La Sainte Famille de Nazareth
est une douce lumière,
une présence pacifiante,
un appel humble et discret
au coeur du monde.
Création unique de Dieu sur la terre,
famille à la ressemblance
de la Famille Trinitaire,
elle nous révèle un Dieu
qui est relation de communion,
unité harmonieuse
dans la différence des Personnes.
Elle est la douce image
d’un Dieu en trois personnes,
le reflet et la transparence
de la Communion trinitaire
où tout est partage et don,
ouverture et accueil, unité et harmonie.
En son sein circule l’amour,
s’expriment la singularité et le respect mutuel.
La relation humaine est vécue loin de toute volonté
de domination, d’exclusion.
Jésus, Marie et Joseph ont reproduit,
d’une manière discrète, vraie et humaine,
la réalité des relations entre les trois personnes divines.
La Sainte Famille est simplement, doucement,
l’incarnation visible de cet amour.
Elle nous entraîne dans ce mouvement
de communion de la Trinité.
Dans l’Esprit, elle est devenue une famille ouverte
à l’universalité de l’amour du Père
pour le Salut du monde.
(Point de rencontre Sainte-Famille 1997)
Catégories: Méditations | 16/06/2014
L’œuvre de l’Incarnation et de la Rédemption est une œuvre d’amour :
Dieu est amour, et son amour il nous l’a manifesté dans une mesure infinie:
Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique.
(Père Th.M Thiriet – op)
« L’amour se mesure par ses dons;
l’amour de Dieu a été jusqu’au don de son Fils,
de son propre Fils, de son Fils unique. »
St Hilaire
Catégories: Méditations | 15/06/2014
A LA TRINITE
« O Trinité toujours tranquille : Dieu tranquille qui apaise tout ! » dit un poème latin du Moyen Age. Le « Je me suis blotti dans ta main » du psalmiste est beaucoup plus vrai pour nous qu’un oiseau blotti dans la main d’un homme, car c’est est au fond de notre être même que nous sommes dans la main de Dieu.
Alors, nous pouvons devenir vraiment, comme le disait Sœur Elisabeth de la Trinité, « immobiles et paisibles comme si nous étions déjà dans l’éternité ».
Dans la foi, je rejoins Dieu qui est là, présent. Et même quand il y a des tempêtes, des découragements, que j’en ai « marre » ou « ras le bol », je m’apaise et je ne puis douter de la présence de Dieu parce que j’existe et que Dieu me regarde de son regard. Ma force sera d’être un chercheur du visage de Dieu. Mon cœur me dit de ta part : « Cherche mon visage ». Je cherche ton visage, Seigneur (Ps 26,8-9)
Jacques LOEW, O. P.
Catégories: Méditations | 15/06/2014
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
Voici les mots des chrétiens pour désigner Dieu. Voilà au nom de qui nous avons été baptisés. Voici ces mots qui accompagnent le signe de la Croix que nous traçons au début de nos moments de prière, comme pour nous mettre sous son ombre.
Le mot « Trinité » n’est pas dans l’Evangile. Il a été forgé peu à peu, à partir des mots « unité » et « trois » pour désigner ce « mystère » du Dieu que Jésus-Christ nous a révélé.
Unité : pour exprimer qu’il est l’unique, qu’il n’y en a pas d’autre, qu’il n’y a pas un monde des dieux. Trois pour reprendre ceux dont Jésus de Nazareth parlait : le Père, le Fils unique, l’Esprit – Saint, eux qui sont Dieu, eux qui sont unis par le lien de communion, total, dépossédé, parfait, qui ne fait pas nombre avec l’unité profonde.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. » C’est bien Dieu, « Père, Fils et Saint – Esprit » qui aime le monde.
Le Fils unique est donné pour sauver ce monde, pour révéler l’être d’amour qu’est Dieu, un Dieu qui se donne, un Dieu dont les pensées sont des pensées d’amour.
Si le signe de la Croix est devenu le signe des chrétiens, ce n’est pas pour exalter la souffrance, mais pour l’amour inouï, infini de Dieu qui a été jusque là, jusqu’à l’extrême de l’amour.
Sur la Croix, le Fils unique qui a été « donné » se remet au Père : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit », et remet ses frères à la miséricorde du Père : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Tout ce qui peut se dire de Dieu, ici-bas est là ! Il ne condamne pas ce monde mais le sauve par son Fils, parce qu’il est un Dieu en qui n’existe qu’amour, communion de pensée, d’être, de volonté entre le Père, le Fils et l’Esprit.
Vivre à l’ombre de la Croix, c’est vivre dans ce double amour merveilleux, celui du Dieu d’amour pour nous et celui qui, entre nous, en est le fruit et le signe. « Dieu est amour » : Qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu demeure en Lui » (1, Jean 4,16)
Mgr. Georges PONTIER,
archevêque de Marseille.
Dans Le Pèlerin, 15 mai 2008.
