16 DECEMBRE
Et de même que dans l’histoire de l’humanité
se trouve au centre le premier Avent du Christ
et, à la fin, son retour glorieux,
de même chaque existence personnelle
est appelée à se mesurer à Lui
– de façon mystérieuse et multiforme –
au cours du pèlerinage terrestre,
pour être trouvée « en lui »
au moment de son retour.
Benoît XVI – homélie du 26/11/05
Catégories: Méditations | 16/12/2013
Marie est attentive à Dieu,
elle écoute Dieu.
Mais marie écoute aussi les faits,
c’est-à-dire qu’elle lit les évènements de sa vie,
elle est attentive à la réalité concrète,
elle ne s’arrête pas à la superficie des choses
mais elle va en profondeur pour en saisir la signification.
Cela vaut aussi dans notre vie :
l’écoute de Dieu qui nous parle,
et l’écoute aussi de la réalité quotidienne,
l’attention aux personnes, aux faits,
parce que le Seigneur est à la porte de notre vie
et il frappe de différentes manières,
il met des signes sur notre chemin ;
à nous d’être capables de les voir.
Marie est la mère de l’écoute,
écoute attentive de Dieu
et écoute tout autant attentive des évènements de la vie.
Pape François
Rome31 mai 2013
Catégories: Méditations | 8/12/2013
Pendant ta brève vie, vingt ou trente ans peut-être,
qui t’a aimé, larron ?
Tout au fond de toi-même
Tu étais un homme droit.
Tes seules paroles qui nous soient parvenues
rendent un son limpide.
Tu t’es révolté.
Tu as fait des coups durs… peut-être pour la justice.
Tu as eu tout le monde contre toi.
Tu es mort.
Tu es mort. Mais pas seul.
Un autre était là, en croix comme toi.
Qui ne t’a pas jugé, qui t’a aimé.
Qui t’a réconcilié avec toi-même.
Avec ton Dieu.
Avec la vie. Avec nous tous.
Tu étais un bon larron, certes.
Un bon Larron.
J.FEDER
« Adresse au bon larron »
Communautés et liturgies – 1983 p :154
Catégories: Méditations | 24/11/2013
Marie,
femme de l’écoute,
fais que nos oreilles s’ouvrent;
fais que nous sachions écouter
la Parole de ton Fils Jésus
au milieu des paroles de ce monde;
fais que nous sachions écouter
la réalité dans laquelle nous vivons,
chacune des personnes que nous rencontrons,
en particulier celle qui est pauvre,
qui est dans le besoin, en difficulté.
Pape François
31 mai 2013
Catégories: Méditations | 21/11/2013
Quand survient l’épreuve, la force de la supporter en conformité avec la volonté de Dieu est d’un grand secours. Le Seigneur dit en effet : « C’est par votre persévérance que vous sauverez vos vies. »
Il ne dit pas : « par votre jeûne », ni « par votre solitude et votre silence », ni « par le chant des psaumes » – tout cela est certainement utile au salut de nos âmes – mais il dit : « par votre persévérance ». Cela vaut pour toutes les épreuves et difficultés qui se présenteront…
Nyl d’Ancyre
Les Pères de l’Eglise commentent l’Evangile Mysteria 3 Brepols 1991
Catégories: Méditations | 18/11/2013
Veilleras-tu d’espoir ? Demain il fera neuf.
Guetteur sur le rempart, nommeras-tu l’instant
Où surgira le Seigneur de notre temps ?
Dés maintenant je sais qu’il vient, et qu’il se rapproche.
Déjà m’en avertit comme un chuchotement
Au bord de son passage le tendre enclin des choses
Plus impérieux en sa désignation
Que le haut vol d’une patrouille de reconnaissance.
Il est là ! Il est là !
Il me délivrera du sablier d’angoisse,
Il prendre dans ses mains les rênes et le relais
Que j’abandonnerai.
Salut, ô Jour caché dans les mains de la nuit.
J.Rousse
« Le bonheur est à la porte »
Mesnil saint Loup, Les ateliers du Bec 1997
Catégories: Méditations | 17/11/2013
Quant aux morts et à leur résurrection des morts, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit au buisson ardent : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Or Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. (St Marc 12,26-27)
« Il ne dit pas, J’ai été mais Je suis le Dieu d’Abraham. Dieu disait cette parole à Moïse longtemps après que ces saints patriarches étaient descendus dans la tombe. Ils existaient donc encore puisque Dieu était à eux ; car on ne peut posséder qu’à la condition d’être : posséder Dieu ne peut être que le fait d’un être vivant, et posséder un être éternel ne peut être le fait d’un être mortel. » (St Hilaire)
« Dieu, avait dit d’abord à Moïse : Je suis celui qui suis. En disant: Je suis le Dieu d’Abraham, il ne peut pas dire: Je suis le Dieu de ceux qui ne sont pas, mais le Dieu de ceux qui existent, vivent et peuvent connaître le bien qui leur est donné. Et en spécifiant, en disant: Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’ïsaac, le Dieu de Jacob, il a voulu affirmer qu’il était le Dieu de chacun d’eux, et non pas seulement le Dieu d’une famille ou d’un peuple. » (Origène)
« Le titre de Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob est éternel… Dieu, dit S. Paul, ne rougit pas de s’appeler leur Dieu, parce qu’il leur a bâti une cité permanente et qui avait des fondements éternels. Autrement comment n’aurait-il pas honte de s’appeler leur Dieu s’il les avait abandonnés et ne leur eût laissé pour demeure qu’un tombeau? » (Bossuet)
Catégories: Méditations | 10/11/2013
“Zachée cherchait à voir qui était Jésus mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille…” (Lc19,3)
“Comment se fait-il que l’Ecriture n’a mentionné la taille d’aucun autre que celui-ci? Parce qu’il était de petite taille?
