinisée, d’un visage qui porte la splendeur de la vie éternelle et ils en sont tellement émerveillés que Pierre veut à toute force demeurer sur ce sommet. Il ne demande pas autre chose. Il a découvert enfin toutes ses raisons de vivre. Il veut construire trois tentes, une pour le Christ, une pour Élie, une pour Moïse, afin que cette joie ne se tarisse plus, qu’elle demeure à jamais et que la vie soit ce perpétuel enchantement dans la découverte de la face divine.
Il reste que la chair du Christ était toute pénétrée de cette lumière. Il reste que le visage de notre Seigneur portait en lui toute la clarté de Dieu. Il reste donc que le corps humain est capable de cette formidable assomption, que le corps humain peut être transfiguré et qu’il a, lui aussi, un message de lumière à communiquer.
Et d’ailleurs, comment la lumière de l’âme, la lumière de l’esprit, la lumière intérieure, comment ce chant du silence qui monte des profondeurs de notre être, comment pourrait-il se faire jour si ce n’est à travers notre visage, à travers notre corps ? Notre corps a une vocation spirituelle, il a une vocation divine. Notre corps est le premier évangile, car c’est à travers l’expression de notre visage, à travers notre ouverture, à travers notre bienveillance et notre sourire que doit passer le témoignage de la Présence divine.
Catégories: Méditations | 21/02/2016
“Il s’agit de commencer.
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu.
C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence.
Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…” (M.Zundel)
« Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle :
‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Abba Poemen
Jésus fut conduit; S. Marc dit qu’/7 fut poussé par l’Esprit Sx au désert. Il y a dans celte intervention de l’Esprit S1, dans la forme impérieuse sous laquelle elle se produit, le signe qu’une grande œuvre va s’accomplir.
Abba Poemen a dit : « Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle : ‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Il s’agit de commencer
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu. C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence. Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…
Jésus fut conduit; S. Marc dit qu’/7 fut poussé par l’Esprit Sx au désert. Il y a dans celte intervention de l’Esprit S1, dans la forme impérieuse sous laquelle elle se produit, le signe qu’une grande œuvre va s’accomplir.
Abba Poemen a dit : « Il y a une voix qui crie à l’homme jusqu’à son dernier souffle : ‘Aujourd’hui, convertis-toi!’ »
Il s’agit de commencer
Ne nous attardons pas à notre passé, ne ressassons pas les péchés que nous avons commis. Ne nous perdons pas dans d’inépuisables examens de conscience. C’est vraiment du temps perdu. C’est maintenant, aujourd’hui, que tout commence et c’est ce qu’il y a de merveilleux, justement, dans l’Évangile: tout commence. Le péché originel, non, c’est le passé. “Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur.” Dans le présent, dans le cadeau, dans le don infini que Dieu nous fait en Jésus-Christ, le péché originel devient le thème d’une louange et se change en cri de jubilation. Et la Magdeleine fera de ses fautes la cathédrale de son action de grâces et de son amour.
Il s’agit de commencer…
Catégories: Méditations | 14/02/2016