Catégories: Méditations | 15/06/2014
« Je vous donne ma paix : ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’Amour et de maîtrise de soi. » ( Timothée 2 )
La Pentecôte surprend, ébranle, rend incroyablement libre, indépendamment de notre volonté.
La Pentecôte plonge l’humanité dans un monde inconnu, renouvelé à l’infini. Elle est source de joie et de paix ; elle rend fort et puissant, osé parfois : unique thérapie infaillible !
L’Esprit impose à l’homme d’aujourd’hui non pas de parler plusieurs langues, mais d’avoir le courage d’exprimer par des gestes, des paroles, des actions auprès des personnes qui leur sont donné de côtoyer ou visiter.
« Je vous donne ma paix » nous dit Jésus !
Rien de meilleur à nous offrir.
La paix que l’on bâtit sur l’Amour, amène aux échanges, au Pardon.
La Paix solidement bâtie devient constructive, fructueuse, véridique et remplit de bonheur.
« L’Esprit que le Ressuscité Jésus d’entre les morts, donnera la vie à nos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » ( Romains 10-11 )
En effet, le souffle puissant de la Pentecôte est le seul capable de balayer les faux préceptes pour entrer dans le monde. Il se manifesta en premier aux 12 apôtres en leur ouvrant les yeux du cœur et de l’esprit : souffle impétueux, symbole Vivant du Dieu d’Amour.
L’Esprit de Pentecôte fait appel à tous, en particulier. Laissons-nous guider par lui car il s’affaire à notre insu.
Ouvrons nos yeux, notre cœur, nos mains, pour laisser l’Amour agir à travers nous ; ainsi la paix viendra et la joie débordera, craintes et inquiétude disparaîtront.
Comme sur le chemin d’Emmaüs, laissons pénétrer la lumière qui vient jusqu’à nous ! La Pentecôte n’est pas une fin en soi, mais elle nous laisse entrevoir le début de notre Résurrection ; elle se continue tous les jours, au sein de l’Eglise, dans une grande diversité d’inspiration.
La Pentecôte serait-elle toujours d’actualité lorsque l’Esprit se manifeste joyeusement ou douloureusement ?
Serait-ce pour nous faire découvrir la Vérité dans son intégralité : unique et fidèle Dieu d’Amour ?
L’Esprit Saint ne s’essouffle jamais !
Souffle de Pentecôte, souffle d’Amour, viens, nous t’attendons.
Geneviève Simmonet
Catégories: Méditations | 7/06/2014
« Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! »
Mon enfant, avec toi aussi je suis depuis tant d’années! Cependant, à bien des égards, je demeure pour toi un inconnu. Ce que tu sais de moi n’est rien, en comparaison de ce qu’il te reste à apprendre. Le temps qui t’est laissé, veux-tu le consacrer à me connaître ?
« La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé ».
Ce n’est pas assez de dire que cette connaissance a lieu dans la vie éternelle. Elle est la vie éternelle. En cela la vie éternelle consiste. Par suite, la vie éternelle commence ici-bas. Cette connaissance est la soudure entre le temps et l’éternité. Le seul vrai Dieu et Jésus-Christ qu’il a envoyé : ce ne sont pas deux objets de connaissance. Car c’est en Jésus seulement que nous connaissons le Père de Jésus et l’Esprit de Jésus. « Celui qui m’a vu a vu le Père ».
Père Lev Gillet
Jésus, si ma vie était remplie de vous,
elle serait vraiment vivante.
Si je m’attachais à vous par tout ce qu’il y a en moi,
il n’y aurait plus en moi ni labeur ni douleur.
Jésus soulève au-dessus d’elle-même l’âme qu’il remplit.
Et c’est parce que je ne suis pas rempli de vous
que je suis à charge à moi-même.
St Augustin
Catégories: Méditations | 18/05/2014
Jésus, seule porte pour entrer dans le Royaume de Dieu. Il n’y a qu’une seule porte pour entrer dans le Royaume de Dieu. Et cette porte est Jésus. Quiconque tente d’y entrer à travers une autre voie est « un voleur » ou « un brigand » ; ou bien c’est « un arriviste qui ne pense qu’à son bénéfice », à sa gloire, et vole la gloire de Dieu.
Mais comment comprendre que la porte véritable est Jésus ? « Prends les Béatitudes, et fais ce que disent les Béatitudes » a été la réponse du Pape.
De cette manière « tu es humble, tu es pauvre, tu es doux, tu es juste » ; et lorsque quelqu’un propose autre chose « ne l’écoute pas : la porte est toujours Jésus et celui qui entre par cette porte ne se trompe pas ». Jésus est « non seulement la porte : c’est le chemin, c’est la route. Il y a beaucoup de sentiers, peut-être plus avantageux pour arriver », mais ils sont trompeurs « ils ne sont pas vrais : ils sont faux. Seul Jésus est la route.