Voyez si par hasard il était petit par la malice, ou encore petit quant à la foi; car il n’avait rie promis quand il est monté; il n’avait pas encore vu le Christ; c’est donc vrai qu’il était encore petit.”
St Ambroise –
traité sur l’Evangile de Luc – Sources chrétiennes 52
Catégories: Méditations | 3/11/2013
L’espérance de la résurrection
La résurrection nous ouvre à l’espérance la plus grande, car elle ouvre notre vie et la vie du monde à l’avenir éternel de Dieu, au bonheur total, à la certitude que le mal, le péché, la mort peuvent être vaincus. Et cela conduit à vivre avec davantage de confiance les réalités quotidiennes, à les affronter avec courage et application. La Résurrection du Christ illumine d’une lumière nouvelle ces réalités quotidiennes. La Résurrection du Christ est notre force !
Nous croyons dans un Ressuscité qui a vaincu le mal et la mort ! Nous avons le courage de « sortir » pour apporter cette joie et cette lumière dans tous les lieux de notre vie ! La Résurrection du Christ est notre plus grande certitude ; c’est le trésor le plus précieux ! Comment ne pas partager ce trésor, cette certitude, avec les autres? Elle n’est pas seulement là pour nous, mais pour la transmettre, pour la donner aux autres, la partager avec les autres. C’est précisément là notre témoignage….
Il existe de nombreux signes où le Ressuscité se fait reconnaître : l’Écriture Sainte, l’Eucharistie, les autres sacrements, la charité, ces gestes d’amour qui portent un rayon du Ressuscité. Laissons-nous illuminer par la Résurrection du Christ, laissons-nous transformer par sa force, pour qu’à travers nous également, dans le monde, les signes de mort laissent place aux signes de vie. J’ai vu qu’il y a de nombreux jeunes sur la place. Les voilà ! Je vous dis: portez de l’avant cette certitude : le Seigneur est vivant et marche à nos côtés dans la vie. Telle est votre mission ! Portez de l’avant cette espérance. Soyez ancrés à cette espérance : cette ancre qui est dans le ciel ; tenez ferme la corde, soyez ancrés et portez de l’avant l’espérance. (Pape François – 03 avril 2013)
Le Seigneur Ressuscité est l’espérance qui ne fait jamais défaut, qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5). L’espérance ne déçoit pas. Celle du Seigneur ! Combien de fois dans notre vie les espérances s’évanouissent-elles, combien de fois les attentes que nous portons dans notre cœur ne se réalisent pas ! Notre espérance de chrétiens est forte, sûre, solide sur cette terre, où Dieu nous a appelés à marcher, et elle est ouverte à l’éternité, parce qu’elle est fondée sur Dieu, qui est toujours fidèle. Nous ne devons pas oublier : Dieu est toujours fidèle ; Dieu est toujours fidèle avec nous.
Être ressuscités avec le Christ au moyen du baptême, avec le don de la foi, pour un héritage qui ne se corrompt pas, nous conduit à rechercher davantage les choses de Dieu, à penser davantage à Lui, à le prier davantage. Etre chrétiens ne se réduit pas à suivre des commandements, mais veut dire être en Christ, penser comme Lui, agir comme Lui, aimer comme Lui ; c’est Le laisser prendre possession de notre vie et la changer, la transformer, la libérer des ténèbres du mal et du péché.
Chers frères et sœurs, à ceux qui nous demandent raison de l’espérance qui est en nous (cf. 1 P 3, 15), nous montrons le Christ Ressuscité. Nous le montrons à travers l’annonce de la Parole, mais surtout à travers notre vie de ressuscités. Nous montrons la joie d’être des enfants de Dieu, la liberté que nous donne la vie en Christ, qui est la véritable liberté, celle qui nous sauve de l’esclavage du mal, du péché, de la mort !
Tournons-nous vers la Patrie céleste, nous aurons une lumière et une force nouvelles également dans notre engagement et dans nos difficultés quotidiennes. C’est un service précieux que nous devons rendre à notre monde, qui souvent ne réussit plus à lever les yeux vers le haut, qui ne réussit plus à lever les yeux vers Dieu. (Pape François –10 avril 2013)
Catégories: Méditations | 2/11/2013
Qu’est-ce que suivre, sinon imiter ?
La preuve, c’est que le Christ a souffert pour nous,
nous laissant un exemple comme dit l‘Apôtre,
pour que nous suivions ses traces.
Bienheureux les pauvres en esprit
Imitez donc celui qui s’est fait pauvre
à cause de vous alors qu’il était riche.
Bienheureux les doux
Imitez donc celui qui a dit :
“ mettez-vous à mon école,
car je suis doux et humble de cœur.”
Bienheureux ceux qui pleurent.
Imitez celui qui pleura sur Jérusalem.
Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice.
Imitez celui qui a dit :
“ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé.”
Bienheureux les miséricordieux.
Imitez celui qui porta secours à celui que blessèrent les voleurs
et qui gisait sur le chemin à demi mort et désespéré.
Bienheureux les cœurs purs.
Imitez celui qui n’a point fait de péché
et sur les lèvres duquel il ne s’est point trouvé de malice.
Bienheureux les pacifiques.
Imitez celui qui a dit en faveur des persécuteurs :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice.
Imitez celui qui a souffert pour vous,
vous laissant un exemple pour que vous suiviez ses traces.
Sermon de St Augustin
Traduction de Jean-René BOUCHET (op)
Lectionnaire pour les dimanches et les fêtes- Ed Cerf
Catégories: Méditations | 1/11/2013