Quelqu’un pourra dire : “Mon père, mais vous êtes fondamentaliste !”. Non. Simplement Jésus a dit cela : “Je suis la porte”, “je suis le chemin” pour nous donner la vie. Simplement. C’est une porte belle, une porte d’amour, c’est une porte qui ne trompe pas, elle n’est pas fausse. Elle dit toujours la vérité. Mais avec tendresse, avec amour ».
« Demandons cette grâce, de toujours frapper à cette porte-là et dire au Seigneur : “Ouvre, Seigneur, je veux entrer par cette porte, pas par l’autre” ».
Pape François Méditation matinale en la chapelle de la maison Sainte Marthe 22 avril 2013
Catégories: Méditations | 11/05/2014
Parce que tu m’as vu, Thomas, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
« Voici, une parole que nous devons recueillir avec amour, car elle s’adresse à ceux qui viendront après les Apôtres et leur promet une félicité plus grande que la leur.
Il en est qui volontiers disent : J’aurais voulu vivre dans ces temps et voir les miracles accomplis par le Christ ! Quand cette pensée vous vient, rappelez-vous la parole de Jésus-Christ : Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu !
Le mérite de leur foi peut être plus grand, leur foi plus parfaite ; car la nature de la foi est d’accepter la vérité d’après un témoignage plutôt que d’après ce que l‘on a vu.
St Jean Chrysostôme
Catégories: Méditations | 27/04/2014
Cette prédication, n’est encore qu’une semence :
elle doit porter tous ses fruits par notre foi…
“Il faut la foi véritable,
la foi qui s’exprime par les oeuvres
et se traduit dans toute la vie.
Si quelqu’un prétend connaître Dieu
et n’observe pas ses commandements,
celui-là est un menteur. (St Jean)
Les choses étant ainsi,
il nous est facile de connaître,
en considérant notre vie,
si nous avons la foi véritable.”
St Grégoire,
Cette prédication, n’est encore qu’une semence :
elle doit porter tous ses fruits par notre foi…
” Il faut la foi véritable,
la foi qui s’exprime par les oeuvres
et se traduit dans toute la vie.
Si quelqu’un prétend connaître Dieu
et n’observe pas ses commandements,
celui-là est un menteur. (St Jean)
Les choses étant ainsi,
il nous est facile de connaître,
en considérant notre vie,
si nous avons la foi véritable.”
St Grégoire,
Cette prédication, n’est encore qu’une semence :
elle doit porter tous ses fruits par notre foi…
” Il faut la foi véritable,
la foi qui s’exprime par les oeuvres
et se traduit dans toute la vie.
Si quelqu’un prétend connaître Dieu
et n’observe pas ses commandements,
celui-là est un menteur. (St Jean)
Les choses étant ainsi,
il nous est facile de connaître,
en considérant notre vie,
si nous avons la foi véritable.”
St Grégoire,
Catégories: Méditations | 26/04/2014
Dans le froid matin de Pâques, ce n’est plus Lui qui ressuscite:. c’est nous qui, comme d’un tombeau enfin ouvert à la vie , nous nous éveillons avec le Christ !
Trois aspects sont apparus clairement aux premiers témoins de la résurrection. Trois « nouveautés » du Christ: son apparence, son rôle dans le monde, sa victoire.
L’apparence D’abord, ils n’avaient rien vu….. Le tombeau ? Vide ! Les linges pliés, rangés; le jardin des Oliviers calme et jardiné comme d’habitude. Dans la maison où les Apôtres sont réunis, le soir, portes et volets sont clos. Il a disparu. On soupçonnera même qu’il a été volé , que son cadavre a été caché.
Et puis, d’un coup , voici des signes: Le prénom « Marie » qui la fait sursauter, Jean qui comprend que les linges du tombeau ont bien du être pliés par quelqu’un, le pain partagé pour les deux hommes qui marchent le soir vers Emmaüs. Une mystérieuse clarté, et sa voix, son souffle, le soir, dans le cénacle: « Allez, je vous envoie… » Et, dès qu’Il a fait signe, il disparaît, gardant les traces dans les mains et dans le côté, pour Thomas. Pour chacun d’eux, Jésus a fait le signe qu’il fallait.
A ces signes, les disciples ont vivement reconnus sa présence…. Oui, c’est bien cela qui était nouveau: une nouvelle forme de présence, de rencontre avec Lui, une présence continuelle, discrète, mais toujours signifiée.
Vous êtes des baptisés, des croyants. Pour vous aussi il y a des signes, des signes qui vous sont personnels. Telle réflexion, telle attitude de votre père, de votre maman, telle page d’Evangile, tel moment de prière, une rencontre inoubliable, une réflexion qui vous est venue….. Il y a bien un signe qui vous a fait passer un jour du « Je sais » au « Je crois »…
Depuis sa résurrection, Jésus-Christ ne cesse de se dévoiler mais dans la discrétion des signes qui provoquent la foi. Ainsi, c’est pour chacun de nous qu’Il est présent. Il n’est pas présent pour être là, comme cela, mais pour que un homme, une femme dise : « « Je crois ».
Victor Segrétain – homélie 2009
Catégories: Méditations | 26/04/2014